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  • La petite note qui ne sert à rien mais qui fait sacrément du bien !

    Non, je n'ai pas disparu, écrasée par le poids des ans. Heureusement.

    Disons qu'il y a des semaines chargées et qu'il est plus difficile de se poser. Parce que réfléchir rime alors avec souffrir.

    Et puis, il y a celle qui vient, pas forcément plus facile mais chaque chose en son temps.

    *Hier soir, avant de m'endormir, j'ai réfléchi au fait que j'aimais beaucoup écrire et d'une certaine manière, en me forçant à taper ici que je n'allais pas bien m'avait aidé.

    Libérée d'un poids en tout cas. Comme si je m'autorisais le fait de dire (d'avouerserait plus juste) que je n'avais pas le sourire et que je ne savais pas forcément pourquoi. Certes, le contrecoup de la fête, le médicament et ses effets secondaires mais parfois, notre inconscient nous cache bien des choses. Comme une pelote de laine emmêlée dont on n'arrive pas forcément à trouver le bon bout.

    La solution serait-elle donc d'oser plus et de ne pas hésiter à dire "ça ne va pas " quand c'est le cas ? La société nous inflige tellement cette image de "performance" que l'on a parfois du mal à se trouver normal d'avoir un passage à vide.

    Enfin, l'écriture serait-elle  comme l'équitation : faut il réécrire même si l'envie manque comme remontrer à cheval lorsque l'on est tombé ?

    Une des rares fois où j'ai pratiqué, était, une journée de sortie scolaire. Le matin, nous avions fait du poney et comme beaucoup d'autres gamins, j'étais tombée (ce qui n'était pas étonnant, j'étais déjà maladroite et peu à l'aise avec mon corps) mais je ne m'étais même pas posée la question de savoir si je remontais ou pas La monitrice avait rattrapé le poney et je m'étais hissée sur la selle (certainement avec la grâce d'une Mme Patate) mais l'essentiel était là: non seulement, j'avais affronté une situation inconnue et j'avais su la dépasser, sans m'attarder sur mon 'erreur'.

    J'avoue que j'aimerais retrouver cette forme d'insouciance...

    * Après avoir lu une interview de la pianiste Hélène Grimaud, le mois dernier dans le magazine "Muze", je me suis plongée dans son livre "Leçons particulières" que je savoure. Il se dégage tant de passion(s)  de la part de cette femme ! Aussi bien dans son art que dans sa façon d'appréhender la vie. Tout a enfin un sens, il y a des couleurs, de l'énergie sous ses mots. Des valeurs simples qui ramènent à la terre, au ressenti quasi "physique" des choses. Ayant découvert une (petite) partie de la femme, de ces questionnements notamment, j'ai très envie de découvrir l'artiste.

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    Le "classique" n'a jamais été exclu de mon univers dans le sens où j'ai toujours été libre d'écouter, très jeune, ce que je désirais mais il n'a pas fait partie jusqu'à maintenant de ma culture. Je connais quelques grands airs, comme tout le monde mais je dois bien reconnaître que je me sens parfois un peu perdue face à cet art. C'est peut être le temps d'y remédier et de me lancer ?

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    * Dans un tout autre genre, j'ai découvert que France 4 va diffuser à partir de mardi soir, la série "Dirt" avec Courteney Cox.

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    Oui "Monica" de Friends. Je sais qu'il ne faut pas associer un acteur à un unique personnage mais cette bande d'amis et leurs rendez-vous au Central Perk, ont vraiment marqué 10 années de ma vie.

    Des bons moments de télé en premiers échanges sur le net aux rencontres enfin et surtout ... de vrais amis! Que je contacte peut être moins depuis quelques temps. Pas facile encore une fois, d'être la seule à répondre "rien de neuf dans ma vie" quand tout bouge dans celles des autres... L'éternel décalage que je me dois de surmonter parce que ce sont justement des amis et qu'ils en valent la peine.

    Et pour en revenir à Miss Cox, il est toujours tentant de découvrir une artiste que l'on apprécie dans un rôle différent de celui connu et aimé.

    * Maintenant, il y a cette "aventure" à laquelle je devais participer et dont je viens de m'apercevoir que je l'ai tout simplement ...oubliée. Zappée. Effacée de mes pensées alors que j'avais préparé quelques notes vendredi soir. Il y a eu le week-end, mon anniversaire, la famille, 30 ans dans les dents et la mémoire qui flanche brusquement. Outre la gêne qu je ressens vis à vis des personnes qui ont du m'attendre, je me demande s'il faut y voir un signe...

    Faut-il que je persiste dans cette voie ? Je me demandais déjà comment organiser mon emploi du temps afin d'y introduire cette nouvelle occupation mais peut être que tout est déjà décidé, du fait de mon oubli. Les absents ont toujours tort ... J'ai toujours détesté cette phrase.

    * Enfin, il est là. Mon pc portable. Tout beau, tout neuf.

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    Je me sens maladroite, préférant encore mon ancien clavier, mon petit bureau et l'ensemble de mes dossiers. Tout va se faire tranquillement. Le portable est un peu comme une page blanche que je dois remplir et personnaliser...

    Sachez cependant que si je ne laisse pas forcément de commentaires, je lis toujours vos blogs ;).

    * Bonus : quand le futile se fait essentiel, voici une photo de Julia Roberts qui tourne actuellement son nouveau film. Je suis tombée amoureuse de son sac à main, couleur "Tiffany". Simple mais tellement chic !

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  • Isn't it ironic, don't you think ?

    Reprendre ses marques, retrouver son clavier préféré.

    On ne peut pas dire que je ne savais pas. Je m'y étais préparée. Cet anniversaire, ce changement de décennie me déconcertait mais je n'imaginais pas que je me sentirais aussi mal, après.

    Une vague de mélancolie m'a envahie, la veille. Une vraie angoisse, le lendemain.

    C'est un phénomène qui ne maîtrise pas (ou alors, donnez moi la solution) mais c'est comme si je ne pouvais plus rien respirer depuis lundi.

    Au point de me sentir si perdue que j'étais jusqu'à maintenant incapable de taper quoi que se soit. Comment expliquer cet état alors que moi-même je ne le comprends pas ? Il semblerait que les effets secondaires d'un médicament que j'essaie d'arrêter viennent me poursuivre, plus longtemps que prévu, je ne vois que ça, je ne veux penser qu'à ça.

    En même temps, c'est certainement un ensemble de choses qui fait que. Compliqué, dirons nous.

    Well life has a funny way of sneaking up on you
    When you think everythings okay and everythings going right

    Parce que dimanche a été une belle journée, que je vous raconterais quand je serais mieux. Les marques d'affection, les attentions  de mes proches ont été si nombreuses. Entourée de  ma famille, je ne pouvais que me sentir bien.

    Et pourtant.

    Je m'en suis voulue de ne pas me sentir complètement bien, dans un premier temps.

    And life has a funny way of helping you out when
    You think everythings gone wrong and everything blows up
    In your face

    J'attends de trouver un peu de réconfort. Je guette le moment où mon coeur cessera de battre si fort, où l'angoisse sera moins envahissante.

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    Je vous remercie pour vos gentils commentaires, les mails reçus, les notes sympas, les sms, les cartes, les paquets aussi.

    J'ai vraiment été très touchée ;) et trop dépassée pour le dire, plus tôt.

    Life has a funny way of sneaking up on you
    Life has a funny, funny way of helping you out
    Helping you out

    Ironic est ma chanson préférée d'Alanis Morisette et ce, depuis ce jour où adolescente (puisque je suis assez vieille pour avoir été  une teenage girl à la sortie de son prermier cd :p) , j'ai découvert cette vidéo :