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  • Questionnaire A à Z

    Il y a quelques jours, Victoria du blog Mango & Salt a posté une vidéo d'un questionnaire que je trouvais très bien fait et avec son autorisation, je le reprends aujourd'hui sur le blog. Depuis quelques temps, nous échangeons sur nos lectures respectives , notamment Outlander et j'aime particulièrement les billets qu'elle consacre aux livres et son idée de club de lecture ( le livre du premier mois était Petites recettes de bonheur pour les temps difficiles de S. Hayes et L. Nyhan que j'avais lu en juin et beaucoup aimé. Le titre du prochain roman a été soumis à un sondage et j'attends d'en connaître le titre avec impatience pour participer).

     

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    C'est parti ...

     

    A- Author you’ve read the most books – l’auteur dont vous avez lu le plus de livres

    Sans surprise, Agatha Chrsitie, avec environ 35 romans lus. Il m’en reste presque autant et j’avoue redouter le jour où son œuvre sera épuisée …

     

    B- Best sequel ever – la meilleure suite de série

    Le tome 2 d’Outlander, Le talisman. Si  le premier avait la lourde tâche de planter l’action et de présenter les personnages, cette suite permet de passer à la vitesse supérieure et de gagner en rebondissements et intrigues. Diana Gabaldon surprend ses lecteurs dès les premières pages et je préfère encore Le Talisman au premier tome tant il est dense et prenant.

     

    C- Currently reading – lecture du moment

    Et je danse aussi  d’Anne-Laure Bondoux et Jean-Claude Mourlevat (Fleuve édition) qui est un roman épistolaire bien VIVANT (ce détail a son importance) et je suis partagée entre l’envie de savoir et la crainte de le dévorer trop vite.

     

    D- Drink of your choice while reading – boisson préférée pendant la lecture

    Une tasse de thé chaude et réconfortante quand il fait froid et rafraichissante, en version glacée en été.

     

    E- Ebook or physical book- livre numérique ou livre papier

    Même si je laissé sa chance au libre numérique et lui reconnait la qualité essentielle de ne pas tenir de place, je lui préfère, comme Victoria, le livre papier. J’aime suivre l’évolution de ma lecture et l’objet en lui-même.

     

    F- Fictionnal character you probably would have dated in hIgh school – un personnage de fiction avec lequel on aurait aimé sortir au lycée

    Que celle qui n’a jamais craqué pour Edward Cullen me jette son intégrale de Twilight à la figure ! 

     

    G- Glad you gave this book a chance- un livre auquel vous êtes heureux d’avoir donné une chance

    Beignets de tomates vertes de Fannie Flagg le mois dernier. J’avais un souvenir flou du film vu il y a très longtemps et j’ai aimé découvrir l’intrigue sur papier, en prenant mon temps, en me faisant ma propre idée des personnages.

     

    H- Hidden gem book – Un livre qui est un joyau caché

    La dame en blanc de Wilkie Collins que je n’aurais peut-être pas lu sans le prêt d’une amie et qui est, sans doute, l’un des meilleurs premiers romans policiers jamais écrits. L’intrigue prend le temps de s’installer puis gagne en intensité jusqu’à obséder son lecteur et arrive encore à le bluffer jusqu’au dernier moment !

    Dans la fournaise de l'été, en ce milieu du XIXe siècle, William Hartright, jeune professeur de dessin émérite, s'apprête à quitter Londres pour enseigner l'aquarelle à deux jeunes filles de l'aristocratie, dans le Cumberland.
    Il laisse derrière lui la vie trépidante de la ville et ses étranges incidents, comme cette rencontre en pleine nuit avec une jeune femme terrorisée, toute de blanc vêtue, semblant fuir un invisible danger...
    Mais la campagne anglaise, malgré ses charmes bucoliques, n'apaise pas le jeune William autant qu il le souhaiterait. La demeure de Limmeridge recèle en effet de bien lourds secrets, et lorsque resurgit la mystérieuse dame en blanc, il est bien difficile d affirmer qu il ne s'agit pas d'un présage funeste...

     

    I- Important moment of your reading life – Un moment comportant de notre vie de lectrice

    Avoir laissé les livres prendre leur place dans ma vie. Ils me sont essentiels et prennent beaucoup de temps, de place  et d’argent aussi mais rien ne remplace le bonheur de lire alors je vis au milieu des piles et regarde beaucoup moins la télévision.

     

    J- Just finsished – livre que l’on vient de terminer

    Miss Alabama et ses petits secrets de Fannie Flagg pour ma lecture commune avec Emy (le billet viendra ce week-end).

     

    K- Kind of books you won’t read- le genre de livres qu’on veut pas lire

    Pourquoi fermer les portes quand la lecture est, au contraire, une passion qui apporte son lot de surprises à chaque roman commencé ? Je n’ai pas d’à priori, il suffit de bien me parler avec passion d’une intrigue pour que j’ai envie de la lire.

     

    L- Longest book you’ve read- le livre le plus long qu’on ait lu

    Outlander, tome 2, Le talisman, avec près de 950 pages ou le dernier tome d’Harry Potter , lu en anglais à sa sortie et peut très bien servir de cale porte.

     

    M- Major book hangover- pire gueule de bois livresque

    Cette catégorie a été traduite comme un « trop plein  livresque » après une lecture passionnante qui voudrait que le reste paraisse fade à côté.

    Je préfère parler de ce drôle de sentiment que j’ai ressenti à la lecture du parfum de Patrick Sûskind puisque j’en suis sortie sonnée, à la fois mal à l’aise vis-à-vis du roman en lui-même et de cet écœurement que l’auteur a fait naître chez moi, à travers ses parfums si bien décrits et la satisfaction d’être arrivée au bout d’une sorte d’ovni littéraire dont je ne saurais dire aujourd’hui encore ce que j’en pense …

     

    N- Number of suitcases you own – nombres de blibliothèques que l’on possède

    Une grande bibliothèque et des piles de livres.

    Beaucoup de piles.

    Trop de piles …

     

    O- One book you’ve read mutilpe times – un livre que l’on a relu à de nombreuses reprises

    Je relis peu ce que je trouve dommage. Pourtant les romans de Jane Austen ou encore ceux de Daphné Du Maurier se prêtent bien à l’exercice comme Orgueil et préjugés, Persuasion ou encore Rebecca.

     

    P- Preferred place to read – endroit préféré pour lire

    J’aime lire assise, de préférence face à une table sur laquelle m’appuyer mais je m’adapte très bien à toutes les situations, peu importe l’environnement. J’ai même découvert le plaisir dans un café, à la fois au milieu du monde qui s’agite et dans ma bulle.

     

    Q- Quotes that inspires you- une citation qui nous inspire

    So many books, so little time ...

    Tellement de livres, si peu de temps ...

    Je crois que cela résume parfaitement ma vie de lectrice.

     

    R- Reading regrets- regrets de lecture

    Celui de ne pas avoir découvert plus tôt, quelques romans  comme Mathilda de Roald Dahl ou Papa Longues Jambes de Jean Webster que j’aurais adoré lire jeune.

     

    S- Series you’ve started and need to finish (all the books are already out) – séries commencées et que l’on doit encore finir dont tous les tomes sont sortis

    La trilogie de Deborah Harkness, il me reste le dernier tome à lire  Le nœud de la sorcière pour clore la saga qui serait d’ailleurs idéal dans le cadre d’une lecture d’Halloween  puisque les personnages principaux sont une sorcière et un vampire.

     

    T- Three of your all time favorite books- 3 livres préférés de tous les temps

    Les dix petits nègres d’Agatha Christie

    Orgueil et préjugés et Persuasion de Jane Austen

    Rebecca et Ma cousine Rachel  de Daphné Du Maurier.

    Impossible d’en choisir seulement 3 !

     

    U- Unapalogetic fangirl for – Même pas honte d’aimer ce livre

    Les romans jeunesse. Il existe des pépites qui peuvent être lues à n’importe quel âge et apporter tellement !

     

    V-  Very excited for this release- une sortie attendue avec impatience

    Le nouveau roman de Joël Dicker, Le livre des Baltimore aux éditions de Fallois. Comme beaucoup, j’ai été emportée par La vérité sur l’affaire Harry Quebert et je suis curieuse de retrouver l’univers de l’auteur.

     

    W- Worst bookish habits – Pire habitude livresque

    Corner les pages qui correspondent à des passages ou citations que j’aime pour pouvoir les retrouver facilement. Seulement si le livre m’appartient et je suis sûre de le conserver, réservé donc aux romans préférés.

     

    X- Marks the book – Marque l’endroit (27e livre de la bibliothèque, en partant du haut à gauche)

    Le premier tome de la série Muchachas de Katherine Pancol, la trilogie qui n’en est pas une et qui fait suite à celle des yeux jaunes des crocodiles. J’ai été déstabilisée par le personnage de Stella dans un premier temps, j’ai aimé enchaîner les tomes et je serais bien allée refaire le portrait à Ray Valenti, un monstre comme il en existe tant, malheureusement.

     

    Y- Your latest book purchase – dernier achat

    La troisième fille d'Agatha Christie 

     

    Z- Zzz- snatcher book that kept you way up late – un livre qui vous a tenu évéillé très tard le soir

    Comme j’aime dormir, il faut que se soit un très bon roman policier alors peut-être La vérité sur l’affaire Harry Quebert que j’ai eu tant de mal à lâcher avant de l’avoir terminé.

    De votre côté, si vous avez envie de y répondre sur votre blog ou en video ( c'est un tag qui vient des booktubeuses ) , lanc 

  • 3 bonnes raisons d'aller voir Le nouveau stagiaire au cinéma

    Le nouveau stagiaire ( The intern en vo) est une comédie américaine de Nancy Meyers avec Robert De Niro et Anne Hathaway dans les rôles principaux.

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    A 70 ans, veuf et retraité, Ben Withetaker s’ennuie. Il a bien essayé de s’intéresser à diverses activités, il ressent un vide dans sa vie qui ne demande qu’à être comblé. Quand l’occasion se présente de devenir un stagiaire senior dans une nouvelle entreprise qui vend des vêtements sur internet, Ben tente sa chance et replonge avec délice dans le monde du travail. Il se retrouve affecté auprès Jules Ostin, la jeune patronne de la start-up qui ne sait comment gérer ce nouvel arrivant jusqu’à ce dernier fasse ses preuves et se rende indispensable.

    Voici mes 3 bonnes raisons d’aller le voir au cinéma :

    • C’est un film de Nancy Meyers.

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    Cette scénariste,  productrice  et réalisatrice ne peut pas vous être inconnue, elle a participé à de nombreuses comédies romantiques à succès comme Baby-Boom avec Diane Keaton en 1987 puis Tout peut arriver (2003)  avec la même actrice et Jack Nicholson  , The holiday (2006) avec Cameron Diaz et Kate Winslet ou Pas si simple (It’s complicated – 2009) avec Meryl Streep . A chaque fois ce sont des films avec héroïnes féminines fortes qui prennent leur vie en main et rencontrent l’amour, avec une belle photographie et des décors et costumes soignés qui les rendent bien identifiables. Cette fois-ci, New York est encore mis en avant et on ne peut rester insensible à cet aspect du film, c’est le genre de lieux où l’on aimerait vivre et travailler.

    • Le duo Anne Hathaway – Robert De Niro fonctionne très bien.

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    Leur talent n’est plus à démontrer mais on pouvait craindre que le courant ne passe pas et c’est au contraire, une réelle complicité qui se noue sous nos yeux. De Niro excelle dans ce rôle de retraité décalé dans une entreprise moderne, un homme droit et honnête comme on en fait plus et qui ouvre les yeux sur la difficulté pour une femme d’allier une vie professionnelle riche et une vie privée équilibrée. Sans être paternaliste pour autant, Ben apporte à Jules une stabilité bienvenue dans sa vie trépidante et va lui permettre de faire le point sur ses aspirations. Il est amusant de retrouver Anne Hathaway dans le rôle de la patronne alors qu’elle s’est fait connaître comme étant la stagiaire de la terrible Miranda Priestly ( Meryl divine Streep) dans le Diable s’habille en Prada.  Elle assure grave et on y croit.

     

    • Au délà des différences entre générations qui peuvent être amusantes mais restent anecdotiques , la complexité pour une femme de mener une vie professionnelle prenante tout en ménageant sa vie de famille, de mère et d’épouse est mise en avant.

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    Bien entendu, Jules vit dans un monde privilégié où les fins de mois ne sont pas difficiles et pour autant, qu’il est dur pour elle d’assumer sa place alors que son mari est père au foyer et que sa fille l’attend à la maison. Jules est une jeune femme comme tant d’autres qui essaie tant bien que mal de tout concilier et qui voit pourtant ses bases vaciller par l’expansion inattendue de sa petite entreprise devenue grande.  Ben (De Niro) regarde tout ça avec une sensibilité et une empathie bienvenue. Au fil des semaines, il comprend les sacrifices et obligations, le couple mis en danger et le soutien qu’il peut apporter à Jules. Cela reste très américain dans le fond , disons que la réflexion menée ici ne révolutionnera pas le monde mais j’ai toujours trouvé les héroines de Nancy Meyers en phase avec leurs époques et les aspirations des femmes. Dans Baby-Boom, Diane Keaton devait déjà gérer la question de la maternité alors qu’elle héritait d’une petite cousine inattendue qui venait contrarier ses plans de carrière et sa vie privée ( c’est l’un de mes films préférés, à revoir) . Ok, c’est du féminisme made in Hollywood mais traité avec légèreté, drôlerie et finesse. Mine de rien, Nancy soulève aussi le problème pour un retraité aujourd’hui de rester actif et combien cette période de la vie peut être délicate à gérer.

    D’ailleurs, c’est un film qui peut se voir en couple, je pense. Robert De Niro ne pourra que faire rire les hommes alors que les femmes s’identifieront à Jules.

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    L’ensemble est rythmé et au bout des deux heures, vous ressortirez le sourire aux lèvres , la tête pleine de bons moments. Très américain, je vous le disais (encore plus vrai en vo, il faut voir Hathaway avec sa fille et cet "optimisme" toujours un peu surprenant – elle en fait trois tonnes et pourtant ça passe, ma mère appelle ça " tes américaines toujours en train de crier " et elle n’a pas tort) et pourtant très réussi.

    Idéal pour la petite séance ciné qui vide la tête et que l’on reverra avec plaisir en dvd. 

     

     

    Deux billets de blogs à lire en anglais :

    Cup of Jo a rencontré Nancy Meyers

    Un billet de blog déco avec un parallèle entre les décors des films et l'intérieur de Nancy Meyers

  • Inventaire 07 - partie 2

    Parfois, rien ne vaut le calme d'une pause devant une série, surtout quand celle-ci est anglo-saxonne et en costumes.

    Et quelle jolie garde-robe pour

     

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    • Miss Fisher

     Cette troisième saison qui devrait arriver bientôt sur France 3, ne comporte que 8 épisodes qui raviront cependant les amis de Phryne ! A côté des enquêtes habituelles qui n’hésitent pas à aborder différentes thèmes qui à l’époque qui soulent la réflexion comme la condition féminine, la vie privée des personnages est explorée avec notamment, la visite d’un parent de la célèbre détective et la préparation du mariage de Dot. Qu’elle s’essaie à la magie ou qu’elle pilote un avion, notre héroïne n’hésite pas une seconde quand il s’agit de résoudre une enquête et de prendre soin des siens.

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    Toujours aussi dynamique, j’ai beaucoup aimé pouvoir l’apercevoir plus fragile avec un proche et qu’elle dévoile enfin ses sentiments dans le final. A noter qu’après cette courte saison, la rumeur parle d’un film ( à lire cet article en anglais ) l’an prochain qui servirait de conclusion.

     

    • Grantchester

     

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    La première saison qui comprend 6 épisodes a été diffusée, elle aussi sur France3 et sortira en dvd à la fin du mois joue la carte du rétro avec un retour dans les années 50, en Angleterre, dans la paroisse de Gtanchester où officie le jeune prête anglican, Sydney Chambers.

     

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    Dans ce monde d’après guerre qui marque les esprits et tourmente les âmes, Sydney est confronté aux soupçons d’une femme quant au prétendu suicide de son amant. Il s’en ouvre à l’inspecteur Geordie Keating qui s’il n’y prête guère attention dans un premier temps, se voit contraint de mener l’enquête avec Chambers. Un duo atypique se forme et va être amené à résoudre d’autres énigmes criminelles …

     

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    Si la série est portée par la personnalité de son héros, charmant,  résolument moderne pour son statut d’homme de foi qui doute terriblement de la justesse de ses actes au front, les seconds rôles sont très forts et créent une ambiance particulièrement drôle et attachante. Mrs Maguire sa gouvernante qui n’hésite pas à se montrer stricte et de mauvaise humeur, n’en est pas moins un soutien solide pour Sydney. Son amitié avec Amanda est aussi au centre de cette saison et petit à petit, se dresse le portrait d’une certaine Angleterre en pleine mutation, partagée entre ses traditions et leur respect et l’appel de la modernité et d’une certaine ouverture d’esprit …

    Son seul défaut est son petit nombre d’épisodes à l’image de Miss Fischer citée plus haut ou encore Downton Abbey mai on se consolera en apprenant que la saison 2 est actuellement en cours de tournage.

     Tout comme Miss Fisher, Grantchester est l'adaptation tv de romans de James Runcie qui n'ont pas encore été traduits mais j'ai tellement aimé la série que j'ai acheté le premier tome en anglais et compte bien découvrir la version papier du charmant Sydney.

     

  • Inventaire 07 - partie 1

    Le mois de juillet a été riche en lectures diverses et j'ai adoré enchaîner les romans.

    Ceux de Daphné du Maurier, à savoir ma relecture de Rebecca et mes découvertes de La maison sur le rivage et de La crique du français, feront l'objet d'un autre billet , Mon été avec Daphné #2.

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    • Fleurs sauvages de Kimberley Freeman, aux éditions Charleston (que j'ai eu la chance de gagner sur le blog de Coco )

     

    Deux destins de femmes fortes et courageuses : la première, Beattie Baxland avait bien des rêves quand elle a quitté l’Écosse, en 1929, avec son amant .

    La seconde, Emma Baxland-Hunter est la petite fille de Beattie. A Londres, elle est une danseuse étoile et consacre sa vie à sa passion. Jusqu’au jour où elle a un accident.

    Sur les pas de sa grand-mère, Emma va rejoindre Wildflower Hill,  découvrir le passé longtemps caché de son aïeule  et comment survivre aux plus terribles épreuves. Un roman passionnant qui  fait voyager ses lecteurs au plus profond des terres australiennes, à une époque où l’existence d’une femme est encore soumise à bien des conventions et préjugés. Dans la lignée du film Australia avec Nicole Kidman.

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    • Un printemps à la Villa Rose de Debbie Macomber (éditions Charleston)

     

    Veuve depuis peu, Jo Marie a repris la gérance d’une maison d’hôtes, à Cedar Cove. Elle accueille ses clients au sein d’un foyer chaleureux qui ne cesse de s’améliorer grâce à Mark, menuisier et homme à tout faire, devenu ami avec la jeune femme.

    Comme je le pointais avec le premier tome, là où le bas blesse, c’est avec les intrigues des personnes de passage qui, en trois jours seulement, voient leur situation s’arranger après parfois, des années de blessures. Que soit Annie qui découvre l’amour sous son nez ou Mary, atteinte d’un cancer qui retrouve son ex , Debbie Macomber manque de finesse pour rendre l’ensemble crédible. Reste Jo Marie qui doit faire son deuil de son mari mort au combat et le soutien maladroit de Mark.La bonne nouvelle, c’est que j’ai déjà lu la suite Une lettre en été et que Debbie rectifie le tir.

     

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    • Le bonheur côté pile de Seré Prince Halverson (Pocket)

    Dans un coin de Californie, Ella est heureuse de la vie qu’elle partage avec son mari Joe et ses enfants qu’elle élève comme les siens. Jusqu’à l’accident qui emporte Joe. En plus de sa peine, elle doit gérer le retour de la mère biologique des petits et la situation critique de l’épicerie familiale que son mari lui avait caché. Ella ne manque pas de courage et va affronter les épreuves et se battre.

    Ce premier roman sensible traite de la famille sous toutes ces formes. Comment vivre son deuil alors que tout rappelle l’être cher et son absence ? Comment relever la tête quand la femme qui a mis au monde ceux que vous considérez comme la prunelle de vos yeux , demande à faire partie de leur monde ? Comment garder les souvenirs et les traditions alors que l’entreprise ne demande qu’à progresser pour avancer ?

    Avec justesse, quoiqu’un peu facilement, l’auteure propose un petit roman d’été qui divertit.

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    • Entre mes mains, le bonheur se faufile d’Agnès Martin-Lugand (Pocket)

    Alors qu’elle est maintenant mariée et qu’elle s’ennuie dans son travail, Iris découvre que ses parents ont tout fait pour la détourner de sa passion pour la couture. Elle décide de suivre son envie et s’engage dans uns formation à Paris où, sous les conseils de Marthe, elle va se révéler.

    Intriguée par un article de presse qui présentait le fabuleux destin de l’auteure qui a abandonné sa profession de psychologue clinicienne pour l’écriture,  après le succès surprise de son premier roman Les gens heureux lisent et boivent du café, j’ai eu envie de tenter ma chance avec ce roman qui me laisse sur un avis mitigée. Toute la partie consacrée à la couture est passionnante, on ressent l’amour de l’héroïne pour les étoffes et la voir s’épanouir est un très bon côté du livre. Ce que je regrette, c’est la rapidité avec laquelle l’auteure met en place les intrigues et leurs résolutions. J’en ressors avec l’impression d’être frustrée par un manque d’émotions ce qui est dommage.

     

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    • Vaisseau fantôme et ombre noire, tome 5 des Cousins Karlsson de Katarina Mazatti ( Editions Thierry Mauguier)

    Véritables descendants suédois  du club des cinq, les cousins Karlsson me ravissent à chaque lecture. Chez leur tante Frida, sur une île, les quatre enfants sont livrés à eux-mêmes et s’en donne à cœur joie quand il s’agit de mener l’enquête. Avec  un thème différent selon les livres. Ici, l’écologie. A conseiller aux plus nostalgiques des aventures de Dagobert et sa bande et/ ou à glisser dans les mains du petit dernier.

     

     

    En juillet, j'ai aussi regardé deux saisons de deux séries mais ça, je vous le raconte demain ;). 

  • Mon été avec Daphné Du Maurier #1

    Après avoir dévoré l’excellente biographie Manderley for ever, de Tatiana de Rosnay, consacrée à Daphné du Maurier ( que je vous recommande comme LE livre de l’année tant la vie de l’auteure est passionnante et inattendue), j’ai eu envie de découvrir ces romans que je n’avais pas encore lus.

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    Comme j’ai la chance d’avoir une amie lectrice qui a eu la gentillesse de me prêter quelques exemplaires, j’ai commencé en juin la lecture de différents romans et passe un été avec Daphné, dévorant les livres, en puisant dans la bio les détails de leur rédaction.

    daphné du maurier,les oiseaux

     

    Au mois de juin, j'ai lu : 

                                                             

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    ¤ Les oiseaux (1952), dont la nouvelle du même nom inspira Alfred Hitchcock qui en fera la célèbre adaptation cinématographique, est un recueil très sombre, aussi mystérieux qu’angoissant qui explorent les recoins de l’âme humaine et qui frôle le fantastique. 

    Si Daphné a eu à subir, trop souvent,  cette image "romanesque", collée par son éditeur à la sortie de Rebecca, elle prouve ici qu’elle n’a pas peur d’aller plus loin dans la noirceur et chaque nouvelle est un bijou du genre. Le format court se prêtant particulièrement bien à un suspense qui enfle au fil de l’intrigue, la peur gagne le lecteur et l’ensemble est vraiment passionnant.

    J’ai particulièrement aimé Les oiseaux qui à partir d’un élément de notre vie de les jours, dresse le portrait d’une société quasi apocalyptique, rattrapée par cette nature qu’elle a si souvent maltraitée. Si l’intrigue se situe après la guerre, le texte n’a pas vieilli et conserve un caractère universel.

    Le pommier  est le récit subtil d’un homme récemment  veuf qui croit voir dans un arbre de son jardin, l’ombre de son épouse décédée …

    Le Vieux est à la lire absolument pour en saisir pleinement l’astucieuse chute !

    Enfin, Mobile inconnu lorgne du côté de l’intrigue policière qui peut rappeler celles d’Agatha Christie et qui pourtant, dans sa résolution, porte la touche Du Maurier.

    Ces nouvelles différentes et effrayantes éclairent d’un jour nouveau l’écriture de l’auteure et ses inspirations. Au-delà des thèmes développés, c’est tout le talent de Daphné du Maurier qui prend le lecteur à la gorge.

     

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    ¤ L’idée du bouc-émissaire  ( 1957) vient à Daphné du Maurier alors qu’elle est en France, pour des recherches pour un autre roman, en 1955.

    Elle flâne sur un marché lorsqu’elle croit reconnaître un ami de Tommy, son mari. Frappée par cet instant de confusion, elle réfléchit à cette image d’un homme qui rencontre par hasard son sosie et les conséquences qui pourraient découler de cette ressemblance fâcheuse … Elle choisit de placer son histoire en France, dans les lieux où ont vécu ses ancêtres. John, un professeur anglais, de passage en France rencontre son double français dans un bar. Le lendemain, ce dernier disparait, le laissant avec son chauffeur qui le prend pour le fameux Jean de Gué et l’amène vers le domaine et cette grande famille qui croit reconnaître le chef de famille. Si dans un premier temps, John s’amuse de cette nouvelle vie, il est rapidement dépassé par le caractère et le passé peu reluisants de Jean et s’il essaie de prendre la situation en main, il sera bien difficile pour lui de garder le secret …

    Pour les lecteurs d’aujourd’hui, le roman possède le charme rétro des années 50 , c’est peut-être même ce qui fait son charme. Cette famille est au cœur de sentiments forts, la belle image est sur le point de voler en éclats  car vie de Jean de Gué est une mascarade.  John réveille les passions et subit les répercussions des actes de son double, pendant la seconde guerre.

    Au-delà de son idée de départ, l’auteure va au près des sentiments humains et de ce qu'ils ont de plus noir. Si le lecteur est d’abord amusé par la situation et la crainte de voir John démasqué alors qu’il semble trouver une vague d’émotions qui semblent lui manquer dans sa vie anglaise, il est rapidement frappé par le drame qui se joue au sein du domaine.  

     

    A suivre : La crique du français, la relecture de Rebecca et La maison sur le rivage.