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  • 3 Bonnes raisons de lire Studio 6 de Liza Marklund

    Si le roman policier est né en Angleterre avec Sherlock Holmes, depuis quelques années maintenant , une nouvelle vague d’intrigues venues des pays nordiques a permis de renouveler le genre et de découvrir des auteurs et horizons différents. 

    Ces deux derniers mois ont été riches en enquêtes pour moi, avec une préférence pour ces enquêtes suédois. Après Camilla Läckberg (qui voit ses livres adaptés pour la télévision enfin diffusés sur France 3, à partir de dimanche – Les enquêtes d’Erica Falck), ma bibliothèque a fait une place à une autre héroïne from Stockholm, Annika Bengtzon qui débute comme stagiaire dans le journal La presse du soir et qui va, malgré elle, se retrouver à enquêter sur le meurtre d’une jeune femme.

     

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    Pourquoi choisir de lire « Studio 6 « ?

    • C’est un polar suédois. Après avoir accueilli Stieg Larson avec Millénium ou Camilla Läckberg avec les nombreuses enquêtes d’Erica Flack, les lecteurs français découvrent cet autre pays du roman policier. Avec ce premier opus, Liza Marklund se révèle digne de ses confrères plus connus.  Le dépaysement est léger  et agréable tout en développant  une atmosphère  sombre qui donne ce petit goût si particulier, à la fiction.  
    • La profession d’Annika Bengtzon.  A 25 ans, elle vient d’être engagée comme stagiaire à La presse du soir et nous découvrons avec elle, l’envers du décor d’un grand quotidien. Du traitement de l’info aux luttes de pouvoir entre journalistes ( qui va signer le papier qui fera la Une, quel sera le stagiaire engagé au terme de l’été), le lecteur se pose les mêmes questions qu’Annika qui doit faire face à son premier meurtre. Entre l’émotion suscitée par la découverte du corps de la victime et la nécessité d’enquêter pour obtenir les meilleures informations, il lui faut trouver son équilibre et se montrer efficace au sein de la rédaction.  C’est ce qui constitue, selon moi, le réel plus de Studio 6. Liza Marklund a elle-même travaillé comme journaliste  traitant de sujets comme la politique, de sciences économiques et le crime, on peut donc penser qu’elle a puisé dans sa propre expérience pour donner vie au personnage d’Annika. Elle est auteure depuis la fin des années 90 et a remporté un certain succès dans son pays. A noter qu’il existe des téléfilms adaptés de cette série et qu’ils sont produits par les producteurs de Millénium.
    • L’intrigue n’est pas laissée de côté et nous livre un vrai jeu de piste. Entre le petit ami violent et la présence d’un ministre à quelques pas du lieu du crime, la police hésite pendant qu’Annika mène sa propre enquête, quitte à risquer sa propre vie (attention dénouement surprenant et déroutant).

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    Tous les ingrédients sont présents pour vous faire passer un très bon moment de lecture. Ce premier tome peut apparaître très sombre mais il n’en est que plus prenant. Attention, l’addiction au personnage d’Annika et son univers vous guette …

     

    Studio 6, Liza Marklund (premier tome de la série Annika Bengtzon – 2000. Réédité en 2012 par Black Moon (qui s’ouvre ici à un public plus adulte).

  • Where you lead, I will follow #2

    Et c'est reparti pour une nouvelle sélection de ce que j'ai aimé, ces temps-ci sur la toile (le premier billet est à retrouver ici) :

    N'hésitez pas à partager vos coups de cœurs , vous aussi ;) !
  • Cocaïne et tralala de Kerry Greenwood

    Après avoir eu un énorme coup de coeur pour Miss Fisher ( souvenez-vous, j'en parle ici- derniers épisodes diffusés ce soir, sur France 3 ) , j'ai eu envie de découvrir le livre qui a inspiré la série. Malheureusement , les romans de Kerry Greenwwod ne sont plus édités chez 10/18 et j'ai du me tourner vers le marché d'occasion, sur le net.

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    Via mon compte instagram.

     

    Cocaïne et tralala, en voilà un titre qui aurait pu, à lui tout seul, exciter ma curiosité ! Fidèle au premier épisode de la série, nous retrouvons l'honorable Phryne Fisher à son arrivée en Australie où elle vient enquêter, à la demande d'un Colonel, sur sa fille récemment mariée qui présente des périodes de maladies extrêmes qui ne sont jamais aussi forts que lorsqu'elle est séjourne auprès de son mari.

    Phryne, chargée de mettre les choses au clair, est accompagnée par sa fidèle amie, le docteur Mac et va petit à petit, réunir autour d'elle, sa fine équipe qui va la soutenir dans sa nouvelle activité, qui s'oriente rapidement vers un trafic de drogue ...

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    Parce que l'héroine est aussi indépendante et libérée (dans les années 20, il est rare pour une femme d'être aussi libre, dans sa vie) l'intrigue ne souffre d'aucun temps mort et on se plait à découvrir le contexte historique de ces folles années, des avancées technologiques à la mode, absolument divine en passant par l'émancipation des femmes et leur place (grandissante) dans cette société d'après-guerre.

    Si l'auteure s'attarde parfois à décrire la garde-robe de Miss Fisher ou souligner ses choix, ce n'est que pour marquer son personnage dans son époque et nous présenter une héroine délicieusement attachante et intrépide ! On ne s'ennuie pas avec Miss Fisher et si l'adaptation tv se permet quelques libertés par rapport aux livres ( en partie dans le physique des personnages secondaires), les scénaristes ont su garder intacte cette ambiance si particulière pour nous proposer un show qui n'est pas sans nous rappeler  quelques aspects des inverstigations so bristish d'Hercule Poirot ou Miss Marple ( Kerry Greenwood n'était pas Agatha Christie, au final).

    Classique et efficace, ce premier tome agréablement rétro, a le mérite de nous présenter Miss Fisher et ses acolytes en nous donnant rendez-vous pour d'autres aventures, en compagnie de cette détective, décidement peu ordinaire !

     

    Cocaïne et tralala, Kerry Greenwood, aux éditions 10/18 (2006)

  • Miss Fisher enquête !

    Vous parler d'une série dont la diffusion est plus que bien entamée n'est pas forcément l'idée la plus logique mais parce que le coffret dvd sera disponible début de septembre et qu'il s'agit d'un réel coup de coeur, la voici !

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    La première saison de Miss Fisher enquête ( en vo Miss Fisher's murder mysteries) est l'adaptation des romans de Kerry Greenwood. Elle comprend (seulement) 13 épisodes et est diffusée les dimanches soirs sur France 3. Une deuxième saison est (heureusement) en cours de tournage.

    Dans les années 20. Après avoir passé plusieurs années en Angleterre, Phryne (prononcez Franny) Fisher est de retour dans sa vie natale, Melbourne. Elle veut s'assurer que le meurtrier de sa jeune soeur reste en prison.

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    Les chapeaux <3 ...

     

    miss fisher

    miss fisher

    Impliquée bien malgré elle, dans l'enquête sur la mort du mari de sa cousine,  Phryne n'a pas son pareil pour mettre le nez dans les investigations de la police et le commissaire Jack Robinson va devoir s'accomoder à l'avenir, de sa présense, puisque la jeune femme s'improvise détective !

    Forte d'un aplomb solide et soutenue par sa fine équipe qu'elle a réuni sous son toit (Dot sa gouvernante, Butler son majordome, Burt et Ces ses chauffeurs et hommes de main) , Miss Fisher n'hésite pas à étudier les nombreux meurtres qui ont le don de survenir dans son entourage. Comme une certaine Jessica Fletcher à Cabot Cove, dans Arabesque, elle est en effet atteinte de ce syndrôme qui veut que là où elle passe, quelqu'un trépasse ...

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    On soulignera ici les limites possibles d'un tel scénario et certaines faiblesses, notamment dans le suivi des intrigues concernant les personnages secondaires qui apparaissent puis disparaissent subitement au gré des épisodes (quid de Mac, son amie médecin, Tante Prudence ou encore la jeune Jane, sa pupille ?) mais on pardonnera facilement tant l'ambiance qui se dégage de l'ensemble est plaisante et entrainante !

    Rythmée par une bande-son jazzy, l'esthétique est soignée, les décors parfaitement reconstitués et le soin apporté aux seuls costumes de l'héroine (près de 150 !) valent le détour.

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    Phryne est indépendante et libérée ce qui se ressent dans les thèmes abordés : le droit des femmes et leur libération sont au centre des intrigues puisque Miss Fisher est terriblement moderne pour son époque (elle porte pantalons et jupes charleston, conduit sa propre voiture et peut aussi, à l'occasion piloter un avion) . Seront donc abordés l'avortement et la contraception, l'homosexualité, les mariages arrangés et les conséquences économiques et politiques de la Première Guerre Mondiale ...

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    Miss Fisher apporte un vent de fraîcheur bienvenu dans les nombreuses productions qui sont nous sont proposées à la télévision. A l'image d'un Downton Abbey, on regarde autant pour les intrigues, les casting (Essie Davis est parfaite) ou l'esthétique .On plonge réellement dans une "ambiance" et re-découvrons cette période palpitante en compagnie de Miss Phryne ! J'ai été emportée dès les premiers épisodes etj'attends désormais avec impatience, chaque fin de week-end ...

     

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    Si vous aimez les intrigues policières qui privilègient la réflexion aux analyses scientifiques parfois froides et dénuées de sentiments, les enquêtes de Miss Fisher, au charme délicieusement rétro (et qui ne sont pas sans rappeler celles de l'inspecteur Murdorch ou de ce cher Hercule Poirot) ne peuvent que vous séduire !

    NB: vous n'avez pas fini d'en entendre parler puisque j'ai commencé la lecture du premier tome "Cocaïne et tralala", déniché sur le net d'occasion puisque 10/18 n'a malheureusement édité que 8 aventures .

  • On ne naît pas femme, on le devient. Et parfois, c'est long et compliqué ...

    Il y a longtemps, dans une interwiew parue dans ELLE, il me semble, Reese Wistherspoon déclarait qu'une femme avait besoin de porter parfois des chaussures rouges . Je ne me rappelle  plus vraiment de la citation exacte mais dans mon souvenir, le fait de porter du rouge était associé à une certaine affirmation de soi. La petite touche de couleur qui fait toute la différence.

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    Aujourd'hui, j'étais bien contente de porter mes ballerines rouges. Cela n'a pas changé la face du monde mais ça m'a fait du bien et parfois, c'est tout ce qui compte ...

    Chères amies, ne sous-estimons jamais le pouvoir magique (ou l'effet placebo ?) que procure un détail de notre tenue : un beau vernis à ongles, des boucles d'oreilles, la petite robe noire qui nous va si bien, des ballerines ou au contraire, cette paire de talons hauts qui nous fait un joli mollet (et que l'on arrive à supporter un peu de trois heures), ce sac que l'on aime tant  ...