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Ce qui me touche - Page 3

  • So thankful

    Hier, les amércains ont fêté Thanksgiving, ce jour de l'Action de grâce, où les familles se réunissent autour d'une dinde et d'une table bien garnie. C'est aussi l'occasion d'être reconnaissant pour les bonnes choses qui sont arrivées dans l'année. J'aime particulièrement cette tradition que nous pouvons retrouver au cinéma, dans la littérature ou dans nos séries préférées.

    J'y vois l'ocppotunité de poser et de réfléchir à ce qui compte et qui nous fait du bien à l'âme. Voici donc ma petite liste in english, écrite devant un bon vieil épisode de Friends .

     

    I'm so thankful for ...

    • My mother, my family, my friends 
    • These home sweet home, It means so much ...
    • Autumn
    • Good books I read this year 
    • My blog readers
    • Origami
    • Good hair days
    • Emily and Zooey Deschanel
    • Warm cups of tea
    • Adele's song
    • Instagram - so many beautiful pictures !
    • Homemade apple pie 
    • Still an optimistic :)

     

     

     

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    Ce ne sont pas les gens heureux qui sont reconnaissants.

    Ce sont les personnes reconnaissantes qui sont heureuses.

  • Diane Keaton sur grand écran : Annie Hall

    Nous sommes en 1977. Annie Hall est une comédie bavarde qui projette sur grand écran, les questionnements existenciels de son cinéaste sur l'amour, la vie et l'absurdité de l'ensemble avec cette patte si particulière et reconnaissable entre autres qui caractérise les films de Woody Allen. Alors séparé de l'actrice Diane Keaton, il lui offre ici le rôle qui lui vaudra son premier Oscar et qui marquera l'esprit du public.

    Ce que je préfère dans ce film, c'est son côté so seventies, son grain d'image polaroid , n'oubliez pas que je suis née en 1978 et que mes premières photos d'enfance ont cette "couleur". Je dois avouer que j'ai beaucoup de mal avec le rythme saccadé de Woody, très prononcé dans ces premiers films mais j'aime le personnage d'Annie et quelques bonnes répliques d'Alvy frôlent le génie (surtout la dernière qui vaut vraiment la peine de regarder cette comédie en entier).

    Ce que je préfère ...

    Le style masculin-féminin d'Annie fait figure de classique, souvent copié, encore aujourd'hui. Diane Keaton dira qu'elle a puisé son inspiration dans les rues new-yorkaises, au contact de ces femmes à qui elle a emprunté, par exemple, le fameux veston d'homme, la chemise blanche, la cravate et le chapeau noir.

    Ce qui fait qu'aujourd'hui encore, sa garde-robe est une source d'inspiration, ce sont des pièces simples mais bien coupées empruntées à ces messieurs et habillement féminisées, des couleurs très automnales, une forme de naturel ( cheveux flous, peu de maquillage) qui est quasi inexistante maintenanti. J'y retrouve des accessoires que j'ai pu voir dans la penderie de ma mère, comme ces grosses lunettes de soleil fumées pour lesquelles j'ai beaucoup de tendresse, un goût pour les tons chocolats et les imprimés "hippie chic" avant l'heure (je pense à la robe qu'Annie porte au début du film, lorsqu'elle va au cinéma).

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    Nourriture et photo : Annie avait tout compris à Instagram !

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    Tout le génie de Woody est présent, dans cet échange ...

     

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    Chez le psy ...

     

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    Sans le vouloir (mais est ce vraiment le cas ?), Annie et Alvy sont souvent assortis ...

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    Le final, si touchant ...

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    Certains passages restent très modernes, le propos est universel. Annie Hall n'est pas mon film préféré dans la carrière de Diane Keaton mais je pense qu'il est nécessaire de le voir pour mieux comprendre l'actrice tant Diane est "Annie".

    Pour finir en beauté, voici deux extraits du livre de Diane Keaton, "Une fois encore" dont je vous parle ici .

    Diane s'exprime sur le film, la direction de Woody et la look d'Annie :

    " Libère le dialogue. Oublie les marques. Déplace-toi comme une personne réelle. Ne fais pas un sort à chaque mot, et porte ce que tu as envie de porter. Alors j'ai fait ce que me disait Woody, j'ai mis ce que j'avais envie de mettre, ou plutôt, j'ai piqué ce qui me plaisait aux femmes décontractées des rues de New York. Le pantalon kaki d'Annie, sa veste, sa cravate, c'est d'elles qu'elles venaient.J'ai piqué le chapeau à Aurore Clément, la future femme de Dean Tavoularis qui est passée, un jour sur le plateau du Parrain II avec une espèce de chapeau d'homme, mou,  enfoncé très bas sur le front. Le chapeau a mis la dernière touche au "look" d'Annie Hall. Aurore avait du style, mais ni plus ni moins que toutes les femmes chics qui faisaient de Soho, un quartier vivant dans les années 70. C'était elles les vraies costumières d'Annie Hall.

    Enfin, ce n'est pas totalement vrai. C'était surtout Woody. Chaque idée, chaque décision, chaque choix étaient issus de l'esprit de Woody Allen"

    Le second extrait provient des nombreux carnets ou journaux intimes de sa mère, Dorothy Hall (Diane choisira de reprendre son nom de famille pour son héroine) que l'actrice partage dans on livre . Elle vient d'assiter, avec Jack, le père d'Annie, à la première du film et ne peut alors cacher son émotion :

    "Je ne voyais que Diane, ses attitudes, ses expressions, sa robe, ses cheveux, etc. C'était vraiment elle. L'histoire venait au second plan. Quand elle a commencé à chanter "Ca devait être toi", j'ai refoulé mes larmes. Mais pour la chanson "Comme au bon vieux temps", j'ai eu plus de mal ; tellement pleine de tendresse. J'explosais, intérieurement. J'ai vraiment dû faire un effort pour me dominer. Elle avait l'air magnifique. Gordon Willis a fait un travail formidable sur la photo. Elle a choisi ses propres tenues et le tee-shirt gris et le pantalon baggy étaient "faits maison", à coup sûr. Annie Hall est une histoire d'amour. Elle semblait vraiment réelle. Annie, l'appareil photo à la main, sa façon de mâcher son chewing-gum, son manque d'assurance; du pur Diane. L'histoire était tendre, drôle et triste. Et ça finissait par une séparation, juste comme dans la vraie vie".

     

    Pour une analyse plus complète du film, je vous renvoie à cette bonne critique . Pour une autre critique plus pointue du style d'Annie, je vous invite à lire la note de Géraldine Dormoy, sur son blog Café Mode que j'ai découvert, après avoir écrit la mienne.

     

    NB : Toutes les captures d'écran sont faites maison.

  • Do small things with great love

    L'une des choses les plus ennuyeuses pour une blogueuse, c'est de n'avoir rien de spécial à dire. Parce que la vie s'écoule paisiblement ou parce que ce qui se passe est trop intime, pour être partagé ici. Des hauts, des bas et rien de bien plus que ça.

     

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    Diane Keaton, dans "Annie Hall".

     

    Il y a bien tous ces romans dont j'aimerais parler , ces nouvelles recettes de biscuits dénichées dans un beau magazine, ces petits projets en tête ou encore l'apaisement que m'apporte la peinture de ce petit casier en bois ... C'est fou, je crois que je pourrais passer ma journée, pinceau à la main : je ne réfléchis plus et me concentre uniquement sur la couleur.

    Cette semaine, j'ai suivi l'élection américaine avec attention  , écouté ma tante Mame, au téléphone me raconter les préparatifs pour sa fête d'anniversaire en réfléchissant à ce que je pourrais bien faire avec mes tubes d'aquarelle;  trimballé, un peu partout avec moi, mon gros pavé de livre en cours ( Le livre perdu des sortilèges de Deborah Harkness) en rêvant d'Oxford et de Matthew Clairmont.

    Les magasins débordent de cadeaux et autres décorations de Noël, je trouve que c'est un peu tôt mais j'ai déjà commencé à réfléchir à des idées pour mes proches et j'ai acheté le dernier Marie-Claire Idées. Je n'ai bientôt plus de Chance ... Mon flacon du parfum Chanel est presque vide, à près d'un mois et demi de Noël. Zut. Par contre, mon Dailyjournal est bien arrivé, ouf !

     

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    Ce qui n'est déjà pas si mal, non ?


  • Sunday #5

    Quelques remèdes contre la déprime des dimanches pluvieux ...

    • Un parapluie rouge à pois, qui égaye la moindre sortie
    • De la musique, toute au long de la journée. Ne pas hésiter à chanter sur Dancing Queen ou Mamma Mia, d'ABBA. Best remède ever
    • Un bon gros livre, à dévorer.
    • Un vrai goûter : du thé qui réconforte,, des biscuits McVities qui s'accordent parfaitement à la boisson, de la confiture en option.
    • Cuisiner. Du plus simple au plus compliqué et surtout, se faire plaisir
    • Ecrire. Une lettre, une carte postale, son journal
    • Faire des listes plus ou moins farfelues
    • Les premiers épisodes de The West Wing (A la maison blanche en VF)
    • Et les rituel du dimanche soir avec Les enquêtes de Murdoch, à 20h45, sur France 3.

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  • L'importance d'être reconnaissant - Alexander McCall Smith

    Reprenons les chroniques de la série d'Alexander McCall Smith, avec ce sixième tome des aventures d'Isabel Dalhousie !

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    De nouvelles intrigues attendent notre héroine dans ce roman particulièrement riche.

    Alors que sa vie personnelle est douce et pleine d'amour, Isabel va être confrontée à deux personnages qui vont bousculer son équilibre. D'un côté, ce cher Professeur Dove, décidé à compromettre la réputation de notre philosophe en l'accusant de plagiat. De l'autre, Minty Auchterlonie, une femme manipulatrice qui va entrainer Isabel, malgré elle, dans une affaire secrète qui va soulever bien des interrogations sur la décision à prendre... Miss Dalhousie ne devrait-elle pas arrêter de se mêler des problèmes d'atrui, même si elle y est invitée ? C'est l'une des premières fois que je vois Isabel douter autant du sens moral de ces choix et j'ai aimé, la voir destabilisée un peu plus que d'habitude puisqu'elle a su réagir et faire face à chaque dilemme posé.

    Heureusement, elle peut toujours compter sur la chaleur de son foyer et le soutien plus discret de maître Goupil qui sort un peu de son terrier !

    S'il y a bien une chose que j'aime dans ces romans, c'est la manière qu'a l'auteur d'aborder la vie amoureuse d'Isabel. A quarante ans passés, elle a déjà été mariée et très peinée par la séparation qui s'en est suivie, elle ne semblait plus attendre grand-chose de ce côté-là lorsque l'amour se présente à elle, par surprise. D'abord silencieuse sur ces sentiments parce que la différence d'âge l'effraie, elle a su surmonter les obstacles et accepter une nouvelle vie à deux qui a rapidement évolué avec l'arrivée de Charlie !  J'ai été particulièrement touchée par les échanges entre les deux amants, la nuit, lorsque les confidences se font à voix basse ... Sans grands élans de passion comme pourraient les décrire une romance américaine par exemple, nous assistons à des petits gestes du quotidien qui témoignent simplement d'un grand amour. Sans bruit ou presque, tout est dit en une phrase, un sourire, une main que l'on sert ou un baiser. Il est réconfortant de voir évoluer ce couple de papier, au fil des livres et d'être temoin de tout l'attachement que leur porte, leur auteur.

    Un sixième opus toujours à la hauteur de cette série de romans, décidément très attachants !

    A lire aussi, l'avis d'Emy

     

     

    L'importance d'être reconnaissant d'Alexander McCall Smith, chez 10/18