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  • Inventaire 04

    De l'utilité de faire des bilans ... Je pensais n'avoir pas beaucoup lu ni avoir été au cinéma et ce mois difficile pour le moral,  a été riche en bonnes choses !  

     

    J'ai lu ...

     

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    • Une autre idée du bonheur de Marc Levy (POCKET). Agatha a passé près de trente ans en prison et vient de s'évader. Lorsqu'elle croise la route de Milly dans une station-service, elle entraîne la jeune femme dans sa fuite sans lui révéler tout de suite de quoi il retourne. Chemin faisant et pendant cinq jours, elles se confient et opposent leurs visions de la vie :  Milly se rassure dans un quotidien aux jours semblables alors qu'Agatha veut vivre intensément ...

    En ajoutant cette touche d'histoire américaine contemporaine méconnue, l'auteur capte son lecteur et rend ce road-movie décalé et captivant. Le dénouement est touchant mais il m'a été difficile de réellement m'attacher aux héroïnes.

     

    Comme j'ai particulièrement aimé les trois romans suivants, je souhaite leur consacrer plus que quelques lignes, ils feront donc l'objet d'un billet, chacun.

     

     

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    • Le mois le plus cruel de Louise Penny ( Actes Sud, Babel noir)

     

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    • Manderley for ever de Tatiana de Rosnay (Albin Michel)

     

     

     

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    • Emma ou les aventures d'une jeune femme frivole d'Alexander McCall Smith

     

     J'ai vu ...

     

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    • Shaun le mouton (réalisé par : Mark Burton etRichard Starzac) est un petit bijou de simplicité et de légèreté. Le plaisir se cache dans les détails des personnages et décors, de la campagne à la ville, tout est soigné et ce film sans paroles se suit avec intérêt. C'est le genre de réalisation qui plait à tous, les références contemporaines nombreuses combleront les plus grands.

     

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    • En équilibre de Denis Dercourt, avec Cécile De France et Albert Dupontel. Inspiré d'une histoire vraie.

    A la suite d'un accident sur un tournage, Marc, cascadeur équestre est devenu paraplégique. Il fait la connaissance de Florence,  experte en assurances qui elle, a abandonné le piano étant plus jeune. Cette rencontre va bouleverser leurs existences . Loin des clichés, avec des acteurs touchants de sincérité, tout devient possible. A l'image de la force de vie du personnage principal. Il manque peut-être un petit je ne sais quoi de plus dans la dernière partie pour emporter encore un peu plus le spectateur.

     

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    • Indian Palace , suite royale réalisé par John Madden avec Maggie Smith, Judy Dench, Bill Nighy , Dev Patel et Richard Gere.

    Voir le premier opus est un plus mais ce second volet peut aussi être abordé comme un film indépendant. L'hôtel Marigold a la particularité d'héberger de nombreuses personnes à la recherche d'une retraite heureuse et enjouée en Inde. Ses directeurs, le jeune et dynamique Sonny et Muriel Donnelly songent à agrandir leur établissement. Ils partent en quête de partenaires financiers et attendent la visite d'un inspecteur anonyme tout en préparant le mariage de Sonny avec Susaina. Lorsqu'un client américain arrive à l'hôtel, le jeune homme voit en lui cet inspecteur qu'il faut charmer à tout prix et déploie des trésors d’imagination pour le satisfaire...

    Le casting anglais 5 étoiles, l'énergie débordante de Dev Patel et la présence clin d'oeil de Mr Gere font de cette comédie, un dépaysement complet. Le spectateur plonge au coeur de Bollywood avec de (trop peu nombreux passages dansés) et se retrouve entrainé dans ce feel-good movie qui remplit parfaitement son rôle, oubliés les problèmes du quotidien, le Marigold hôtel est là pour vous divertir ! Le regard sage et vieillissant de Maggie Smith apporte une émotion surprenante dans un décor aussi exotique et nous questionne sur la vie et le temps qui passe. C'est un coup de coeur pour moi, comme l'histoire de ours devenu anglais Paddington, revu en dvd qui me ravit toujours autant et qui garde l'essence des livres de Michael Bond.

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    J'ai dévoré ...

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    • Les deux saison de la série Broadchurch - une pépite britannique encore une fois qui nous plonge dans une intrigue policière dans une petite ville côtière où l’assassinat du jeune Danny Latimer pèse sur l'ensemble de la population. Parfaitement maîtrisé en première saison, le sujet ne s'épuise pas dans la seconde avec le procès du coupable et se paie même le luxe de rebondir assez adroitement avant une troisième saison prévue l'an prochain. J'en parlais déjà ici et là aussi, c'est un gros coup de coeur que je vous recommande plus que chaudement.
  • Sunday #17

    Voilà deux ou trois choses que je pose ici, en vous souhaitant une bonne soirée de dimanche soir...

     

    diglee,flow

     

    • Cette semaine, mon blog a eu 9 ans et je n'en reviens pas. Ces deux dernières années, j'ai été moins assidue, je le reconnais.

    J'aimerais trouver l'équilibre entre une vie bien remplie au quotidien et mes envies de partages, de mes lectures notamment. Certaines notes me semblent avoir été écrites par une autre,  faire un peu de tri ne serait pas superflu mais je suis heureuse d'avoir ce petit coin de net qui a apporté tant de jolies choses dans ma vie. A mes fidèles lectrices, du fond du coeur, merci. Certaines sont là depuis les débuts et j'en suis encore plus touchée. Pour relire ma première note, c'est par ici .

     

    • L'illustratrice Diglee a partagé une note sur son blog sur les femmes de lettres et le fait qu'elles soient si pu présentes lors de ses études et elle a découvert, qu'en 13 ans, aucune femme n'a été au programme du bac de terminales littéraires (contre 32 hommes) !

    Pourquoi leur donner si peu de place ? D'une manière générale, est-ce qu'accorder de l'importance au sexe d'un auteur fait partie de mes critères pour choisir un livre ? Est-ce que choisir de lire des femmes serait devenu un acte quasi militant ? Les questions se bousculent et sont nombreuses. En regardant d'un peu plus près mes lectures passées, je m’aperçois que les femmes ont une place importante, notamment dans les romans policiers, un genre qui a longtemps privilégié les hommes . Ce n'est pas, à priori,  un choix conscient, j'aime leur plume et peut-être leur vision des choses, plus psychologique si l'on reste dans le domaine des intrigues criminelles. Elles n'ont pas peur d'aller au près des motivations les plus sombres de l'être humain. Cependant, je ne peux limiter la littérature féminine à un cliché et le débat est vaste et passionnant. Quel est votre rapport aux femmes de lettres ? Revendiquez-vous d'en lire plus que leurs confrères masculins ?

     

    • Toujours un peu de lecture avec le numéro 2 du nouveau magazine Flow ! Délicieuse revue ovni, unique dans son genre, ce bimestriel s'adresse aux amoureux du papier et de la création. Résolument positif, ce féminin propose deux cadeaux ( ce mois-ci un semainier et des autocollants) , des illustrations modernes à détacher, avec des articles positifs sur la vie de la femme, de la nécessité de prendre du temps pour soi à la découverte d'univers déco par exemple. Ok, il y a un petit coté "bobo" mais qu'est ce que ça fait du bien de lire un contenu plus riche que le dernier régime à la monde ou les interviews complètement décalées d'actrices qui vivent une vie rêvée ... Ce second numéro est encore mieux que le premier, je le savoure, quelques pages par jour ...

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  • Broadchurch : qui a tué Danny Latimer ?

    La semaine dernière a été difficile pour moi, j'étais déprimée, j'arrivais moins à me concentrer sur les tâches à accomplir, je trainais les pieds en me levant le matin ...

    Dans ces cas-là, je sais qu'il faut que j'arrive à me changer les idées pour éviter de ruminer même si l'envie n'est pas là au départ ( comprendre " je resterais bien sous ma couette, en boule, dans mon pyjama préféré") et la rediffusion de la saison 1 de Broadchurch sur France 2 (et donc disponible en replay) a été ma bouffée d'air .

    Il y a de grandes chances que vous connaissiez la série, que vous ayez même vu la saison 2 mais si par hasard, ce n'est pas le cas, suivez mon conseil et jetez-vous sur le coffret dvd de la première saison (la suivante suivra en mai).

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    Broadchurch est une petite ville cotiére (et fictive), en Angleterre.

    Un coin tranquille au bord des falaises, où chacun connaît son voisin. Sur la plage, la découverte du corps sans vie du jeune Danny Latimer (11 ans)  provoque une onde de choc au sein de la petite communauté et nous suivons l'enquête auprès d'Alec Hardy, un inspecteur nouvellement affecté dans la région et de Ellie Miller, proche de la famille Latimer et qui espérait le poste de son collègue.

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    Avec toute la finesse que l'on connaît et que l'on aime retrouver dans les bonnes fictions anglaises, l'ensemble prend le temps d'approfondir tous les aspects possibles d'un tel crime, de la réaction de la famille Latimer, aux premiers soupçons au sein de la population, du voisin qui devient tout à coup suspect, des motivations du tueur à la terrible rumeur qui fait trembler le village. Tout n'est pas parfait et la police va se perdre sur des pistes erronées mais tout cela amène le téléspectateur à vraiment s'imprégner de l'intrigue et de l’atmosphère sombre et pesante qui se dégage de ces épisodes. Car c'est certainement de là que la série tire sa force, 8 petits épisodes par saison pour résoudre un arc narratif dense et prenant. La première saison se concentre sur l'enquête et la seconde qui est diffusée sur France 2 depuis lundi dernier, suit le procès.

     

    A l'image des meilleurs romans policiers, il est quasiment impossible d'imaginer le dénouement et l'on se retrouve complètement happé parce qui se passe à l'écran. L'interprétation des acteurs rajoute à la qualité de la série qui surprend, avec un thème pourtant maintes fois abordé.

    L'ombre d'Agatha Christie plane sur Broadchurch où je ne m'y connais pas ...

  • Magic in the moonlight

    Magic in the moonlight se passe dans les années 20, sous le soleil de la côte d'Azur où de riches anglais élisent domicile aux beaux jours. L'une de ces familles,  de la Riviera héberge Sophie Baker, une américaine qui se prétend médium . Pressentant l'escroquerie, Howard Burkan fait appel à son ami, le  fameux magicien Wei Ling Soo alias Stanley Crawley pour démasquer la jeune femme.

    Persuadé de pouvoir mettre un terme aux agissements de Miss Baker , Stanley est si confiant et sûr de lui qu'il ne se rend pas compte que la magie opère déjà ...

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    Alors, il est comment ce nouveau( film de) Woody Allen ?

    Pétillant comme du champagne . Plein de fantaisie. Drôle. So british. Espiègle. Romantique. Magique (forcément) . Attachant. Classique et délicieusement rétro. Divertissant. Parlera aux fans de Woody comme aux petits nouveaux ...

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    Après Blue Jasmine, le réalisateur américain nous propose une comédie légère et bien construite, qui mélange habillement philosophie et magie. Si Colin Firth se glisse parfaitement dans son rôle de gentleman sarcastique, Emma Stone est adorable et convaincante. Il est recommandé de le voir en VO bien évidemment, pour savourer l'accent de Firth en plus de son regard qui fera fondre plus d'une lady...

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    L'intrigue et le casting ainsi que les choix de l'époque et du lieu en font mon coup de cœur de ce mois d'octobre.

     

     

    Magic in the moonlight de Woody Allen (2014) avec Emma Stone et Colin Firth.

  • Une question de point de vue

    Pendant longtemps, je n’ai pas aimé la Grande Ville.

    Parce que je n’avais pas eu le choix, parce que j’y étais née mais que j’avais pris racine ailleurs, parce que je la connaissais de loin, comme une touriste qui retournait à son part d’attache et que tout mon corps réclamait la pluie et les personnes d’une autre région. Je n’avais pas envie de tisser de liens avec elle.

    Et puis, trop de monde, trop de rues, trop de chemins que je ne pouvais pas suivre.  Elle me renvoyait à la figure tout ce que je n’arrivais plus à faire, je la détestais de ne pas être plus douce avec moi. Agoraphobie, j'écris ton nom.

    La Grande Ville est toujours immense et angoissante mais elle a aussi fière allure dans la lumière de l’automne, lorsque mon bus traverse les ponts et rejoint le centre. J’aime ses immeubles, son style. Elle devient plus familière, moins oppressante. Je commence à m’imaginer en arpenter les quartiers, petit à petit. Avec du temps, de l’entrainement. Je pense aux mois de l’hiver où je pourrais affronter le froid, bien emmitouflée dans mon manteau et mon écharpe puis me réfugier dans un salon de thé douillet et accueillant. Je me fixe des mini objectifs. Je vais au cinéma en plein centre, une fois par semaine et me désole que le mois de novembre soit moins riche de ce côté-là.

     

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    Illustration Kanako pour My Little Lyon

     

    Je ne dis pas que je l’aime.

     

    Mais je me dis que je ne la déteste pas.