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Romance

  • Bilan de l'été (deuxième partie): lectures de juillet

    Il était une fois un billet partiellement écrit qui n’attendait que quelques lignes pour être publié. La blogueuse bien occupée, le laissa reposer mais une vilaine sorcière vient l'effacer. Bien malheureuse, la blogueuse qui a plus d’un tour dans son sac, se retroussa les manches et décida sans plus attendre, de le réécrire ...

    Sur l’ensemble des romans lus au mois de juillet, deux gros coups de cœur se détachent :

    • Attachement de Rainbow Rowell  (Milady) ou la comédie romantique que vous allez adorer lire !

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    On retrouve ce qui fait le charme des rom-coms  américaines que nous aimons tant et que l’on prend temps de plaisir à revoir les soirs de déprime parce que les héros sont un peu comme nous , qu’ils font des erreurs et que l’on aime douter d’un happy end pourtant assuré.  Certaines maladresses peuvent être présentes, elles ne rendent que l’intrigue plus touchante et c’est ce qui se passe avec le premier roman de l’américaine décidément douée pour conter des histoires que l’on n’oublie pas.

    Nous sommes en 1999 et l’internet a fait une entrée remarquée dans les locaux du Courrier. Impossible de savoir si les employés travaillent à leur prochain papier ou jouent en ligne. Ils pourraient même échanger des mails personnels ce qui contrarie la direction qui engage Lincoln pour installer un nouveau système, capable de surveiller les diverses activités. Lorsqu’un mail tombera dans ce dossier, notre informaticien devra en alerter les personnes concernées.  Voilà un job en or puisqu’il permet à notre geek d’éviter la vie d’un bureau et ses interactions sociales et il peut à son aise profiter de la nuit pour travailler. Lorsqu’un mail plutôt amusant tombe dans sa boite, il se surprend à le lire et à s’en amuser. Il serait dommage d’en interrompre les auteurs, Beth et Jennifer, deux copines rédactrices, au sens de l’humour aiguisé. Lincoln ne dit rien et se prend au jeu, il va suivre la correspondance et découvrir la vie des jeunes femmes et s’y attacher …

    Enième version de Vous avez un message, Attachement ne révolutionne pas les codes du genre mais apporte une réflexion intéressante sur la difficulté à s’intégrer dans sa vie d’adulte, créer ses propres envies en laissant ce qui nous rassurait  jusque là comme le réconfort du foyer de la mère de Lincoln.

    Mails, humour , amitiés et amour sont au rendez-vous ! A lire aussi, l'avis de Laura, ici.

    • La blancheur que l’on croyait éternelle de Virginie Carton (Stock) ou le roman qui fera du bien aux cœurs des trentenaires célibataires (mais pas que).

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    Elle aime les films de Romy Schneider , lui, Deauville avec Trintignant. Plongés dans leurs mondes, il faudra bien des rebondissements et détours pour que nos deux héros se rencontrent…

    Avec finesse et justesse, Virgine Carton dresse le portrait d’une ultra moderne solitude (Souchon un jour, Souchon toujours )  qui voit les êtres connectés au monde et pourtant incapables d’aller vers les autres. Coincés dans leurs idéaux, plombés par leurs hésitations, Mathide et Lucien vont devoir aller aux devants de leurs désirs. A la fois mélancolique et drôle, ce roman fait écho à des sentiments universels. Entre souvenirs trop présents et futur si proche, voilà un livre qui fait du bien au cœur et à l’âme.

    Rafraichissant et assurément mon coup de cœur cet été. A lire aussi cette chronique

     

    Mais aussi :

     

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    • S’abandonner à vivre de Sylvain Tesson (Gallimard). Un recueil de nouvelles passionnant qui regroupe les réflexions de l’auteur sur notre société, on y sent l’influence de ses nombreux voyages. On en ressort à la fois groggy et fort de cette lecture peu commune.

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    • Un été avec Louise de Laura Moriarty (Pocket)  qui retrace le premier été new-yorkais de Louise Brooks, chaperonnée Cora Carlisle , une femme plus respectueuse des convenances que la jeune femme avide de nouvelles expériences.  Pendant que la première découvre le monde du spectacle à ses cours de danse, la seconde revient sur un passé trop longtemps enfoui et nous permet de prendre toute la mesure de l’évolution de la condition féminine.  Un récit passionnant qui pétille et vibre au rythme des comédies musicales de Broadway !

     

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    • Belle arrière grand-mère de Janine Boissard. La suite de la suite de la suite (…) des aventures de Babou, du Pacha et de leur tribu. On plonge dans le roman comme on retrouve une maison de famille, on s’installe dans la canapé moelleux en se délectant des intrigues, on vient se réfugier dans la cuisine au pied du chien quand une vie s’en va et on savoure la bonne humeur retrouvée et la résolution des problèmes. Quelques passages superflus peut-être mais le plaisir de suivre une famille sur des années et cela n’a pas de prix.

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    • J’ai un problème avec mon cou (et autres considérations sur la vie de femme) de Nora Ephron est la mini déception du mois. Emprunté à la bibliothèque, je me réjouissais à l’idée de  me délecter de la plume de cette scénariste –réalisatrice- productrice de mes comédies romantiques préférées et s’il y a des passages franchement drôles , le soufflé retombe rapidement et ces fameuses considérations ne parleront qu’aux vraies new-yorkaises . Dommage.  

     

     

  • Sous le gui d'Angela Morelli

    Sans que je le sache, Angela Morelli est une bonne copine.

    D'abord parce qu'elle a tenu un blog qui est longtemps resté l'un de mes préférés tant je riais, souriais ou couinais à la lecture de ces billets littéraires aussi divers que variés.

    Et puis parce qu'elle a écrit une nouvelle de Noël fort sympathique qui est venue éclairer mon samedi matin morose et ça, j'achète !

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    Cute mais pas mièvre, sa petite histoire (décidément trop courte, je n'aime pas le format des nouvelles), nous plonge dans l'ambiance des fêtes avec cette héroïne qui ose le pyjama tout doux et les grosses pantoufles rouges.

    Parce que ses fils dorment enfin, elle a pu descendre chercher un précieux colis dans sa boite aux lettres lorsque sa clé se coince dans la serrure et qu'elle tombe nez à nez avec le charmant nouveau voisin bien surpris de la croiser lui aussi, à cette heure tardive ! 

    Une vieille chaudière en panne plus tard, Julie, ne peut cesser de penser à Nicolas, le premier homme qu'elle remarque depuis la mort de son mari, survenue trois ans plus tôt. De fil en aiguille (de sapin, ha, ha), le réveillon se profile et la jeune femme décide de l'inviter à partager son dîner.

    En jouant avec les codes de la romance et quelques clichés nécessaires, Angela apporte son style à l'ensemble gai et coloré qui fait une place belle à l'humour. Le sourire ne peut que gagner le lecteur, ravi de retrouver quelques références aux comédies romantiques. C'est léger, rythmé et augure d'un certain talent que nous pourrons retrouver très vite dans son premier roman qui sort le 16 décembre.

    Tant mieux parce que la seule chose qui gâche un peu le plaisir, c'est de tourner la dernière page ...

    Reste alors la question essentielle : quel acteur pour interpréter Nicolas dans une éventuelle adaptation ciné ?

     

    Pour information, cette nouvelle est disponible dans un recueil paru chez Harlequin mais aussi en version numérique pour tablettes et liseuses. J'ai donc testé cette option sur mon Ipad Mini et je dois dire que si je ne suis pas particulièrement attirée par le format ( je suis de la vieille école, il me manque le papier), j'ai apprécié et vais renouveler l'expérience avec son roman. Si vous passez du temps dans les transports ou ne voulez pas vous encombrer, c'est une solution. Peu importe le support, reste le plaisir de lire !

    Sous le gui, Angela Morelli, chez Harlequin (ici)

    Le blog d'Angela Morelli

  • La fille qui lisait des romans d'amour - Inara Lavey

    Dire que l'on aime lire des histoires d'amour tient plus souvent de l'aveu entre copines que d'une lecture assumée et revendiquée. Pas parce que nous avons honte ce guilty pleasure (ou alors juste un peu) mais parce que l'image qui est encore véhiculée présente ces romans comme un sous genre qui ne vaut pas tripette et enleve même quelques points de QI à la pauvre fille, célibataire ou desperate housewife qui osera se faire prendre avec un Harlequin dans son sac ...

    Comme toujours, les préjugés ont la vie dure et ce n'est pas l'accumuluation de clichés dans certaines romances qui viendra redonner de la couleur à la romance. Non, si vous en lisez, vous êtes forcément en attente de ce que vivent ces héroines. Quitte à comparer votre petit ami à au bel éphebe qui orne la couverture kistch de votre bouquin.

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    Parce qu'elle a décidé de bousculer les idées reçues, Inara Lavey (dont la simple bio semble être un must de ridicule) nous propose une délicieuse parodie de ces romans d'amour. Son héroine, Cassandra est férue de vieilles éditions  (dieu seul sait où elle déniche encore ces pépites d'un autre temps qui feraient fuir plus d'une lectrice d'aujourd'hui) . Bercée par ses rêveries d'homme idéal tout droit sorti d'intrigues passionnées, elle laisse aller son imagination débordante dès qu'elle a deux minutes devant elle et rêve de princes charmants qu'elle n'aura bien entendu, aucune chance de rencontrer dans la réalité ...

    Lorsque sa meilleure amie l'invite à passer quelques jours dans un grand hôtel, Cassandra bourre sa valise de livres et s'envole pour la Californie . A son arrivée, elle a la surprise de rencontrer Raphaël , le cousin de Val qui est ni plus ni moins que l'incarnation de l'homme de ses rêves ! Il y a bien Connor, l'associé irlandais du bellâtre , qui a la facheuse manie de tomber (littéralement) sur la jeune femme qu'elle ne semble pourtant, pas remarquer plus que ça ...

    Autant l'avouer, le suspence n'est pas intenable. On comprend très vite de quoi sera fait le dénouement mais là n'est pas le souci, le happy end est ce que l'on recherche quand on se dirige vers la romance. Il est plus amusant de voir l'héroine se débattre entre ses attentes et fantasmes qui font la drôlerie de ce roman : que de clichés au centimètre carré ! Tout y passe et on savoure le second degré adopté par l'auteur, c'est fin et bien trouvé.

    Les évenements vont se précipiter et l'auteur ne peut échapper aux stéréotypes contemporains (je pense notamment à la scène finale ...) mais l'ensemble est frais et drôle. Il ne révolutionnera pas le genre mais vous fera passer une agréable soirée. Et c'est déjà pas mal !

    A lire, dans son bain, accompagnée de chocolats, pour le cliché ...

    En bonus : cette bonne critique chez Plume et Lune .

     

     

    La fille qui lisait des romans d'amour, Inara Lavey chez Milady romance, collection Central Park.

  • Cupcake club (tome 1) : Baiser sucré de Donna Kauffman

    Parce qu'Emy est très occupée par son nouveau travail, son avis sur cette lecture commune ne viendra que plus tard sur son blog mais voici d'ores et déjà le mien sur cette romance guimauve.

    Disponible chez Milady romance, la couverture annonce clairement le ton : voilà une vraie intrigue amoureuse qui conviendra aux lectrices qui veulent se changer les idées. Ce livre est clairement un divertissement, comme peut l'être un bon épisode de série et si l'on accepte de mettre de côté quelques clichés, on passe un très bon moment !

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    Le style est léger et pétillant, nos héros jouent au jeu du chat et de la souris, on ne doute jamais du happy end et c'est ce que je recherche en choisissant ce genre : je veux une lecture réconfortante.

    Et comme j'aime les petites villes américaines, l' île de Sugarberry est le lieu idéal pour rencontrer l'homme de sa vie ... Ou presque.

    Leilani Trusdale (on aime l'originalité en matière de prénom, chez les auteures de romance, vous verrez, monsieur ne sera pas épargné) est une patissière émérite qui a fui la Grosse Pomme pour retrouver ses racines et sa ville du Sud. Après le décès de sa mère et son expérience chez Gâteau, elle a décidé de rejoindre son père, shériff et d'installer sa propre pâtisserie Sans prévénir, son mentor et ancien chef, Baxter Dunne  (qu'est ce que je vous disais ...) débarque dans sa boutique, certain de filmer la nouvelle saison de son émission aux côtés de Lei. D'abord réticente, la jeune femme accepte de laisser Baxter intégré son univers ...

    Le chemin qui mène au coeur d'un homme passe par les cupcakes.

    Surtout lorsque ce dernier est surnommé Hot Cakes et qu'il a fait de la pâtisserie, son domaine de prédilection ! A vrai dire, il a du mal à comprendre que Lei ne prépare "que" des cupcakes mais comprend rapidement (futé le garçon) que ces gâteaux représentent beaucoup pour la jeune femme et ses amies. La cuisine de la boutique devient rapidement le lieu de toutes les expériences culinaires où les recettes servent de thérapeutes. Le cupcake club est né : les participantes de tous âges sont acceptées ce qui ne déplaît pas à Alva, commère locale et mamie debordée par ses parties de poker endiablées.

    Evidemment, notre héroine passe beaucoup de temps à réfléchir aux conséquences d'une éventuelle relation avec Baxter, préférant taire ses sentiments plutôt que souffrir. Mais il faut bien (un semblant d'intrigue) et les pages se tournent avec facilité.

    Au final, loin du coma diabétique, on en redemande (ça tombe bien, il existe deux autres tomes dont le dernier qui sort vendredi) et on assume pleinement cette douceur bienvenue.

     

    Baiser sucré, Cupcake club tome 1, Milady Romance, format poche, 432 pages.