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Ces auteurs que j'aime

  • Le mois dernier ... {1}

    Parce que le mois d’avril a été plutôt chargé en bonnes choses, j’ai envie de partager avec vous un résumé de ce mois, en espérant que cela devienne un rendez-vous régulier :

    Ce mois-ci, j’ai revu :

     

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    • La couleur des sentiments avec Viola Davis, Octavia Spencer et Emma Stone et qui propose, une très bonne adaptation du roman de Kathryn Stockett et ce n’était pas gagné mais tout est bien reconstitué. On savoure les charmes du Sud et des années 60, on se passionne pour la vie des domestiques noires et on se révolte contre les idées archaïques qui sévissent encore dans l’esprit de certaines familles blanches. Emma Stone est parfaite dans le rôle de Skeeter et la relation avec sa mère, interprétée par Allison Janney est particulièrement bien traitée, entre amour et colère, rires et larmes. Un film que j’aime beaucoup et qui devrait vous donner envie de lire le beau roman de Kathryn Stockett, si ce n’est déjà fait.

     

     

    Au ciné, j’ai vu ( 4 films en 2 mois, je ne me reconnais pas ;)) :

     

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    • Dans l’ombre de Mary : la promesse de Walt Disney  (de John Lee Hancok) qui nous propose de revenir sur la création du film Mary Poppins et la relation entre son auteure, Pamela Lyndon Travers et Mr Disney qui mettra près de vingt à la convaincre de lui céder les droits pour une adaptation cinématographique. Derrière les exigences de la romancière se cachent un attachement profond à des personnages inspirés de sa propre enfance.  Si Tom Hanks s’adapte très bien à son personnage, c’est la formidable performance d’Emma Thompson que je retiens. Une de ces bulles hors du temps qui font du bien. A consommer sans modération.

     

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    • Les yeux jaunes des crocodiles de Cécile Telerman, l’adaptation du roman du même nom de Katherine Pancol, succès en libraires avec les tomes suivants de cette trilogie (qui se prolonge un peu via Muchachas, le petit dernier de l’auteure). J’appréhendais la mise de l’écran de cette histoire de sœurs que tout oppose et qui vont voir leurs univers basculer, suite à un mensonge commun et je n’ai pas été déçue ! On peut chipoter sur le casting qui est différent de l’image des personnages que l’on peut avoir mais ce n’est pas le plus important pour moi et Julie Depardieu se révèle surprenante de justesse dans ce rôle de femme si assurée. Ses échanges avec sa « peste » de fille Hortense ( la jeune Alice Isaaz) font partie des meilleurs moments du film. Avec les passages de Patrick Bruel. Quand même. Malheureusement le film n’a pas l’air de rencontrer son public et je doute qu’une suite soit tournée mais je croise tout de même les doigts tant j’ai été conquise par cette version (qui va certainement ramener de nouveaux lecteurs vers la saga).

     

    Pour continuer avec les sorties ( parce que c’est quand même une grande nouveauté pour moi), je suis allée au festival Quais du polar, à Lyon. Imaginez trois jours de conférences, et dédicaces notamment autour du roman policier dans un joli cadre en plein centre-ville. Pour les 10 ans de la manifestation, j’ai sélectionné ce qui m’intéressait le plus parmi la programmation et j’ai rencontré la suédoise Camilla Läckberg , lors de sa séance de signatures, le vendredi puis suivi sa conférence, Une heure avec … , le lendemain et c’était passionnant ! Malgré la foule (inévitable), j’ai adoré ces deux événements (trop courts) qui représentaient une première pour moi. Je vous prépare un billet spécial à ce sujet.

     

    katherine pancol,camilla läckberg

    J’ai donc relu

    • La princesse des glaces de Camilla Läkcberg (et convaincu au moins une personne de se mettre à lecture des romans, ce dont je suis ravie) et j’ai été agréablement surprise de re-découvrir ce qui constitue la base de la saga. En effet, dès ce premier tome, tout ce qui fait le succès des livres est déjà là : les personnages d’Erica Falck et Patrik, Fjällbacka et ses environs, mises à mal par un meurtre commis au sein de la petite communauté et qui trouve ses racines dans le passé. 

     

    J’ai aussi lu :

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    • Muchachas de Katherine Pancol : bienvenue à Stella et Léonie, de nouveaux personnages tellement malmenés par la vie qui mérite bien une chronique à elles seules mais globalement, j’ai été à la fois ravie et surprise par le procédé de la romancière qui consiste à utiliser les personnages connus de la famille Cortès (la même que dans la trilogie précédente dont Les yeux jaunes font partie) pour introduire à la fois une nouvelle intrigue et d’autres tomes.

     

    • Cher Mr Darcy d’Amanda Grange, une austenerie de plus pour l’anglaise qui reprend ici, le fameux Orgueil et préjugés de son aieule pour nous livrer un roman épistolaire, qui, s’il remplit bien sa fonction qui consiste à nous faire revivre l’œuvre originale, présente tout de même quelques invraisemblances: je doute que les services postaux aient été aussi rapides à l’époque (du jour au lendemain) et certains passages semblent hors de propos. Néanmoins, une lecture plaisante.

     

    • A l’encre russe de Tatiana De Rosnay qui a été ma déception du mois : je n’ai pas retrouvé le rythme et " l’accroche "des romans précédents . L’auteure souhaitait pourtant s’appuyer sur sa propre histoire et étonnement, j’ai eu beaucoup de mal avec le personnage principal, Nicolas Kolt. J’en ai parlé avec ma chère bibliothécaire qui a reçu de nombreux avis semblables au mien. Dommage.

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    •  Meurtre en musique de Kerry Greenwood chez City : une nouvelle aventure de l'honorable Miss Fisher en français ! Ce qui vaut bien un billet spécial mais vous savez que je ne peux résister à ce personnage que j'aime beaucoup depuis la série .

    Coté séries, j’ai vu peu de choses et mes rendez-vous sont liés à la diffusion tv de :

    • la nouvelle saison d’Alice Nevers, le juge est une femme, avec Marine Delterme et Jean Michel Tinivelli, mon guilty pleasure français. Avec le temps, la série a évolué, les enquêtes sont plus fouillées et la vie privée des personnages a enfin pris toute cette importance. Oui mais voilà qu’elle est mouvementée cette année et je ne sais pas encore si j’apprécie tous ces rebondissements…
    • Le vendredi soir, c’est Candice Renoir (saison 2) et je ne sais pas si c’est parce que la série n’est qu’à sa deuxième saison mais sa fraicheur fait plaisir.  Candice a quelque chose de Bridget Jones . Entre son ex, son amant , ses enfants, son travail et son régime, on ne s’ennuie pas !

     

    NB: je rencontre quelques difficultés à insérer les images dans ce billet, j'arrange ça, dès que possible.

     

    Et vous, quels sont vos coups de coeur du mois ? Votre dernier roman lu/film vu ?

  • Le sel de la vie de Françoise Héritier

    " Il y a une forme de légèreté et de grâce dans le simple fait d'exister, au-delà des occupations , au-delà des sentiments forts, au-delà des engagements, et c'est de cela que j'ai voulu rendre compte. De ce petit plus qui nous est donné à tous : le sel de la vie. "

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    Lorsqu'elle reçoit une carte postale d'un ami médecin, Françoise Héritier ne peut s'empêcher de réagir à une phrase qui la marque particulièrement et commence par énumérer, à cet homme tellement absorbé par son travail et ses patients, ce qui fait selon elle, le sel de vie.

    Dans ce petit livre (décidément trop court), l'anthropolgue et ethnologue recherche ce qui fait le goût de la vie et notre capacité à créer un trésor intime qui va nous permettre d'affronter les soucis et douleurs, en nous ressourçant. Qu'est ce qui , dans notre quotidien, provoque ce sentiment ? Le lecteur se reconnaîtra dans certaines sensations, sourira de points communs mais pas seulement : il se dégage de ce livre, une telle énergie qui donne envie d'aimer la vie, d'enquêter à notre tour et de partager ce qui fait notre personnalité ...

    J'ai eu la chance de découvrir ce petit bijou en réécoutant à la radio, l'émission des filles de ELLE (Il n'y en a pas deux comme elle, sur Europe 1, chaque dimanche matin à 11h) et ce qui se dégage de la personnalité de cette femme forte et sensible, sa voix, son rsourire que l'on perçoit ne sont pas pour rien dans mon coup de coeur, je vous conseille d'être assez curieux et de regarder cette vidéo qui saura peut-être vous convaincre :


    Françoise Héritier - Le sel de la vie par Librairie_Mollat

    Françoise Héritier, lauréate du Le Grand Prix du Livre Optimiste, décrit ces 80 pages comme étant une "fantaisie" qui apportera tant à ceux qui s'y retrouveront . Voilà un livre qui accompagne, que l'on pose la table de nuit pour mieux en lire, une page au hasard, quand l'envie s'en fait sentir : un petit livre à offrir et s'offrir !

     

    Le sel de la vie, Francoise Héritier, Odile Jacob, 7€ de bonheur


  • Nature morte de Louise Penny

    Des romans noirs édités chez Actes Sud, vous connaissez certainement la fameuse série Millénium de Stieg Larson ou ceux de la suédoise Camilla Läckberg. Il vous faut désormais compter avec la nouvelle plume canadienne, Louise Penny ...

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    Nature morte est le premier tome d'une série de romans mettant en scène l'inspecteur Armand Gamache qui n'a rien à envier au fameux Hercule Poirot.

    Louise Penny nous propose une énigme policière, qui se déroule dans le petit village de carte postale, Three Pines. C'est le côté exotique, pour nous, pauvres français.

    Lorsque le corps de la vieille institutrice , Jane Neal , est découvert dans les bois, les habitants sont sous le choc : qui pouvait en vouloir à la charmante vieille dame ? L'inspecteur Gamache écarte rapidement la piste de l'accident de chasse et se concentre sur les liens de la victime avec le reste de la communauté. Car il est en certain, l'assasin est un proche ...

    "Le mal n'est jamais spectaculaire, il dort dans nos lits et mange à nos tables" - Auden

    A l'image d'Agatha Christie et de ses intrigues avec Miss Marple, Louise Penny* nous propose de découvrir ce qui se cache dans le fond des maisons de cette bourgade tranquille. L'astmohphère est douillette et il serait certainement très agréable de séjourner dans la région en tant que touriste ... Fort de son expérience professionnelle, Armand Gamache sait qu'il ne faut pas se limiter aux apparences mais fouiller et observer. Toute une galerie de personnages,  s'offre à lui, comme de possibles coupables.

    Assis sur son banc, Gamache réflechit ... Voilà un drôle d'inspecteur, qui aime sa femme et la poésie et, le moment venu, n'hésite pas à contourner les règles pour résoudre une enquête. Respecté dans la profession, on se sent en confiance aux côtés de cet homme simple mais si fin investigateur.

    Si la tension se fait plus dense au fil des chapitres,  la lumière éclaire un assasin que le lecteur ne pouvait soupconner, après avoir été "baladé" par l'auteure, comme l'aurait fait son illustre collègue anglaise. 

    Sans être un thriller haletant, "Nature morte" nous berce de sa douceur de vivre pour mieux nous dévoiler la noirceur de l'âme des habitants de Three Pines . Judicieux !

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    N'hésitez pas à cliquer sur l'image qui vous renverra à un bon article de la presse canadienne sur l'auteure.

     

    *Louise Penny a reçu à quatre reprises, le prix Agatha, pour le roman policier de l'année qui se conforme le plus au style d'Agatha Christie.

    Deux autres livres se situant eux aussi, à Three Pines, sont disponibles en grand format, chez le même éditeur, Actes Sud. 

    Nature Morte de Louise Penny , chez Actes Sud, col. Babel Noir

     

     

  • Coup de coeur : "A nous deux, Paris !" de J.P Nishi

    Lorsqu’un jeune Japonais, passionné par la bande dessinée française, débarque à Paris, pour un séjour d’une année, quel regard porte-t-il sur nos habitudes et coutumes et les différences marquantes entre les cultures japonaises et françaises ?

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    Avec « A nous deux, Paris ! », nous suivons les aventures décalées du personnage nouvellement débarqué dans la capitale de son installation aux rencontres marquantes qui vont l’aider à et lui faire découvrir les us et coutumes françaises.

    Ponctué d’anecdotes qui sentent le vécu et la maladresse des premiers pas dans un pays étranger, chaque chapitre aborde des thèmes très différents de la vie , on voit défiler alors les petits problèmes du quotidien auquel notre ami se trouve confronté comme les différences notables entre les mangas et les bandes-dessinées, le vélib dans Paris, la nourriture (le passage sur les onigiris m’a beaucoup fait rire, j’aurais été capable de lui demander de me confectionner un bento) , les filles et autres leçons de séductions avec la fameuse étude des bisous (approche relativement surprenante pour lui, j’en conviens) …  Cette observation des gens du petit monde parisien est très fine , s’il montre l’attachement de l’auteur pour notre pays, il reste néanmoins objectif.

    Pour nous, petits Français, élevés au dessin animé japonais du mercredi après-midi qui limite notre vision l’empire du soleil levant à quelques clichés, il est enrichissant de passer de l’autre côté et de découvrir un autre point de vue.

    JP Nishi pratique une auto-dérision bienvenue qui séduit et amène à ressentir d’emblée, une profonde sympathie pour son personnage, un peu perdu dans ce nouveau pays. Les préjugés et autres à priori des deux cultures sont abordés et il est facile de rire de nos propres habitudes bien françaises !

    Le regard est bienveillant et extrêmement positif au final, la lecture est sympathique et drôle, les dessins sont vifs et finement croqués, « A nous deux, Paris ! «  nous fait passer un très bon moment, on en redemande ! 

     

    Voilà un manga à glisser dans la valise des vacances …


    A nous deux, Paris ! de J.P Nishi, aux éditions Phillipe Picquier.

  • Sunday #5 : Juin

     

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    En ce moment, je ressens le besoin de noter les choses pour ne pas les oublier. On se dit toujours que l'on va se souvenir de tel ou tel truc et de l'émotion ressentie alors mais le temps passe et les petits souvenirs s'effacent de notre mémoire ...

    • Premières cerises et capucines
    • Carnet Moleskine qui donne envie d'écrire
    • Juin a été marqué par mon visionnage intensif des adaptations des romans de Jane Austen et la lecture d'Emma, le dernier roman qu'il me restait à découvrir ...
    • Darcy

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    • Le livre de Susannah Conway, ma bloggeuse anglaise préférée. So inspiring !
    • PF Sloan de Rumer, en écoute ici
    • Par temps chaud et sans four, difficile de cuisiner un gâteau d'anniversaire mais un banana split, c'est tout aussi délicieux !
    • Simple Diary, édition française, chez Taschen, un petit bonheur de journal  à remplir quand bon vous chante et disponible en différents coloris. Je m'y applique chaque soir, depuis presque un mois et j'urais du mal à m'en passer : 

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    Rendez-vous dès demain, pour une semaine anglaise sur The Shop !