Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Vous êtes bien sur la messagerie de Shopgirl mais je ne suis pas disponible pour le moment...

    Lorsqu’en classe de troisième, notre professeur de français nous annonça que nous devions lire « les raisins de la colère » (oh quel lapsus, j'avais tapé "raisons", merci Camille)  de Steinbeck dans un délai relativement court pour nous, pauvres collégiens que nous étions alors, je me suis demandée si la fée « humour » ne s’était pas pointée avec sa baguette chez la femme à la jupe Cyrillus.

    Outre le titre qui allait plus d’une fois, nous donner l’envie de lui faire avaler de travers ses fichus fruits secs, l’épaisseur du « pavé » suffit à déclencher quelques évanouissements au fond de la classe.
    Mais plus « Indiana Jones » que nous le pensions, notre professeur insista sur le fait que non seulement que non seulement notre lecture nous était imposée une fois de plus mais que dans l’effort, nous apprendrions à lire rapidement et efficacement,  qualité fort utile pour la suite de nos études et de nous conseiller alors de nous balader avec notre roman partout et de profiter de la moindre occasion pour en dévorer quelques pages, comme à l’arrêt du bus (après notre journée de cours) , devant notre bol de céréales ou lors de nos insomnies. Si elle avait trouvé un système pour que nous puisons lire sous la douche ou en dormant, elle nous l'aurait conseillé.

    Avons-nous vraiment appris quelque chose de cet exercice ? Des années après, j’ai le souvenir de soupirs, de notes griffonnées sur les coins de table, de quelques migraines, d’un sourire las et résigné que nous rendions à notre tortionnaire quand elle nous croisait dans les couloirs mais étrangement, pas un seul détail du livre…
    Au mois de juillet, nous obtenions notre brevet, les cahiers au feu et à la maîtresse au milieu.

    Et pourtant, ce matin, c’est à elle que je pense. A cette femme qui aimait les colliers de perles et les vestes à gros boutons dorés, qui pouvait serrer les lèvres d’une façon plus que « pincée » et sourire lors de timides tentatives d’éclaircies avec qui je partageais mon amour du théâtre et de  la langue française pendant cette fameuse année …

    Si elle savait qu’aujourd’hui, les livres que je lis m’accompagnent souvent... Dans les pièces de la maison, dans mon sac. Qu’une salle d’attente devient un lieu magique du moment que j’ai un bon roman et que ma seule envie alors est d’attendre des heures ...
    Que lorsque je dévore une intrigue comme ces derniers jours, plus rien ne semble compter à part les moments que je peux passer en compagnie des personnages et qu’alors, si je pouvais le faire, je lirais n’importe où, n’importe quand tout en étant consciente du terrible manque que je vais ressentir au final …

    Il y a des livres que l’on prend le temps de lire pour en savourer chaque mot, d’autres dont on sait par avance que ce n’est pas tant » pourquoi «  mais « comment » qui importe.
    Jodi Picoult a un réel don pour décrire les sentiments de tous ses personnages. Rien n’est blanc ou noir comme pourrait le laisser entendre le dos de la couverture, le doute et les interrogations s’installent et persistent longtemps après la dernière page.

    Pour avoir lu "Ma vie pour la tienne", je sens bien qu'elle suit plus ou moins le même shéma et que je resterais assise un moment à réfléchir ...

    Parce qu'en ce moment,  je suis plongée dans:

     

    e54ff654ef2f3c845b2cfd3156afe0f2.jpg
    Chris Harte et Emily Gold vivent comme frère et sœur depuis toujours.
    Mais la sortie de l'adolescence exacerbe les désirs. Ce soir, les deux familles partagent le repas. Soudain, un coup de téléphone va tout faire basculer. Emily est morte, d'une balle dans la tête. Gisant inanimé à son côté, Chris est soupçonné de meurtre. Jadis si proches, les familles se déchirent. Le jeune homme confesse qu'un terrible pacte le liait à sa fiancée. L'adolescence peut parfois dégénérer tragiquement.
    À travers l'histoire d'un drame en apparence classique se dessine une étude pleine de finesse sur deux questions éternelles : l'incommunicabilité entre parents et adolescents est-elle inéluctable ? Peut-on vraiment tuer par amour ?

    Retour sur terre (mails, commentaires, tutti frutti et autres soucis) prévu ce soir.

  • Humeur (en vrac)...

    cd4968e647065cea842f2f2484d6e236.jpg

     

    • A bas les chutes de tension et autres malaises qui me font me sentir aussi molle qu'un chamallow !
    • Plus je regarde Ugly Betty, plus je remarque des points communs avec elle : dois-je m'affoler ?
    • Bon nouvel an chinois, je suis cheval et vous ?
    • Fait incroyable depuis quelques jours, je me suis remise à la Vo.
    • Existe-t-il un moyen d'arrêter d'acheter des livres ?
    • Oui, me répond ma carte bleue...
    • C'est marrant ces petites puces :p !
    • Repos encore et toujours, un bon roman qui pourrait me faire veiller toute la nuit ( ce qui ne serait pas pour arranger mon état :s), de la musique, quelques séries, voilà mon cocktail vitaminé :).
    • C'est chouette les listes ...
    • Ca ne sert à rien mais c'est chouette.
    • J'adore recevoir de gentils mails comme celui ci qui que cette personne inconnue aime me lire. Ca me touche toujours autant.
    • J'aime moins ce mail me demandant si je suis bipolaire ...
    • Il faut que je réponde à ceux en attente (et là, tout le monde va croire que j'ai une messagerie de ministre (oui, c'est une nouvelle expression :p) !).

     

  • Cecelia Ahern - Ps : I Love you

    020c32d3e5852e81244d3565f2c72e77.jpg

    Ps : I Love you est le premier roman de la romancière irlandaise, Cecelia Ahern. Née en 1983 à Dublin*, elle étudie le journalisme et se publie son premier livre à l’âge de 21 ans. C’est un succès, il se dresse rapidement en tête des livres les plus vendus, non seulement dans son pays mais aussi dans le reste du monde.

    C'est message d’amour. Par delà la mort, Gerry guide sa femme, Holly et essaie de lui appendre à vivre sans lui, grâce à des lettres qu’elle doit ouvrir chaque mois et qui lui permette de réaliser une liste de petites choses simples ou farfelues qui devront l’aider dans sa nouvelle vie.
    En affrontant sa douleur, Holly va petit à petit reprendre goût à la vie et réaliser qu’elle peut continuer de vivre sans Gerry mais forte de ce qu’ils ont vécus.  Là, où on pourrait s’attendre à un livre triste et larmoyant, c’est au contraire l’espoir qui prend le dessus. Bien sur que la vie est injuste mais il y a aussi de très bons moments qui valent la peine d’être vécus et sous la plume de Melle Ahern, on se prend à sourire autant qu’à être ému par la simplicité de ce message.

    92f36eb091cd6308bd563af61660ce70.jpg

    L’adaptation de ce best seller sort demain au cinéma, avec Hilary Swank, Gerard Butler, Harry Connick Jr et Lisa Kudrow, l’interprète de la célèbre Phoebe Buffay de  Friends. Je ne peux juger du film sans l’avoir vu mais j’ai envie, tout de même de vous le conseiller.

    9e4411d7ba58a0b5102db9f3348c9f40.jpg
    845f76cc2211578c031111abf453bcd4.jpg
    9d3119e78291d2b44363dfaa8c1c2bd0.jpg
    288c60327155c1d06df8be0c7e4926ff.jpg


    Ne serait que pour son héroïne. Ne serait ce pas parce que je suis persuadée que c’est une bonne comédie romantique.
    Et peut être aussi parce que je sens une  adaptation assez fidèle à l’esprit du livre. Petite pensée pour mon cinéma de quartier qui a intérêt à vite me le proposer :p...

    Cecelia Ahern est l’auteur de trois autres livres, dont deux traduits en France comme  La vie est un arc-en-ciel  que j’ai reçu en cadeau et récemment (ah oui ? Merci qui ? :) )et passionnément aimé. Là encore, il s’agit d’échanges entre Alex et Rosie, meilleurs amis depuis leur 5 ans. La vie les unit, les sépare, les rapproche, serait ce possible qu’il y ai plus que de l’amitié entre ces deux là ? Laissez le temps vous le conter … Là encore, le message est sensiblement le même : la vie est dure mais belle. Je n’ai pas de mots pour dire combien, c’est encore une fois touchant, émouvant ou drôle.

    Enfin, notre demoiselle irlandaise a participé à la création d’une nouvelle série aux Usa, sur Abc qui cartonne depuis ses débuts, Samatha who ? qui reste encore à découvrir.

    Encore ?
    Encore !
    Mon dieu, les journées ne sont décidément pas assez longues…

    Je vous invite à vous rendre sur son site internet pour y découvrir par exemple les couvertures de ses romans, toutes plus jolies les unes que les autres (sauf peut être les éditions de poche , françaises, bien entendu… quand est ce que les éditeurs vont comprendre qu’une belle couverture qui attire l’œil ne dévalorise pas son contenu, bien au contraire ? ) ou encore lire une nouvelle en anglais, proposée ici !

    * "un jour, j'irai là-bas" -air connu

  • Avant/Après

    S'il y a bien une chose, qui est devenue plus qu'une particularité, mais bel et bien un élément de ma personnalité, c'est ma frange ! C'est simple, elle est là depuis toujours et si j'ai essayé diverses coiffures, elle est toujours restée.

     Si je dois me décrire, je précise souvent que je suis brune ... avec une frange. Elle est "moi" autant mes yeux ou ma façon de parler avec les mains. Je serais perdue sans elle et il m'est impossible de m'imaginer sans ces quelques centimètres de cheveux sur le front.

    Évidemment, elle demande de l'entretien, comme on dit. Si je laisse pousser mes cheveux au gré de mes envies, elle nécessite quelques coups de ciseaux régulièrement, ce qui donne lieu à une scène quasi vieille comme le monde ou presque : moi assise avec une serviette éponge devant moi et l'un de mes proches me demandant de ne pas bouger.

    C'est là que l'on se peut se dire que j'ai de la chance d'avoir toujours sous la main, une tante ou l'un de mes parents prêts à me venir en aide... Sauf que ...

    Samedi, j'étais encore insouciante, je chantais avec Mika sans savoir ce qui allait se passer. Je faisais sauter les crêpes en riant et je ressemblais à peu près à :

    54232f9c57e8c15732c517fbaac3b29d.jpg

    Sans les yeux bleus magnifiques et les cheveux lâchés , à peu près 15 centimètres en dessous des épaules.

     

    Dimanche matin, je décide de demander un peu d'aide maternelle afin de rafraîchir un peu ma coupe. Les centimètres enlevés devaient être sur la longueur (pour alléger le tout)  et juste en dessous des sourcils, pour la frange.

    Depuis cette tragique fin de matinée, j'ai l'impression de ressembler à ça :

    29e1dad1cbf7243122355d71880a6845.jpg

    * Vives protestations maternelles qui insistent bien sur le fait que ce n'est qu'une impression et, qu'à la limite, je serais plus proche de son rôle de "Martine" dans "L'auberge espagnole", en plus long encore de quelques centimètres sur la longueur*

     En gros, ça :

     c4549d4cbade17c4332e01a528cbc09c.jpg

    Certes, des ciseaux qui dérapent, ça peut arriver mais je maintiens que ma frange est trop courte et que j'ai l'impression de ressembler à Amélie Poulain. Et une impression, c'est tenace, croyez moi !

    Audrey Tautou est adorable. Elle a un visage mutin et les coupes courtes lui vont bien.

    Avec mon visage rond, tout de suite, je me sens plus proche de Casimir.

     

    Zen, je reste.

    Quelques nuages sont encore venus assombrir mon ciel durant le week-end alors que j'avais pourtant posé un écriteau "mauvaises nouvelles interdites" sur la porte de ma chambre.

    Je gère donc mes priorités mais il est certain que je n'ai pas fini de faire des grimaces devant le miroir ...