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Miss Phryne Fisher

  • Meurtre en musique de Kerry Greenwood

    Avec le retour de la série Miss Fisher enquête , le dimanche soir sur France 3 (épisodes disponibles en replay sur le site de pluzz.tv), c’est l’occasion de se pencher sur les romans de Kerry Greenwwod qui sont à l’origine de cette adaptation.

    20 volumes sont disponibles  en version originale alors qu’en France, les 5 premiers livres ont été publiés par 10/18 en 2006. On peut les retrouver du côté des livres d’occasions  mais les prix sont très variables. Au moment de la diffusion de la première saison, j’ai pu trouver Cocaïne et tralala que j’ai chroniqué ici, Crime au moulin vert et Un train pour Ballarat, mon préféré.   

    Depuis le succès de la série en France, City éditions a repris la publication en grand format avec Meurtre en musique qui correspond au dernier tome paru des aventures de détective australienne. On peut s’étonner d’une telle stratégie mais voyons le bon côté des choses, Phryne est de retour !

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    Lorsqu’un chef d’orchestre est retrouvé assassiné, une partition enfoncée dans la gorge, l’inspecteur Jack Robinson fait appel à son amie, cette chère Miss Fisher pour interroger les collègues de la victime . La charmante détective a la surprise de voir apparaître une ancienne conquête accompagnée d’un mystérieux mathématicien froid et distant qui semble être la cible d’un attentat. Armée de son courage, de son esprit de déduction et d’un revolver dans sa jarretière, Phryne va affronter les théories de cet homme prétentieux et déjouer les sombres plans du tueur, secondée bien entendu par sa joyeuse équipe.

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    Si quelques détails sont inattendus comme la présence d’un nouveau personnage introduit certainement, dans un roman précédent , nous retrouvons avec plaisir l’ensemble de la bande qui entoure Phryne : de Dot, sa fidèle amie et dame de compagnie à Mr Butler, tous interviennent d’une manière ou d’une autre, dans la résolution de cette nouvelle affaire. Le passé refait surface avec le retour de son amant et nous découvrons alors la courageuse Phryne, en France, lors de la première guerre mondiale. Les souvenirs de cette dernière permettent de mieux cerner notre extravagante héroïne et de comprendre comment cette guerre a projeté les femmes en première ligne et donc aidé à leur émancipation.

    Le rythme de l’intrigue est soutenu, on ne s’ennuie pas une seconde et les précisions concernant les détails historiques et vestimentaires sont un réel plus, on se plonge sans souci dans ce roman en espérant pouvoir en dévorer beaucoup d’autres.

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    Si vous aimez la série, vous allez adorez retrouver ce qui fait son charme. Et si vous ne connaissez pas l'adaptation tv, vous lirez une bonne intrigue qui pétille et qui vous donnera envie de vous précipiter sur le coffret dvd de la première saison !

    Meurtre en musique (murder in Mendelssohn)  de Kerry Greenwood, City éditions 2013.

  • Le mois dernier ... {1}

    Parce que le mois d’avril a été plutôt chargé en bonnes choses, j’ai envie de partager avec vous un résumé de ce mois, en espérant que cela devienne un rendez-vous régulier :

    Ce mois-ci, j’ai revu :

     

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    • La couleur des sentiments avec Viola Davis, Octavia Spencer et Emma Stone et qui propose, une très bonne adaptation du roman de Kathryn Stockett et ce n’était pas gagné mais tout est bien reconstitué. On savoure les charmes du Sud et des années 60, on se passionne pour la vie des domestiques noires et on se révolte contre les idées archaïques qui sévissent encore dans l’esprit de certaines familles blanches. Emma Stone est parfaite dans le rôle de Skeeter et la relation avec sa mère, interprétée par Allison Janney est particulièrement bien traitée, entre amour et colère, rires et larmes. Un film que j’aime beaucoup et qui devrait vous donner envie de lire le beau roman de Kathryn Stockett, si ce n’est déjà fait.

     

     

    Au ciné, j’ai vu ( 4 films en 2 mois, je ne me reconnais pas ;)) :

     

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    • Dans l’ombre de Mary : la promesse de Walt Disney  (de John Lee Hancok) qui nous propose de revenir sur la création du film Mary Poppins et la relation entre son auteure, Pamela Lyndon Travers et Mr Disney qui mettra près de vingt à la convaincre de lui céder les droits pour une adaptation cinématographique. Derrière les exigences de la romancière se cachent un attachement profond à des personnages inspirés de sa propre enfance.  Si Tom Hanks s’adapte très bien à son personnage, c’est la formidable performance d’Emma Thompson que je retiens. Une de ces bulles hors du temps qui font du bien. A consommer sans modération.

     

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    • Les yeux jaunes des crocodiles de Cécile Telerman, l’adaptation du roman du même nom de Katherine Pancol, succès en libraires avec les tomes suivants de cette trilogie (qui se prolonge un peu via Muchachas, le petit dernier de l’auteure). J’appréhendais la mise de l’écran de cette histoire de sœurs que tout oppose et qui vont voir leurs univers basculer, suite à un mensonge commun et je n’ai pas été déçue ! On peut chipoter sur le casting qui est différent de l’image des personnages que l’on peut avoir mais ce n’est pas le plus important pour moi et Julie Depardieu se révèle surprenante de justesse dans ce rôle de femme si assurée. Ses échanges avec sa « peste » de fille Hortense ( la jeune Alice Isaaz) font partie des meilleurs moments du film. Avec les passages de Patrick Bruel. Quand même. Malheureusement le film n’a pas l’air de rencontrer son public et je doute qu’une suite soit tournée mais je croise tout de même les doigts tant j’ai été conquise par cette version (qui va certainement ramener de nouveaux lecteurs vers la saga).

     

    Pour continuer avec les sorties ( parce que c’est quand même une grande nouveauté pour moi), je suis allée au festival Quais du polar, à Lyon. Imaginez trois jours de conférences, et dédicaces notamment autour du roman policier dans un joli cadre en plein centre-ville. Pour les 10 ans de la manifestation, j’ai sélectionné ce qui m’intéressait le plus parmi la programmation et j’ai rencontré la suédoise Camilla Läckberg , lors de sa séance de signatures, le vendredi puis suivi sa conférence, Une heure avec … , le lendemain et c’était passionnant ! Malgré la foule (inévitable), j’ai adoré ces deux événements (trop courts) qui représentaient une première pour moi. Je vous prépare un billet spécial à ce sujet.

     

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    J’ai donc relu

    • La princesse des glaces de Camilla Läkcberg (et convaincu au moins une personne de se mettre à lecture des romans, ce dont je suis ravie) et j’ai été agréablement surprise de re-découvrir ce qui constitue la base de la saga. En effet, dès ce premier tome, tout ce qui fait le succès des livres est déjà là : les personnages d’Erica Falck et Patrik, Fjällbacka et ses environs, mises à mal par un meurtre commis au sein de la petite communauté et qui trouve ses racines dans le passé. 

     

    J’ai aussi lu :

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    • Muchachas de Katherine Pancol : bienvenue à Stella et Léonie, de nouveaux personnages tellement malmenés par la vie qui mérite bien une chronique à elles seules mais globalement, j’ai été à la fois ravie et surprise par le procédé de la romancière qui consiste à utiliser les personnages connus de la famille Cortès (la même que dans la trilogie précédente dont Les yeux jaunes font partie) pour introduire à la fois une nouvelle intrigue et d’autres tomes.

     

    • Cher Mr Darcy d’Amanda Grange, une austenerie de plus pour l’anglaise qui reprend ici, le fameux Orgueil et préjugés de son aieule pour nous livrer un roman épistolaire, qui, s’il remplit bien sa fonction qui consiste à nous faire revivre l’œuvre originale, présente tout de même quelques invraisemblances: je doute que les services postaux aient été aussi rapides à l’époque (du jour au lendemain) et certains passages semblent hors de propos. Néanmoins, une lecture plaisante.

     

    • A l’encre russe de Tatiana De Rosnay qui a été ma déception du mois : je n’ai pas retrouvé le rythme et " l’accroche "des romans précédents . L’auteure souhaitait pourtant s’appuyer sur sa propre histoire et étonnement, j’ai eu beaucoup de mal avec le personnage principal, Nicolas Kolt. J’en ai parlé avec ma chère bibliothécaire qui a reçu de nombreux avis semblables au mien. Dommage.

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    •  Meurtre en musique de Kerry Greenwood chez City : une nouvelle aventure de l'honorable Miss Fisher en français ! Ce qui vaut bien un billet spécial mais vous savez que je ne peux résister à ce personnage que j'aime beaucoup depuis la série .

    Coté séries, j’ai vu peu de choses et mes rendez-vous sont liés à la diffusion tv de :

    • la nouvelle saison d’Alice Nevers, le juge est une femme, avec Marine Delterme et Jean Michel Tinivelli, mon guilty pleasure français. Avec le temps, la série a évolué, les enquêtes sont plus fouillées et la vie privée des personnages a enfin pris toute cette importance. Oui mais voilà qu’elle est mouvementée cette année et je ne sais pas encore si j’apprécie tous ces rebondissements…
    • Le vendredi soir, c’est Candice Renoir (saison 2) et je ne sais pas si c’est parce que la série n’est qu’à sa deuxième saison mais sa fraicheur fait plaisir.  Candice a quelque chose de Bridget Jones . Entre son ex, son amant , ses enfants, son travail et son régime, on ne s’ennuie pas !

     

    NB: je rencontre quelques difficultés à insérer les images dans ce billet, j'arrange ça, dès que possible.

     

    Et vous, quels sont vos coups de coeur du mois ? Votre dernier roman lu/film vu ?

  • Cocaïne et tralala de Kerry Greenwood

    Après avoir eu un énorme coup de coeur pour Miss Fisher ( souvenez-vous, j'en parle ici- derniers épisodes diffusés ce soir, sur France 3 ) , j'ai eu envie de découvrir le livre qui a inspiré la série. Malheureusement , les romans de Kerry Greenwwod ne sont plus édités chez 10/18 et j'ai du me tourner vers le marché d'occasion, sur le net.

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    Via mon compte instagram.

     

    Cocaïne et tralala, en voilà un titre qui aurait pu, à lui tout seul, exciter ma curiosité ! Fidèle au premier épisode de la série, nous retrouvons l'honorable Phryne Fisher à son arrivée en Australie où elle vient enquêter, à la demande d'un Colonel, sur sa fille récemment mariée qui présente des périodes de maladies extrêmes qui ne sont jamais aussi forts que lorsqu'elle est séjourne auprès de son mari.

    Phryne, chargée de mettre les choses au clair, est accompagnée par sa fidèle amie, le docteur Mac et va petit à petit, réunir autour d'elle, sa fine équipe qui va la soutenir dans sa nouvelle activité, qui s'oriente rapidement vers un trafic de drogue ...

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    Parce que l'héroine est aussi indépendante et libérée (dans les années 20, il est rare pour une femme d'être aussi libre, dans sa vie) l'intrigue ne souffre d'aucun temps mort et on se plait à découvrir le contexte historique de ces folles années, des avancées technologiques à la mode, absolument divine en passant par l'émancipation des femmes et leur place (grandissante) dans cette société d'après-guerre.

    Si l'auteure s'attarde parfois à décrire la garde-robe de Miss Fisher ou souligner ses choix, ce n'est que pour marquer son personnage dans son époque et nous présenter une héroine délicieusement attachante et intrépide ! On ne s'ennuie pas avec Miss Fisher et si l'adaptation tv se permet quelques libertés par rapport aux livres ( en partie dans le physique des personnages secondaires), les scénaristes ont su garder intacte cette ambiance si particulière pour nous proposer un show qui n'est pas sans nous rappeler  quelques aspects des inverstigations so bristish d'Hercule Poirot ou Miss Marple ( Kerry Greenwood n'était pas Agatha Christie, au final).

    Classique et efficace, ce premier tome agréablement rétro, a le mérite de nous présenter Miss Fisher et ses acolytes en nous donnant rendez-vous pour d'autres aventures, en compagnie de cette détective, décidement peu ordinaire !

     

    Cocaïne et tralala, Kerry Greenwood, aux éditions 10/18 (2006)