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  • Inventaire 05

    Doucement mais sûrement, j'ai repris le chemin du blog et je suis plus que ravie de pouvoir reprendre un rythme régulier ici et j'espère que vous prenez plaisir à découvrir de nouveaux billets. Je vous remercie d'être fidèle au rendez-vous ou petit nouveau ...

    Au sommaire de cet inventaire, des romans, deux films, des séries.

    J'ai lu

     

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    • Le coeur entre les pages de Shelly King ( Préludes), chroniqué ici. Un premier roman sur les bienfaits de la lecture et la place importante que peuvent prendre les livres dans nos vies mais pas seulement. Une ambiance avec cette carte postale d'un petit quartier de la Silicon Valley.

     

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    •  Mrs McGinty est morte d'Agatha Christie ( Le livre de poche) , chroniqué ici. Une nouvelle enquête de Poirot qui doit élucider un crime vieux de quelques mois avant que le présumé coupable ne soit pendu.

     

    Emprunté à la bibliothèque

     

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    • Une vie entre deux océans de Margot Stedman. Après la seconde guerre mondiale, Tom accepte un poste de gardien de phare et emmènage avec sa femme, sur l'île de Janus. Seul un enfant manque à leur bonheur. Jusqu'au jour, où dans un canot échoué, ils découvrent le cadavre d'un homme et bébé, bien vivant ...  Une histoire bouleversante dont la lecture soulève tant de questions !

    Le pavé du mois

     

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    • Broadway limited de Malika Ferjourhk ( Ecole des loisirs) qui mérite son billet à lui seul tellement il déborde de personnages et d'intrigues. A venir donc ...

     

    Deuxième pavé entamé mais pas terminé encore

     

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    • Outlander, tome 2, Le talisman de Diana Galbadon ( J'ai lu). Ce nouvel opus commence très bien par une pirouette de l'auteur. Il me faut cependant trouver le temps d'en lire les 600 pages sans avoir à le transporter ...

     

    Au cinéma, j'ai adoré

     

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    • Un peu, beaucoup, aveuglément de et avec Clovis Cornillac et Mélanie Bernier et j'en ai parlé ici.

     

    J'ai aimé puis j'ai découvert que l'intrigue ne respectait pas les faits historiques donc je suis plus mitigée 

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    •  Les jardins du roi de et avec Alan Rickman, Kate Winslet et (le beau) Mathias Schoenaerts.

    Sous le règne de Louis XIV, André Le Nôtre est chargé de créer les jardins du château de Versailles. Il engage une femme paysagiste, Sabine de Barra et lui confie la création de la salle de ban extérieure. Avec son caractère affirmé et ses idées nouvelles, elle bouscule les codes et Le Nôtre. S'en suivent  de nombreuses découvertes et intrigues à la Cour pour la jeune femme ...

    Seconde réalisation de l'acteur britannique Alan Rickman prend de grandes libertés avec l'Histoire et je ne comprends pas cette démarche. Le choix de Kate Winslet pour incarner un personnage féminin fort s'avère judicieux mais Sabine de Barra n'ayant jamais existé , on peut se demander à quelle part de réalisme s'attacher... Il n'y a bien que Le Nôtre qui peut être ravi de se voir rajeuni ! Reste une histoire d'amour touchante et quelques scènes particulièrement réussies comme la rencontre entre le Roi et Sabine.

     

    Enfin coté séries, j'ai regardé :

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    • Disparue

    Diffusée sur France 2, cette série policière française pose son intrigue au coeur de Lyon et contre-attente, propose un scénario bien ficelé qui n'a pas à rougir de ceux de ses cousines anglo-saxonnes. Certes, la jeune adolescente qui disparaît n'est pas l'idée la plus originale, surtout avec après le très bon Broadchurch mais l'ensemble est très bien interprété et la ville est particulièrement bien mise en lumière.

     

    • Le final de la saison 4 de Scandal -

    Fidèle à elle-même, la série joue sur les rebondissements successifs. Rien n'est facile dans les coulisses de la Maison Blanche, encore moins pour Olivia Pope. Cette fichue intrigue du BC13 ne m'accroche pas du tout alors que j'ai adoré voir Mellie prend (enfin) plus de place dans cette saison 4.

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    • Le final de la saison 7 de Castle

    Cette septième saison a failli être la dernière, le renouvellement n'est arrivé que tardivement et j'ai particulièrement apprécié le soin apporté au final, qui aurait pu conclure les aventures de Castle. Les intrigues policières mériteraient d'être plus travaillées, à la longue, elles sont le point faible mais retrouver les personnages et suivre leur évolution est toujours intéressant. Rendez-vous pour découvrir ce que l'avenir réserve à Kate tant il est rare d'avoir un personnage féminin fort et sensible, qui ne soit pas le faire-valoir du héros ...

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    N'hésitez pas à partager vos derniers coups de coeur dans les commentaires et retrouvons nous prochainement, pour la suite.

  • Le magasin des suicides de Jean Teulé

    Vous aimez l’humour noir qui frise l’irrévérence ? Vous savourez le 22eme degré qui se joue de tout et surtout de lui-même ?  Vous appréciez cette distance face aux évènements tragiques qui peut vous pousser à en rire puisque l’humour est la politesse du désespoir ?

    Le magasin des suicides de Jean Teulé va vous ravir.

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    "Ouvert pour cause de décès"

     

    Dans un monde dépourvu d’espoir tendance apocalyptique (rien que ça) , les plus déprimés savent que pour trouver le moyen d’en finir, il faut se rendre dans le magasin de la famille Tuvache. Forte d’une expérience de dix générations et d’un slogan plus qu’efficace (Vous avez raté votre vie ? Avec nous, vous réussirez votre mort ! ), ce magasin vous propose différentes options toutes plus ingénieuses les unes que les autres pour vous suicider. D’ailleurs les propriétaires vous mettent dans l'ambiance, ils ont un petit quelque chose de la famille Adams, l’optimisme en moins, c'est vous dire ...

    Sauf Alan, le petit dernier qui respire la joie de vivre.

    C’est bien simple,  il est la honte de la famille. Celui qui écoute des chansons gaies alors que le reste de la maison est branché marches funèbres, celui qui voit la vie en rose quand les autres imaginent d’autres kits de suicide à commercialiser (celui inspiré par Alan Turing est particulièrement réussi) ,  il aime la vie alors que sa famille cherche comment aider les autres à mourir.

    Avec cette histoire loufoque et originale, Jean Teulé s’attaque au thème de la mort, devenu si tabou dans nos sociétés modernes, qu’il prend à contre pied.

    "La vie est ce qu'elle est. Elle vaut ce qu'elle vaut ! Elle fait ce qu'elle peut elle aussi avec ses maladresses. "

    Drôle, surprenant, déroutant, provoquant, ce petit livre est un ovni que l’on parcoure sans savoir sur quel pied danser. Volontairement irrévérencieux, il nous interroge et nous bouscule. L’auteur déborde d’imagination et l’on s’amuse de ce conte décalé qui loin de déprimer, donne furieusement envie de vivre.

     

    A dévorer sans arrières-pensées, j'ai mortellement adoré !

    Le magasin des suicides (2007) de Jean Teulé, chez Pocket

  • Le coeur entre les pages de Shelly King ( Préludes)

    Au programme : Un chat et des livres en couverture, quelques mots clés comme librairie d’occasion, club de lecture, L’amant de Lady Chatterley et correspondance ont suffis à me convaincre de l’importance de lire ce  roman  de la nouvelle maison d'édition au catalogue alléchant, Préludes.

     

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    Même s’il déborde de l’amour des lecteurs pour les livres, Le cœur entre les pages est avant tout l’histoire de Maggie, trentenaire paumée en recherche d’emploi dans la Silicon Valley qui trouve du réconfort à passer ses journées, à lire des romans dégoulinants d’amour, dans sa libraire d’occasion préférée.

    Hugo, le librairie, hippie dans l’âme,  est suffisamment sympathique pour accepter la présence de cette cliente un peu envahissante qui est aussi sa locataire. Il n’hésite pas à veiller sur la jeune femme qui traverse une passe difficile. Ce qui n’est pas le cas de son employé, Jason ou de Grendel, le chat résolument hostiles.  Dizzy le meilleur ami de Maggie lui présente alors l’opportunité du siècle pour récupérer son emploi : il lui faut participer au club de lecture chez une cadre supérieure, Avi qui serait à même de la soutenir pour son retour dans l’entreprise. Maggie a la nuit pour lire L’amant de Lady Chatterley et se montrer suffisamment convaincante le lendemain pour retrouver sa vie d’avant. Deux exemplaires se présentent à elle, l’un neuf, celui de Dizzy, jamais ouvert et l’autre usé et corné laissé par Hugo, qui a mené une vie mouvementée dans lequel elle découvre une correspondance amoureuse entre ce qui semble être deux clients du Dragonfly.  Sa curiosité éveillée, elle dévore les messages échangés et écrits au hasard des pages avant de se servir de l’avis de ce couple sur le roman pour briller au club de lecture …

    Ce qui n’était au départ que quelques mots laissés par des inconnus permettent à Maggie de reprendre en main sa vie et d’essayer de sauver sa librairie préférée de la fermeture.

    Mais encore une fois, rien ne se passe comme prévu et la vie de Maggie prend un nouveau tournant …

    Si l’intrigue du premier roman de Shelly King parlera aux lecteurs des pouvoirs magiques des livres, elle est avant tout celle de Maggie, qui est à un moment décisif de sa vie. Catherine et Henry sont vite oubliés et laissent toute sa place à la jeune femme. Que se soit sa relation chaotique avec sa mère, ses amis, amours et emmerdes  professionnelles, rien n’échappe à la remise en question, il est l’heure de prendre les bonnes décisions.

    Un bémol cependant, la quatrième de couverture qui laisse penser à une lecture doudou voire sucrée,  alors que ce véritable roman d’apprentissage pour trentenaire à la recherche de sen,  se révèle plus fin, qu'il n'y parait, drôle et touchant. En bonus, le dépaysement de ce petit coin de Californie, dans un San Francisco so peace and love et pourtant si connecté …

    Un extrait :

    "Je remis les livres à leur place et restai au milieu de l’allée. Tout à coup me revint l’image qui avait surgi devant mes yeux le jour où j’étais avec Rajhit au fond de la librairie : le toit du Dragonfly se soulevait et je pouvais observer toutes les allées et venues dans les rayons. Je voyais Jason, Nimue, Dizzy et les autres explorer les étagères sen y cherchant ces tendres confessions de désir. Je sentais toutes les histoires autour de moi. Pas seulement celle que racontaient les auteurs ni même les mots qu’avaient écrits des inconnus mais les histoires des livres eux-mêmes. Quelqu’un avait acheté chaun de ces livres flambant neuf, sorti d’un carton. Quelque chose – la couverture, une page lue au hasard ou le résumé en quatrième de couverture- avait poussé une personne à acheter tel ou tel livre. Mais son voyage ne faisait que commencer. Et quel que soit ce voyage, Le Dragonfly n’était qu’une étape sur son chemin. Si bien que là, tous ces livres étaient porteurs d’espoir, celui de ne pas être seuls."

  • Au cinéma : Un peu, beaucoup, aveuglément

    Parmi les petits plaisirs de la vie, pouvoir aller au cinéma en journée et particulièrement en matinée a le goût de l’école buissonnière ou des vacances. C’est un luxe que je savoure à sa juste valeur que de pouvoir laisser l’agitation du monde, profiter d’une une salle si peu remplie, entre deux retraités, trois étudiants et une mère au foyer,  qui nous fait nous demander si nous serons les seuls spectateurs. Aller voir un film le jour de sa sortie à la première séance est quasi-jubilatoire, comme si l’on assistait à une avant-première.

    Cette semaine, j’ai eu envie de sourire,  j’ai choisi d’aller voir Un peu, beaucoup , aveuglément. .

     

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    Première réalisation de et avec le comédien Clovis Cornillac, Mélanie Bernier , Lilou Fogli et Albert Dusquesne, ce film est une jolie surprise, d’une légèreté et d’une fraicheur inattendues et bienvenues.

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    Elle est pianiste et vient d’emménager dans son premier appartement. Toute la joie de profiter de cette indépendance, elle voit son bonheur contrarié par un voisin un peu encombrant. En effet, lui, ce géo-trouve-tout qui vit de l’autre côté de la cloison si mince, qu’elle laisse filtrer le moindre bruit, est décidé à faire fuir la nouvelle occupante des lieux. S’en suivent un dialogue de sourds et des quiproquos charmants qui vont conduire nos deux célibataires à échanger et à s'aimer. Mais combien de temps peut durer cette relation aveugle ?

    Gérer ses sentiments ,accorder sa confiance, se laisser aller à la confidence, prendre le temps de découvrir l’autre , l’écouter (vraiment), la regarder ( quand c’est possible), en voilà une aventure bien délicate .

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    On se prend à suivre les pas (hésitants) des personnages, à s’attacher à leurs amis ( des seconds rôles qui ont tout des grands et sans qui l’intrigue ne serait pas la même) car l’ensemble est plein de drôlerie et de fantaisie. Cloison et musiques deviennent des personnages à part entière et même si le dénouement semble cousu de fil blanc, on a le cœur qui bat.

    La solitude et petites habitudes des héros parleront à plus d’un célibataire, les affres de la séduction pouvant devenir un réel supplice ! L’ensemble est simple et doux , pas gnan gnan pour deux sous .

    Made in France , cette comédie romantique joue habillement avec les codes de ces cousines américaines et il serait dommage d'un aussi bon moment qui fait oublier soucis et autres tracas . 

  • Le mois le plus cruel de Louise Penny

    Un petit village canadien au milieu de la nature où il fait bon vivre, une victime aimée de tous qui meurt littéralement de peur et l’enquête menée par le célèbre inspecteur Gamache, pas de doute, voici un nouveau roman de Louise Penny !

    louise penny,quais du polar 2015

    AprèsNature Morte (que j’ai chroniqué ici) et Sous la glace, Le mois le plus cruel reprend les ingrédients des précédents tomes : en plus des habitants de Three Pines aussi originaux qu’accueillants, on retrouve les lieux calmes et familiers et notamment la maison  des Hadley, hantée par les crimes passés qui fascine autant qu’elle effraie. C’est pourtant entre ses murs qu’une séance de spiritisme est organisée, la veille du dimanche de Pâques. Dans l’obscurité, Mado s’effondre, visiblement morte de peur … L’inspecteur Gamache est envoyé sur les lieux. En plus de l’enquête, Il va lui falloir affronter les démons du passé et les conséquences de ses actes puisqu’une campagne de déstabilisation, lancée via la presse, vise à le discréditer. Il se pourrait même qu’une taupe figure dans sa propre équipe …

    Décidément il y a des lieux qui attirent le crime et le lecteur est en droit de tiquer quand il découvre que le taux de criminalité de Three Pines est encore en hausse mais il faut partir du fait que ce village est un personnage à part entière. C’est au cœur de ses maisons et de ses bois qu’il faut chercher les motivations des suspects et dénouer les fils de l’intrigue.

    Le fait que Gamache soit bousculé et acculé par la presse renforce le sentiment d’insécurité, quelqu’un qui lui est proche cherche à le faire tomber. Notre inspecteur, touché en plein cœur, doute. Et c’est là aussi,un point positif :ce n'est pas un enquêteur super-héros mais bien un homme face à ses choix et ses convictions qui a gravi les échelons sans rien perdre de son honnêteté et de ses valeurs.

    Pourtant, plus que le dénouement, ce que j’apprécie dans ces romans, c’est le charme discret d’une vie simple, proche de la nature et la mise en avant des faiblesses de chacun qui les rends  terriblement humains. Au delà des assassinats, les lieux sont chaleureux, il est facile de s’imaginer y vivre, de côtoyer les habitants ( Clara est ma préférée) et d’éprouver leur malaise face à un nouveau meurtre. Si vous aimez les whodunit où la réflexion prime sur l’action, les cadres champêtres et cosy alors cette séries de romans est faite pour vous !

    louise penny,quais du polar 2015

    Lors des Quais du polar 2015, j’ai eu la chance de rencontrer Louise Penny pour une dédicace et elle m’a accueillie avec un " Bonjour, je suis Louise. Et vous ? "  qui a brisé la glace et fait fuir ma timidité. Avec simplicité, nous avons échangé sur ses livres et elle a été ravie de me dédicacer un second exemplaire pour une amie en me précisant qu’elle adorait que les lecteurs échangent leurs coups de coeur.

    louise penny,quais du polar 2015

    Malheureusement, je n’ai pas pu me rendre à sa conférence mais j’ai beaucoup aimé cette auteure adorable et abordable. Mes visites à Three Pines seront désormais accompagnées par ce souvenir !

     

     

    Le mois le plus cruel de Louise Penny - Actes Sud éditions, coll. Babel