S'il y a bien une chose sur laquelle, j'aimerais m'améliorer cette année, c'est l'affirmation de soi.
Ce truc invisible et bien utile qui permet d'être en accord avec ce que l'on pense, vraiment, à l'intérieur.
Hier, j'ai tenté un truc un peu fou, j'ai poussé la porte de la parfumerie. Bien décidée à m'acheter mon fond de teint Clinique qui me convient si bien, j'y suis allée sûre de moi.
Erreur. Ne jamais baisser la garde dans une parfumerie.
Les vendeuses, sous des apparences souriantes et avenantes ( comment font-elles pour être toujours aussi bien maquillées ? Sont-elles humaines ? ) guettent la moindre petite hésitation pour s’engouffrer dans la brèche et nous faire sentir comme cette pauvre fille qui ne sait pas prendre soin de sa peau et quoi doit, pour assurer son avenir, investir dans ce produit efficace et coûteux.
Si vous exercez cette profession, sachez que je suis convaincue qu'il existe des exceptions - j'en ai rencontré au moins deux qui savent me mettre en confiance et me guider avec sérieux sans chercher à faire fumer ma carte bleue.
Manque de bol, elles étaient occupées, hier matin et j'ai eu la faiblesse de céder à la première conseillère venue. Qui a commencé par me dire qu'elle n'avait plus mon fond de teint préféré, qu'elle pouvait m'en conseiller un autre, me démaquiller une joue sans que j'ai le temps de protester et appliquer une énorme couche au pinceau d'un produit Dior.
Là, au milieu du magasin, une joue tartinée, le discours vicieux et sournois glissé à l'oreille, j'ai faibli. J'ai oublié de demander le prix (on passera sur mon infidélité à Clinique, hein ...).
Délestée de près de 40€ de plus de ce que j'avais prévu (un anti-cernes s'est malencontreusement glissé dans mon sac), je suis sortie légèrement contrariée.
Que celle à qui ce genre d'incident n'est jamais arrivé, me jette le premier mascara effet-faux-cils dans l’œil.
Non mais.
Impossible de retrouver la source de l'image de ce dessin de panda que j'aime beaucoup.