Des notes de bergamote de Calabre, de la fleur d'oranger , du cyprès et surtout le cédrat d'Italie "fixé" par l'amande amère: "Escale à Portofino"de Dior est une eau de toilette idéale pour l'été ! Douce et fraîche, agréable parce qu'elle ne monte pas à la tête par temps chaud, laissant derrière elle le sillage d'une eau de cologne (qui tient), j'en rêvais en regardant sa jolie publicité ...
Comme toujours, quand il s'agit de s'offrir une chose "futile", les questions se bousculent : avais-je réellement besoin de ce parfum, était-ce raisonnable, se faire plaisir oui mais n'avais-je pas autre chose à acheter de plus urgent ou de plus important ? Chaque semaine, la publicité revenait dans les magazines et chaque semaine, je soupirais en la regardant ce qui a attiré l'attention de ma mère...
Quelques billets déposés pour mon été (comme lorsque j'étais petite et que j'avais le droit à un petit cadeau parce que j'avais eu de bonnes notes) ont décidé pour moi. La vendeuse de la parfumerie m'a littéralement aspergée de ce sent-bon et quelques minutes plus tard, je ressortais avec mon premier parfum Dior dans ma besace.
Bien sur, je suis très heu-reu-se de voir son flacon trôner sur mon étagère et se pouvoir me parfumer avec mais ce dernier a encore plus de valeur à mes yeux parce que c'est une attention de ma mère. Cela peut paraître puéril mais maintenant que je suis adulte et que ses cadeaux se font plus rares, je les savoure encore plus. Cela pourrait être une autre eau de toilette, moins précieuse, elle prendrait des allures de trésor à mes yeux ;).
Et le fait qu'elle soit en vacances pour les semaines à venir me met de bonne humeur ! Quand j'étais petite, elle était une maman à la maison et j'aimais sa présence, le fait de l'entendre me rassurait. Je crois que c'est ce qui a crée un lien très fort entre nous, j'ai toujours pu l'interrompre pour lui poser une question ou lui raconter une histoire . Elle avait toujours du temps et encore aujourd'hui, nous pouvons parler des heures de tout. Cette relation est parfois chahutée par un entourage qui ne comprend pas toujours : ce qui est complètement idiot, si vous voulez mon avis- quand vous vivez dans la même maison, il est normal de bien s'entendre avec l'autre, peu importe que celui-ci soit votre mère ! On se fout des normes sociales qui disent que je devrais avoir mon propre appart à 30ans ! Quand tout va mal, ne peut-on donc pas compter sur le soutien de sa famille ? C'est comme ça et plutôt que d'être seule dans un studio minuscule, j'ai la chance de pouvoir vivre dans une grande maison ;).
Je profite un peu de cette douceur maternelle, me fait chouchoutée avec plaisir depuis quelques jours ...
Si, ce n'est pas un signe ...George est dans le Sud de la France, sur le yacht de Bono avec Cindy Crawford et son mari mais n'a pas encore osé venir sonner à la porte ...
Commentaires
Je découvre ce blog par hasard et je suis séduit. Je vais tout de suite mettre un lien chez moi parce que j'aime ce ton léger et amusant.
Thierry
Mouais, notre Goerge, suis sûe qu'il est pas prêt de faire un détour dans ma banlieue pourrie .. pourtant, uis certaine que je l'enchanterais !!!
Je ne connaissais as ce parfum, mais tes mots me donnent déjà envie de l'humer. Bon, quand mes dégouts liés à toute odeur forte ser estompée (soi après l'accouchement !)
Et puis quant à la "norme" : sache que ça n'existe pas et que ça doit être bon parfois d'être dans le nid encore à trente ans ! C'est quoi ces histoires de "règles", de "normes" ? Non mais !
Ah tu as bien fait ! Ce parfum n'est pas fait pour moi (j'ai un peu de mal avec ces odeurs) mais il n'empêche :) En tout cas la pub est sublime, c'est l'ambiance estivale dont je rêve !
gros bisous:)
Tu as tout a fait raison!! Il y a un petit mois de ça sous mon oreiller j'ai trouvé une petite bouteille de parfum avec juste une petite carte signé maman.
J'ai un peu cette même relation avec ma mère... Et je comprends toute à fait!!!
Le parfum je ne le connais pas, mais lors de mon prochain tour a nocibé j'irais du coté de dior :p!!!
J'espère que tout va bien et rien que l'idée de george in france me ravie !!:p
Ah là là dès qu'on succombe à un parfum Dior on n'en revient pas. Moi je suis totalement accro à tous les parfums de la maison Dior! Le mien est maintenant Miss Dior Chéri, mais j'ai bien failli craquer pour Escale à Portofino.
Je l'ai également senti, il est très frais!
Je le voit très bien sur ma grande soeur ce parfum :)
Grosses bises
@The Boy next door, bienvenue et merci ;) !
@Miss Line, c'est un parfum très frais, je suis sure qu'un bébé apprécierait. Tu as raison, les normes, on s'en fout, l'essentiel est de vivre !
@Mam'zelle, un coup de coeur ! Un parfum doit être personnel, on doit l'aimer pour se sentir bien avec ;).
@Madie, je sens que nos mamans se ressemblent. George en France ? Je suis aux anges :) !
@Petite Fleur, j'ai reçu l'échantillon de miss dior Chérie et c'est vrai qu'il est divin ! Plus poudré mais très agréable.
@Lili, une idée de cadeau ?
Je vois que tu as de bonnes références littéraires (malgré une légère carence philosophique). C'est d'ailleurs comme ça que je suis tombée sur ton blog, un peu par hasard. Tes références cinématographiques par contre elles sont un peu trop fermées à mon goût sur le genre comédie américaine, "pseudo-drame" familial... J'aurais plutôt cité des films remarquables à la Cameron (Titanic, Abysses...) ou encore Gladiator de Ridley Scott, Le Pianiste de Roman Polanski voire un peu de Coppola, du Imamura Shohei pour le japon ou pour rester sous un angle plus patriotique René Clément, Henri-Georges Clouzot, Laurent Cantet et j'en passe et pas des moindres. Bref, cela n'est pas le sujet de mon commentaire. Pendant que j'y pense, aurais tu un faible pour George Clooney ? ^^ J'avoue que j'ai longtemps eu le béguin pour ce romantique quinquagénaire au regard envoutant et sensuel... Mais l'envie m'en est passée. (C’est d'ailleurs là je crois le propre de l'envie).
Tu m’excuseras, mais je n'ai pas eu le courage de lire tout ton blog (c'est un sacré récit). J'ai lu les derniers articles, les premiers et j'ai regardé quelques pages. Dans l'ensemble : plutôt pas mal, il faut l'avouer. Mais je voudrais revenir sur cet article, qui je t'avouerais m'a laissé un bon moment perplexe. Je ne suis pas voyante et je ne crois d'ailleurs aucunement en ces anneries mais l'on peut lire pas mal de choses entre les lignes de cet article (ce qui m'a poussé à rédiger cette petite trace de mon passage). Pardonne ma franchise : hormis le fait que cette eau de toilette est exquise mais que j’y ai préféré le n°5 en alternance avec Joy de Jean Patou, je ne comprends pas comment à trente ans, on peut encore vivre chez sa mère ! Je ne m’énerve pas, j’explique. J’ai vingt-sept ans, jeune mariée et femme enceinte. Bref, j’ai ma vie, je travaille, mon mari travaille, nous avons un équilibre financier bien suffisant, une vie social satisfaisante et … notre appart’. Nous n’avons pas encore trente ans (ou presque pour lui) et nous ne vivons pas dans un studio minuscule, loin de là. Et pourtant, malgré ma vie, je conserve d’excellentes relations avec ma mère, même si je ne la vois pas tous les jours (c’est bien connu, la distance sépare). Jeune, elle était aussi femme au foyer, et par la situation de mon père, aujourd’hui encore elle n’a pas besoin de travailler. Je crois aussi que cette présence permanente à la maison a crée des liens. Et pourtant j’ai quitté la maison de Châtillon pour changer de région. Et aujourd’hui encore (pour reprendre ta phrase) nous pouvons parler des heures de tout. Par contre, je vais vivement m’opposer au fait qu’une norme sociale dit qu’il faut avoir son appart' à trente ans ! Ce n’est pas une norme sociale loin de là, c’est une nécessité (apart' ou maison), c’est la base de l’indépendance. On peut reprendre l’image de l’oisillon : il y a un temps pour se faire couver et un temps pour apprendre à voler. A trente ans, on doit savoir voler et si on ne sait pas et c’est la que l’on ne se correspond plus du tout : on doit en avoir l’envie ! L’âge doit stimuler l’envie d’indépendance, le goût à l’aventure, le désir d’autonomie, de liberté !
J’espère que je ne t’ai pas trop blessée, ce n’est pas ce que je cherche à faire, mais je ne pouvais pas ne pas réagir face à cet article. Bonne continuation pour ton blog et bon envol !
PS : Je précise : je peux comprendre ta situation à une unique condition : tu es encore plongée dans des longues études difficiles (quoique).
@Carole, bienvenue !
Comme tu as pu le voir, je lis beaucoup, je regarde beaucoup de films sans forcément parler de tout sur ce blog. J'ai vu nombres de films que tu cites mais je reviens souvent à mon genre "coup de coeur" parce que les comédies romantiques sont celles que je préfère, que j'aime les histoires de famille (américaines, le plus souvent) mais rien ne m'empêche d'aimer d'autres choses, c'est d'ailleurs le plus du cinéma !
Pour ce qui est de ta franchise, elle fait plaisir à lire et j'y réponds sans pb : je trouve très bien que tu sois installée, que tu aimes ta vie et que tu sois indépendante, c'est quelque chose qui, contrairement à ce que tu penses, me fait envie !
En lisant mon blog, tu as peut être eu l'impression que je me laissais "vivre" chez papa-maman ce qui n'est absolument pas le cas, si je pouvais faire autrement, j'aimerais avoir un travail, mon propre petit chez moi, ce qui n'empecherait pas d'avoir une jolie relation avec mes parents mais vois tu, il y a des raisons que je n'expose pas ici parce que je n'ai pas forcément envie de m'étendre dessus, de les mettre à jour.
Tu "excuses" ma situation seulement si j'étudie ? Et que penses-tu de la maladie ?
La vie nous pousse parfois dans des situations que l'on pouvait imaginer il y a encore quelques années et c'est comme ça.
Chacun fait ce qu'il peut, en fait ;).
Bonne continuation à toi aussi :)!
carole > Je me permets de répondre également à tes propos car je m'avoue assez choquée qu'on puisse ainsi juger la vie de quelqu'un, une jugement qui repose sur quelques billets d'un blog de surcroît, même si je comprends tes questions.
Je ne vais pas parler à la place de Shopgirl qui l'a déjà fait mais j'aimerais juste ajouter quelque chose : il n'y a pas qu'un modèle de vie (le tien est certainement très bien, tu es heureuse, tant mieux) et la vie ne nous laisse pas toujours le choix, ou alors souvent celui d'attendre. Je suis, de mon côté, une free-lance qui a démarré son activité il y a un an, je ne suis ni mariée, ni pacsée et je ne peux pas encore me permettre d'avoir un appartement. Je trouve en fait facile pour quelqu'un qui "installée" dans la vie de démontrer aux autres que leur vie n'est rien à côté, je me doute que ce n'est pas cela que tu voulais dire mais je t'assure que c'est finalement blessant et on se sent d'autant plus rabaissées alors qu'on ne le devrait pas :) Car, nous aussi, sans doute plus doucement, on avance.
La curiosité m'a poussé à revenir voir s’il y avait eu réponse à mon commentaire. Bon, c'est vrai qu'en relisant le tout, j'ai peut être été un peu trop blessante et directe : c'est le propre des réactions sur le coup. Veuillez m'en excuser. Pour revenir sur le sujet effectivement, il n'y a pas de vie modèle. (Je réponds à vos deux derniers messages). Je ne prenais pas mon exemple personnel comme un modèle de vie à suivre sur lequel il faudrait se calquer : non, je vous rassure : je ne suis pas communiste extrémiste. C'est d'ailleurs la différenciation qui fait l'unité. Je ne crois pas à un monde utopique ou tout le monde vivrait dans de belles combinaisons bleues, aurait un mari fidèle, de beaux enfants élevés en capsules et je ne sais quelles autres imbécilités du genre. Certes je suis installée et j'ai déjà ma vie [et cela dit, tout le monde à sa vie], mais je ne veux pas dire par là que votre vie n'est rien à coté, une vie, ça ne se compare pas, ça se constate. Simplement, de ce que j'ai pu lire sur ce blog, je sens un problème plus "profond", dont le sujet de mon premier commentaire ne serait qu'une conséquence directe d'une cause établie. Bien évidemment, la maladie est un argument de taille qui à de quoi se mettre dans les roues de l'indépendance. Et je conçois donc tout à fait qu'une raison médicale puisse t'y en empecher. Je ne vais pas développer mes analyses, mais de ce que j'ai pu lire, tu sembles quelqu'un d'intelligente et relativement autonome [ou en tout cas qui pourrait et/ou aurait l'envie de s'en donner les capacités] (c'est l'impression qui ressort de tes dires), c'est pour cela que je me permets de revenir sur mon idée première de l'envie. "Le désir c'est l'essence de la fécondité". C'est bien sur une métaphore, je veux entendre par cette phrase que la réalité est entre autres (hormis le hasard) une incidence de l'envie. Et pour que l'envie devienne réalité il faut s'en donner les moyens psycho-moteurs. Bref, je ne me permets pas de juger ta vie alors que (comme vous l’avez dit) je ne connais pas grand chose de la question. Cela étant, je constate.
Je voudrais juste rapidement revenir sur une phrase évoquée par mam'zelle poupée qui a dit : la vie ne nous laisse pas toujours le choix, ou alors souvent celui d'attendre. J'argumenterais à l'opposition par une citation de W.E.Henley issue de son poème Invictus (peu connu mais très juste) :
I’ am the master of my fate:
I am the captain of my soul."
Les ":" jouant sur le rôle cause/conséquence de la citation. Nous sommes les acteurs de notre destin. Certes la vie ne nous laisse pas forcément le choix que l'on voudrait, mais l'on a toujours un choix à faire indéniablement lié au destin, lui même incontestablement résultant de nos actes. On ne subit pas son destin, on le choisi.
PS : c’est difficile de parler de ce genre de choses, sans blesser les gens, ce sur quoi j’insiste, car cela n’est pas du tout dans mes intentions. J’ai vu que tu as une adresse mail, si vous voulez poursuivre cette discution à l’abri des autres (question d’intimité), faites moi signe.
La publicite est effectivement belle et invite au voyage ; tres Cote d'Azur des annees 60... Donc tres Jackie !!
:-)
@Stéphanie, c'est ce que je me suis dit aussi ;) !
@Carole, je pense que la différence se situe au niveau de nos vies, quoiqu'il arrive. Si l'envie et l'indépendance sont des idées très philosophiques ou du du moins le semblent et même si dans ta propre vie, tu as pu appliquer tes théories, ces dernières ne marchent pas toujours.
"Quand on veut, on peut" me fait dresser les cheveux sur la tête ! S'il faut une part de volonté dans chacun de nos actes, je pense cependant que dans certaines situations et pour certaines personnes, ce n'est pas possible.
Bien sur que tes propos ont été blessants parce qu'ils touchent à un quotidien, à nos vies et je comprends que si tu n'as pas voulu être blessante, tu n'as cependant pas mesurer la porté de ce jugement.
Nous pouvons continur cette discussion par mails, si tu le souhaite mais sache, par avance, que je suis en droit d'être choquée ou touchée par tes théories.