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Ce qui me touche

  • De tout et de rien

    Depuis un mois, et malgré mes efforts, le doute est là.

    Il s'insinue dans mes pensées au moment où je m'y attends le moins et vient ronger ma belle confiance. Une épée de Damoclès dont tout le monde se passerait bien et qui réveille la nuit, quand tout est sombre.

    J'aimerais pouvoir avancer le temps jusqu'à vendredi et être rassurée sur l'état de santé de ma mère.

    En attendant, je me change les idées et essaie de me réconforter avec un rien comme :

    • Le jour qui est levé quand j'ouvre mes volets, le matin
    • Le soleil qui fait du bien ( quand il est là, bien entendu) et cette première pause en terrasse pour boire un coca, les Ray-ban sur le nez
    • Un siège libre dans le bus
    • Essayer une nouvelle recette et la réussir
    • Colin Firth , en version originale sur grand écran
    • Le blog Crayon d'humeur  découvert il y a peu et que j'aime déjà beaucoup
    • Ces quelques minutes de coloriage
    • Le roman que j'aimerais lire lentement pour pouvoir rester avec, plus longtemps
    • L'envoi des mails en attente, qui soulage
    • Le petit carnet acheté au détour d'un rayon à Monoprix
    • Recevoir une vraie carte
    • Un épisode d'Arabesque 

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    Et c'est déjà pas si mal ...

  • Le mois dernier ... {1}

    Parce que le mois d’avril a été plutôt chargé en bonnes choses, j’ai envie de partager avec vous un résumé de ce mois, en espérant que cela devienne un rendez-vous régulier :

    Ce mois-ci, j’ai revu :

     

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    • La couleur des sentiments avec Viola Davis, Octavia Spencer et Emma Stone et qui propose, une très bonne adaptation du roman de Kathryn Stockett et ce n’était pas gagné mais tout est bien reconstitué. On savoure les charmes du Sud et des années 60, on se passionne pour la vie des domestiques noires et on se révolte contre les idées archaïques qui sévissent encore dans l’esprit de certaines familles blanches. Emma Stone est parfaite dans le rôle de Skeeter et la relation avec sa mère, interprétée par Allison Janney est particulièrement bien traitée, entre amour et colère, rires et larmes. Un film que j’aime beaucoup et qui devrait vous donner envie de lire le beau roman de Kathryn Stockett, si ce n’est déjà fait.

     

     

    Au ciné, j’ai vu ( 4 films en 2 mois, je ne me reconnais pas ;)) :

     

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    • Dans l’ombre de Mary : la promesse de Walt Disney  (de John Lee Hancok) qui nous propose de revenir sur la création du film Mary Poppins et la relation entre son auteure, Pamela Lyndon Travers et Mr Disney qui mettra près de vingt à la convaincre de lui céder les droits pour une adaptation cinématographique. Derrière les exigences de la romancière se cachent un attachement profond à des personnages inspirés de sa propre enfance.  Si Tom Hanks s’adapte très bien à son personnage, c’est la formidable performance d’Emma Thompson que je retiens. Une de ces bulles hors du temps qui font du bien. A consommer sans modération.

     

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    • Les yeux jaunes des crocodiles de Cécile Telerman, l’adaptation du roman du même nom de Katherine Pancol, succès en libraires avec les tomes suivants de cette trilogie (qui se prolonge un peu via Muchachas, le petit dernier de l’auteure). J’appréhendais la mise de l’écran de cette histoire de sœurs que tout oppose et qui vont voir leurs univers basculer, suite à un mensonge commun et je n’ai pas été déçue ! On peut chipoter sur le casting qui est différent de l’image des personnages que l’on peut avoir mais ce n’est pas le plus important pour moi et Julie Depardieu se révèle surprenante de justesse dans ce rôle de femme si assurée. Ses échanges avec sa « peste » de fille Hortense ( la jeune Alice Isaaz) font partie des meilleurs moments du film. Avec les passages de Patrick Bruel. Quand même. Malheureusement le film n’a pas l’air de rencontrer son public et je doute qu’une suite soit tournée mais je croise tout de même les doigts tant j’ai été conquise par cette version (qui va certainement ramener de nouveaux lecteurs vers la saga).

     

    Pour continuer avec les sorties ( parce que c’est quand même une grande nouveauté pour moi), je suis allée au festival Quais du polar, à Lyon. Imaginez trois jours de conférences, et dédicaces notamment autour du roman policier dans un joli cadre en plein centre-ville. Pour les 10 ans de la manifestation, j’ai sélectionné ce qui m’intéressait le plus parmi la programmation et j’ai rencontré la suédoise Camilla Läckberg , lors de sa séance de signatures, le vendredi puis suivi sa conférence, Une heure avec … , le lendemain et c’était passionnant ! Malgré la foule (inévitable), j’ai adoré ces deux événements (trop courts) qui représentaient une première pour moi. Je vous prépare un billet spécial à ce sujet.

     

    katherine pancol,camilla läckberg

    J’ai donc relu

    • La princesse des glaces de Camilla Läkcberg (et convaincu au moins une personne de se mettre à lecture des romans, ce dont je suis ravie) et j’ai été agréablement surprise de re-découvrir ce qui constitue la base de la saga. En effet, dès ce premier tome, tout ce qui fait le succès des livres est déjà là : les personnages d’Erica Falck et Patrik, Fjällbacka et ses environs, mises à mal par un meurtre commis au sein de la petite communauté et qui trouve ses racines dans le passé. 

     

    J’ai aussi lu :

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    • Muchachas de Katherine Pancol : bienvenue à Stella et Léonie, de nouveaux personnages tellement malmenés par la vie qui mérite bien une chronique à elles seules mais globalement, j’ai été à la fois ravie et surprise par le procédé de la romancière qui consiste à utiliser les personnages connus de la famille Cortès (la même que dans la trilogie précédente dont Les yeux jaunes font partie) pour introduire à la fois une nouvelle intrigue et d’autres tomes.

     

    • Cher Mr Darcy d’Amanda Grange, une austenerie de plus pour l’anglaise qui reprend ici, le fameux Orgueil et préjugés de son aieule pour nous livrer un roman épistolaire, qui, s’il remplit bien sa fonction qui consiste à nous faire revivre l’œuvre originale, présente tout de même quelques invraisemblances: je doute que les services postaux aient été aussi rapides à l’époque (du jour au lendemain) et certains passages semblent hors de propos. Néanmoins, une lecture plaisante.

     

    • A l’encre russe de Tatiana De Rosnay qui a été ma déception du mois : je n’ai pas retrouvé le rythme et " l’accroche "des romans précédents . L’auteure souhaitait pourtant s’appuyer sur sa propre histoire et étonnement, j’ai eu beaucoup de mal avec le personnage principal, Nicolas Kolt. J’en ai parlé avec ma chère bibliothécaire qui a reçu de nombreux avis semblables au mien. Dommage.

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    •  Meurtre en musique de Kerry Greenwood chez City : une nouvelle aventure de l'honorable Miss Fisher en français ! Ce qui vaut bien un billet spécial mais vous savez que je ne peux résister à ce personnage que j'aime beaucoup depuis la série .

    Coté séries, j’ai vu peu de choses et mes rendez-vous sont liés à la diffusion tv de :

    • la nouvelle saison d’Alice Nevers, le juge est une femme, avec Marine Delterme et Jean Michel Tinivelli, mon guilty pleasure français. Avec le temps, la série a évolué, les enquêtes sont plus fouillées et la vie privée des personnages a enfin pris toute cette importance. Oui mais voilà qu’elle est mouvementée cette année et je ne sais pas encore si j’apprécie tous ces rebondissements…
    • Le vendredi soir, c’est Candice Renoir (saison 2) et je ne sais pas si c’est parce que la série n’est qu’à sa deuxième saison mais sa fraicheur fait plaisir.  Candice a quelque chose de Bridget Jones . Entre son ex, son amant , ses enfants, son travail et son régime, on ne s’ennuie pas !

     

    NB: je rencontre quelques difficultés à insérer les images dans ce billet, j'arrange ça, dès que possible.

     

    Et vous, quels sont vos coups de coeur du mois ? Votre dernier roman lu/film vu ?

  • Happy 36th

    Hier, j'ai fêté mon anniversaire.

    Et s'il y a bien une chose que je veux retenir de l'année passée, c'est que je suis plus forte que je ne le pense. J'ai vécu des situations difficiles, des moments très tristes avec la maladie de ma grand-mère ou d'autres, très angoissants, liés à mon agoraphobie en me confrontant à divers exercices que j'évitais alors soigneusement, depuis longtemps.

    Et j'ai tout affronté.

    Je ne me suis pas écroulée.

    J'ai eu de la peine, j'ai eu peur, j'ai eu des doutes, j'ai été en colère. J'ai eu envie de tout envoyer valser. 

    Au pied de la montagne, il y a des jours où je n'ai pas pu.

    Mais j'y suis toujours retournée, j'ai pris mon courage sous le bras et fait taire mes pensées négatives. J'ai cherché la motivation, le petit truc encourageant qui fait se lever le matin. J'ai appris à accepter d'être en difficulté pour mieux avancer.

    J'ai découvert que j'étais capable de beaucoup, je me suis étonnée. Comme ce samedi.

    Alors si le chemin est encore long, s'il me faut encore relever les manches, je prends le temps de savourer cet instant délicieux où je me sens bien, à ma place. Je me complimente, je me souris, je me dis "ma grande, tu as réussi".

    La suite ? On verra bien. Chaque chose en son temps.

  • Sunday #15

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    Février a été très sombre, ma grand-mère a été hospitalisée en urgence dès le premier jour du mois et très vite, nous avons tous compris que nous avions franchi un nouveau palier dans l'évolution de la  maladie qui la ronge, depuis une dizaine d'années.

    Je ne veux pas rentrer dans les détails mais ce qui me rend le plus triste, c'est que l'on ne sait pas comment cela va évoluer. Pour le moment, ça va, à peu près.

    Malgré tout, il y a des petits moments qui font du bien, comme ce jeudi soir, à regarder Le discours d'un roi, dans sa chambre, à la maison. Oubliés le lit médicalisé, le passage des infirmiers et les soins, pour quelques heures.

    Et des fleurs jaunes pour redonner du soleil, à ses journées.

     

    Pour me changer les idées, je vais reprendre un peu le blog et espère vous retrouver bientôt.

  • Revoir tout ca

    S'il y a bien une chose sur laquelle, j'aimerais m'améliorer cette année, c'est l'affirmation de soi.

    Ce truc invisible et bien utile qui permet d'être en accord avec ce que l'on pense, vraiment, à l'intérieur.

    Hier, j'ai tenté un truc un peu fou, j'ai poussé la porte de la parfumerie. Bien décidée à m'acheter mon fond de teint Clinique qui me convient si bien, j'y suis allée sûre de moi.

    Erreur. Ne jamais baisser la garde dans une parfumerie.

    Les vendeuses, sous des apparences souriantes et avenantes ( comment font-elles pour être toujours aussi bien maquillées ? Sont-elles humaines ? ) guettent la moindre petite hésitation pour s’engouffrer dans la brèche et nous faire sentir comme cette pauvre fille qui ne sait pas prendre soin de sa peau et quoi doit, pour assurer son avenir, investir dans ce produit efficace et coûteux.

    Si vous exercez cette profession, sachez que je suis convaincue qu'il existe des exceptions - j'en ai rencontré au moins deux qui savent me mettre en confiance et me guider avec sérieux sans chercher à faire fumer ma carte bleue.

    Manque de bol, elles étaient occupées, hier matin et j'ai eu la faiblesse de céder à la première conseillère venue. Qui a commencé par me dire qu'elle n'avait plus mon fond de teint préféré, qu'elle pouvait m'en conseiller un autre, me démaquiller une joue sans que j'ai le temps de protester et appliquer une énorme couche au pinceau d'un produit Dior.

    Là, au milieu du magasin, une joue tartinée, le discours vicieux et sournois glissé à l'oreille, j'ai faibli. J'ai oublié de demander le prix (on passera sur mon infidélité à Clinique, hein ...).

    Délestée de près de 40€ de plus de ce que j'avais prévu (un anti-cernes s'est malencontreusement glissé dans mon sac), je suis sortie légèrement contrariée.

     

    Que celle à qui ce genre d'incident n'est jamais arrivé, me jette le premier mascara effet-faux-cils dans l’œil.

     

    Non mais.

     

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    Impossible de retrouver la source de l'image de ce dessin de panda que j'aime beaucoup.