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Roman australien

  • Inventaire 07 - partie 1

    Le mois de juillet a été riche en lectures diverses et j'ai adoré enchaîner les romans.

    Ceux de Daphné du Maurier, à savoir ma relecture de Rebecca et mes découvertes de La maison sur le rivage et de La crique du français, feront l'objet d'un autre billet , Mon été avec Daphné #2.

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    • Fleurs sauvages de Kimberley Freeman, aux éditions Charleston (que j'ai eu la chance de gagner sur le blog de Coco )

     

    Deux destins de femmes fortes et courageuses : la première, Beattie Baxland avait bien des rêves quand elle a quitté l’Écosse, en 1929, avec son amant .

    La seconde, Emma Baxland-Hunter est la petite fille de Beattie. A Londres, elle est une danseuse étoile et consacre sa vie à sa passion. Jusqu’au jour où elle a un accident.

    Sur les pas de sa grand-mère, Emma va rejoindre Wildflower Hill,  découvrir le passé longtemps caché de son aïeule  et comment survivre aux plus terribles épreuves. Un roman passionnant qui  fait voyager ses lecteurs au plus profond des terres australiennes, à une époque où l’existence d’une femme est encore soumise à bien des conventions et préjugés. Dans la lignée du film Australia avec Nicole Kidman.

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    • Un printemps à la Villa Rose de Debbie Macomber (éditions Charleston)

     

    Veuve depuis peu, Jo Marie a repris la gérance d’une maison d’hôtes, à Cedar Cove. Elle accueille ses clients au sein d’un foyer chaleureux qui ne cesse de s’améliorer grâce à Mark, menuisier et homme à tout faire, devenu ami avec la jeune femme.

    Comme je le pointais avec le premier tome, là où le bas blesse, c’est avec les intrigues des personnes de passage qui, en trois jours seulement, voient leur situation s’arranger après parfois, des années de blessures. Que soit Annie qui découvre l’amour sous son nez ou Mary, atteinte d’un cancer qui retrouve son ex , Debbie Macomber manque de finesse pour rendre l’ensemble crédible. Reste Jo Marie qui doit faire son deuil de son mari mort au combat et le soutien maladroit de Mark.La bonne nouvelle, c’est que j’ai déjà lu la suite Une lettre en été et que Debbie rectifie le tir.

     

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    • Le bonheur côté pile de Seré Prince Halverson (Pocket)

    Dans un coin de Californie, Ella est heureuse de la vie qu’elle partage avec son mari Joe et ses enfants qu’elle élève comme les siens. Jusqu’à l’accident qui emporte Joe. En plus de sa peine, elle doit gérer le retour de la mère biologique des petits et la situation critique de l’épicerie familiale que son mari lui avait caché. Ella ne manque pas de courage et va affronter les épreuves et se battre.

    Ce premier roman sensible traite de la famille sous toutes ces formes. Comment vivre son deuil alors que tout rappelle l’être cher et son absence ? Comment relever la tête quand la femme qui a mis au monde ceux que vous considérez comme la prunelle de vos yeux , demande à faire partie de leur monde ? Comment garder les souvenirs et les traditions alors que l’entreprise ne demande qu’à progresser pour avancer ?

    Avec justesse, quoiqu’un peu facilement, l’auteure propose un petit roman d’été qui divertit.

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    • Entre mes mains, le bonheur se faufile d’Agnès Martin-Lugand (Pocket)

    Alors qu’elle est maintenant mariée et qu’elle s’ennuie dans son travail, Iris découvre que ses parents ont tout fait pour la détourner de sa passion pour la couture. Elle décide de suivre son envie et s’engage dans uns formation à Paris où, sous les conseils de Marthe, elle va se révéler.

    Intriguée par un article de presse qui présentait le fabuleux destin de l’auteure qui a abandonné sa profession de psychologue clinicienne pour l’écriture,  après le succès surprise de son premier roman Les gens heureux lisent et boivent du café, j’ai eu envie de tenter ma chance avec ce roman qui me laisse sur un avis mitigée. Toute la partie consacrée à la couture est passionnante, on ressent l’amour de l’héroïne pour les étoffes et la voir s’épanouir est un très bon côté du livre. Ce que je regrette, c’est la rapidité avec laquelle l’auteure met en place les intrigues et leurs résolutions. J’en ressors avec l’impression d’être frustrée par un manque d’émotions ce qui est dommage.

     

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    • Vaisseau fantôme et ombre noire, tome 5 des Cousins Karlsson de Katarina Mazatti ( Editions Thierry Mauguier)

    Véritables descendants suédois  du club des cinq, les cousins Karlsson me ravissent à chaque lecture. Chez leur tante Frida, sur une île, les quatre enfants sont livrés à eux-mêmes et s’en donne à cœur joie quand il s’agit de mener l’enquête. Avec  un thème différent selon les livres. Ici, l’écologie. A conseiller aux plus nostalgiques des aventures de Dagobert et sa bande et/ ou à glisser dans les mains du petit dernier.

     

     

    En juillet, j'ai aussi regardé deux saisons de deux séries mais ça, je vous le raconte demain ;). 

  • Top ten tuesday #26 : 10 livres que je veux lire, cet hiver

    Si j'ai délaissé les fameux Top Ten Tuesday du blog, The Broke and the bookish, le thème proposé cette semaine me donne envie de me plonger dans ma pile de livres à lire et mes envies et faire une petite sélection de romans que j'ai envie de lire cet hiver.

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    Une tasse de thé, un gros gilet, un café au milieu du brouhaha de la foule ou dans le bus, peu importe le lieu, l'hiver sera lectures !

     

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    • Et soudain tout change de Gilles Legardinier et Quand rentre les marins d'Angela Ruth, deux romans à priori très différents et qui sont des prêts.
    • Froid d'enfer et Coeur de glace de Richard Castle, deux intrigues policières inspirées par la série Castle et qui mettent des scènes des personnages jumeaux de ceux de la série. Des histoires correctes qui se lisent facilement.
    • Le Noël d'Hercule Poirot d'Agatha Christie, à relire en décembre avant les fêtes. Toujours aussi savoureux.
    • Les roses de Somerset de Leila Meacham pour le sud des Etats-Unis, dans la lignée d'Autant en emporte le vent.

    Qui seront peut-être au pied du sapin ...

    • Le ver à soie de Robert Galbraith ( le pseudonyme de JK Rowling) , deuxième tome des aventures du détective Cormoran Strike et de son assistante Robin. Après avoir découvert L'appel du coucou cet été, je suis curieuse de retrouver les personnages.
    • Après Le livre perdu des sortilèges  et L'école de la nuit, Le noeud de la sorcière vient conclure cette saga de Deborah Harkness que j'ai beaucoup aimée et partagé avec Emy.
    • Plaisirs criminels de Kerry Greenwood, nouvelle aventure de Miss Fisher traduite en français.
    • Outlander #1 : Le chardon et le tartan de Diana Gabaldon pour l'Ecosse et le retour dans le passé.
  • Le mois dernier ... {1}

    Parce que le mois d’avril a été plutôt chargé en bonnes choses, j’ai envie de partager avec vous un résumé de ce mois, en espérant que cela devienne un rendez-vous régulier :

    Ce mois-ci, j’ai revu :

     

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    • La couleur des sentiments avec Viola Davis, Octavia Spencer et Emma Stone et qui propose, une très bonne adaptation du roman de Kathryn Stockett et ce n’était pas gagné mais tout est bien reconstitué. On savoure les charmes du Sud et des années 60, on se passionne pour la vie des domestiques noires et on se révolte contre les idées archaïques qui sévissent encore dans l’esprit de certaines familles blanches. Emma Stone est parfaite dans le rôle de Skeeter et la relation avec sa mère, interprétée par Allison Janney est particulièrement bien traitée, entre amour et colère, rires et larmes. Un film que j’aime beaucoup et qui devrait vous donner envie de lire le beau roman de Kathryn Stockett, si ce n’est déjà fait.

     

     

    Au ciné, j’ai vu ( 4 films en 2 mois, je ne me reconnais pas ;)) :

     

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    • Dans l’ombre de Mary : la promesse de Walt Disney  (de John Lee Hancok) qui nous propose de revenir sur la création du film Mary Poppins et la relation entre son auteure, Pamela Lyndon Travers et Mr Disney qui mettra près de vingt à la convaincre de lui céder les droits pour une adaptation cinématographique. Derrière les exigences de la romancière se cachent un attachement profond à des personnages inspirés de sa propre enfance.  Si Tom Hanks s’adapte très bien à son personnage, c’est la formidable performance d’Emma Thompson que je retiens. Une de ces bulles hors du temps qui font du bien. A consommer sans modération.

     

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    • Les yeux jaunes des crocodiles de Cécile Telerman, l’adaptation du roman du même nom de Katherine Pancol, succès en libraires avec les tomes suivants de cette trilogie (qui se prolonge un peu via Muchachas, le petit dernier de l’auteure). J’appréhendais la mise de l’écran de cette histoire de sœurs que tout oppose et qui vont voir leurs univers basculer, suite à un mensonge commun et je n’ai pas été déçue ! On peut chipoter sur le casting qui est différent de l’image des personnages que l’on peut avoir mais ce n’est pas le plus important pour moi et Julie Depardieu se révèle surprenante de justesse dans ce rôle de femme si assurée. Ses échanges avec sa « peste » de fille Hortense ( la jeune Alice Isaaz) font partie des meilleurs moments du film. Avec les passages de Patrick Bruel. Quand même. Malheureusement le film n’a pas l’air de rencontrer son public et je doute qu’une suite soit tournée mais je croise tout de même les doigts tant j’ai été conquise par cette version (qui va certainement ramener de nouveaux lecteurs vers la saga).

     

    Pour continuer avec les sorties ( parce que c’est quand même une grande nouveauté pour moi), je suis allée au festival Quais du polar, à Lyon. Imaginez trois jours de conférences, et dédicaces notamment autour du roman policier dans un joli cadre en plein centre-ville. Pour les 10 ans de la manifestation, j’ai sélectionné ce qui m’intéressait le plus parmi la programmation et j’ai rencontré la suédoise Camilla Läckberg , lors de sa séance de signatures, le vendredi puis suivi sa conférence, Une heure avec … , le lendemain et c’était passionnant ! Malgré la foule (inévitable), j’ai adoré ces deux événements (trop courts) qui représentaient une première pour moi. Je vous prépare un billet spécial à ce sujet.

     

    katherine pancol,camilla läckberg

    J’ai donc relu

    • La princesse des glaces de Camilla Läkcberg (et convaincu au moins une personne de se mettre à lecture des romans, ce dont je suis ravie) et j’ai été agréablement surprise de re-découvrir ce qui constitue la base de la saga. En effet, dès ce premier tome, tout ce qui fait le succès des livres est déjà là : les personnages d’Erica Falck et Patrik, Fjällbacka et ses environs, mises à mal par un meurtre commis au sein de la petite communauté et qui trouve ses racines dans le passé. 

     

    J’ai aussi lu :

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    • Muchachas de Katherine Pancol : bienvenue à Stella et Léonie, de nouveaux personnages tellement malmenés par la vie qui mérite bien une chronique à elles seules mais globalement, j’ai été à la fois ravie et surprise par le procédé de la romancière qui consiste à utiliser les personnages connus de la famille Cortès (la même que dans la trilogie précédente dont Les yeux jaunes font partie) pour introduire à la fois une nouvelle intrigue et d’autres tomes.

     

    • Cher Mr Darcy d’Amanda Grange, une austenerie de plus pour l’anglaise qui reprend ici, le fameux Orgueil et préjugés de son aieule pour nous livrer un roman épistolaire, qui, s’il remplit bien sa fonction qui consiste à nous faire revivre l’œuvre originale, présente tout de même quelques invraisemblances: je doute que les services postaux aient été aussi rapides à l’époque (du jour au lendemain) et certains passages semblent hors de propos. Néanmoins, une lecture plaisante.

     

    • A l’encre russe de Tatiana De Rosnay qui a été ma déception du mois : je n’ai pas retrouvé le rythme et " l’accroche "des romans précédents . L’auteure souhaitait pourtant s’appuyer sur sa propre histoire et étonnement, j’ai eu beaucoup de mal avec le personnage principal, Nicolas Kolt. J’en ai parlé avec ma chère bibliothécaire qui a reçu de nombreux avis semblables au mien. Dommage.

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    •  Meurtre en musique de Kerry Greenwood chez City : une nouvelle aventure de l'honorable Miss Fisher en français ! Ce qui vaut bien un billet spécial mais vous savez que je ne peux résister à ce personnage que j'aime beaucoup depuis la série .

    Coté séries, j’ai vu peu de choses et mes rendez-vous sont liés à la diffusion tv de :

    • la nouvelle saison d’Alice Nevers, le juge est une femme, avec Marine Delterme et Jean Michel Tinivelli, mon guilty pleasure français. Avec le temps, la série a évolué, les enquêtes sont plus fouillées et la vie privée des personnages a enfin pris toute cette importance. Oui mais voilà qu’elle est mouvementée cette année et je ne sais pas encore si j’apprécie tous ces rebondissements…
    • Le vendredi soir, c’est Candice Renoir (saison 2) et je ne sais pas si c’est parce que la série n’est qu’à sa deuxième saison mais sa fraicheur fait plaisir.  Candice a quelque chose de Bridget Jones . Entre son ex, son amant , ses enfants, son travail et son régime, on ne s’ennuie pas !

     

    NB: je rencontre quelques difficultés à insérer les images dans ce billet, j'arrange ça, dès que possible.

     

    Et vous, quels sont vos coups de coeur du mois ? Votre dernier roman lu/film vu ?

  • Cocaïne et tralala de Kerry Greenwood

    Après avoir eu un énorme coup de coeur pour Miss Fisher ( souvenez-vous, j'en parle ici- derniers épisodes diffusés ce soir, sur France 3 ) , j'ai eu envie de découvrir le livre qui a inspiré la série. Malheureusement , les romans de Kerry Greenwwod ne sont plus édités chez 10/18 et j'ai du me tourner vers le marché d'occasion, sur le net.

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    Via mon compte instagram.

     

    Cocaïne et tralala, en voilà un titre qui aurait pu, à lui tout seul, exciter ma curiosité ! Fidèle au premier épisode de la série, nous retrouvons l'honorable Phryne Fisher à son arrivée en Australie où elle vient enquêter, à la demande d'un Colonel, sur sa fille récemment mariée qui présente des périodes de maladies extrêmes qui ne sont jamais aussi forts que lorsqu'elle est séjourne auprès de son mari.

    Phryne, chargée de mettre les choses au clair, est accompagnée par sa fidèle amie, le docteur Mac et va petit à petit, réunir autour d'elle, sa fine équipe qui va la soutenir dans sa nouvelle activité, qui s'oriente rapidement vers un trafic de drogue ...

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    Parce que l'héroine est aussi indépendante et libérée (dans les années 20, il est rare pour une femme d'être aussi libre, dans sa vie) l'intrigue ne souffre d'aucun temps mort et on se plait à découvrir le contexte historique de ces folles années, des avancées technologiques à la mode, absolument divine en passant par l'émancipation des femmes et leur place (grandissante) dans cette société d'après-guerre.

    Si l'auteure s'attarde parfois à décrire la garde-robe de Miss Fisher ou souligner ses choix, ce n'est que pour marquer son personnage dans son époque et nous présenter une héroine délicieusement attachante et intrépide ! On ne s'ennuie pas avec Miss Fisher et si l'adaptation tv se permet quelques libertés par rapport aux livres ( en partie dans le physique des personnages secondaires), les scénaristes ont su garder intacte cette ambiance si particulière pour nous proposer un show qui n'est pas sans nous rappeler  quelques aspects des inverstigations so bristish d'Hercule Poirot ou Miss Marple ( Kerry Greenwood n'était pas Agatha Christie, au final).

    Classique et efficace, ce premier tome agréablement rétro, a le mérite de nous présenter Miss Fisher et ses acolytes en nous donnant rendez-vous pour d'autres aventures, en compagnie de cette détective, décidement peu ordinaire !

     

    Cocaïne et tralala, Kerry Greenwood, aux éditions 10/18 (2006)