I ♥ Garfield.
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
I ♥ Garfield.
Comme vous le savez, je partage avec Garfield (pour ceux qui ne le connaissent pas, une lecture des bandes dessinées de Jon Davis s'impose ! ) un certain dégout du lundi. Lui, comme moi, avons pourtant la chance de rester à la maison ... Ce qui ne change rien. Le lundi reste le jour maudit, celui de la reprise. Par définition, l'ensemble de l'univers semble se liguer contre vous et faire de votre vie, un enfer. Parce que ce serait beaucoup moins drôle un mardi ...
Quelques mails plus tard (et quelques pizzas envoyées via FedEx), Garfield a accepté de partager en exclusivité*, ces conseils pour affronter ces 24h difficiles.
* Garfield appartient à son créateur Jon Davis que je vénère ! Cette note est une pure invention d'une fan dévouée.
Commençeons par une pépite, découverte grâce à Emjy.
Trésor de Lucie Durbiano, éditions Gallimard, collection Bayou
Paris. Années 50, ambiance St Germain des près, jazz dans les caves et petites robes simples pour les jeunes filles. Pendant que son père, le grand historien Almaro travaille, sa fille Christine lit des romans de Barbara Cartland sur un canapé. Vive et espiègle, la demoiselle ne s'intéresse guère aux mathématiques et préfère tomber sous le charme des jolis garçons comme Jean... Ce qu'elle ignore, c'est que ce dernier (tout comme sa compagne Simone)n'en veut qu'à un fameux parchemin détenu par le professeur qui permettrait d'accèder à un trésor ancien et caché dans le Sud de la France !
Voilà une bande dessinée qui pétille ! Les dessins sont simples et agréables, ils restituent très bien l"idée que l'on peut avoir des ses années, notamment grâce au soin apporté aux tenues vestimentaires.Quand j'étais petite , j'adorais des petites dessinées de l'époque de ma mère, la série des Aggie ou Lili et j'ai retrouvé le charme de ces planches d'antan !
Les couleurs sont vives et lumineuses, un vrai régal pour les yeux ! L'intrigue est intéressante, on se laisse très vite, prendre au jeu et l'on suit avec plaisir, les aventures de Christine , qui n'est pas sans rappeler une certaine Audrey Hepburn !
Aggrippine déconfite- Claire Brétécher- Chez Dargaud
Présentation Fnac :
Entre deux albums (le dernier, Allergies, est paru en 2004), on se demande toujours ce que Bretécher va nous tricoter. Voilà, c'est fait et c'est du costaud. Agrippine, dont on connaît le talent pour faire tourner les autres en bourrique, est dépassée cette fois. Ses parents vont divorcer (ça leur réveille la libido) ; Biron attaque sa période travelo et se trimballe en soutif ; Zonzon, son AGM (arrière-grand-mère et non « aïeule génétiquement modifiée ») se barre dans son monde et la laisse à la porte. Et puis, en dehors du fait que le Vélib est un instrument récalcitrant, voilà qu'une chose pas vivable, inconcevable, débarque dans son univers d'adolescente plutôt préoccupée par l'acquisition du dernier truc divin qui « coûte la peau » - des boots en tatou tressé. Cette chose pas vivable, c'est la mort. Sujet délicat s'il en est, que Bretécher traite avec une détresse à fleur de peau, une pudeur et une drôlerie (oui) décidément imbattables. Un grand album.
Aggrippine est un personnage qui a décidément un sacré caractère ! Elle ne mâche pas ses mots dans ce nouvel album et envoie tout de go à sa grand-mère qu'elle préférait la voir morte, dès les premières pages. Ambiance ... Evidemment, il faut prendre l'ensemble avec beaucoup de second degré et d'humour mais dans la deuxième partie de l'album, Claire Brétécher propose un rebondissement qui fait ...plouf. L'humour tombe à plat et les tentatives d'explication sont bien minces. J'ai refermé ce tome, déconfite :s...