Sur les bons conseils de Mam'zelle Poupée, je me suis enfin décidée à visionner le film "Elizabethtown" (rencontres à Elizabethtown en Vf) et je n'ai pas été déçue.
L'ensemble peut sembler inégal mais il y a des petits moments magiques dans l'histoire de Drew, ce jeune cadre dynamique qui vient d'accuser un échec profesionnel cuisant et qui apprend le décès de son père. Ce dernier était dans la ville d' Elizabethtown, dans sa famille qui n'a jamais accepté la mère de Drew, la jugeant sans doute, responsable du départ de leur ami fidèle, de la région.
Drew se retrouve donc chargé d'aller chercher son père et de s'assurer du bon déroulement des choses. Sauf que rien ne se passe comme prévu et que cette famille du Sud a des idées bien arrêtées sur la marche à suivre, en cas de décès de l'un des leurs.
En rentrant à l'hôtel, Drew, complètement paumé, se décide d'appeler cette charmante hotesse de l'air, rencontrée dans l'avion. Celle qui lui a fait un plan et voulait parler, à 3heures du matin ... S'en suit des rendez-vous suprises et une deuxième partie du film, ryhtmée, belle et émouvante, le tout porté par une Bo efficace.
Malgré ce que l'on pourrait croire, il s'agit bien d'une histoire extrêmement positive. Claire propose à Drew de regarder la vie différement, de profiter de l'instant présent et d'effacer tout ce qui peut être négatif, en accordant justement de l'importance à ce qui en vaut la peine. J'aime cette façon de voir les choses. J'essaie , chaque jour, de rendre ma vie plus jolie en profitant des petits bonheurs de la vie. De chasser les nuages gris en pensant à ce qui compte vraiment.
Les acteurs sont extrêments attachants, je n'avais vraiment suivi leurs carrières mais Orlando Bloom et Kirsten Dunst ont maintenant une place particulière dans mon coeur.
Au délà du film, qui propose un important voyage à Drew, je sais qu'un jour, je prendrais la route pour revenir là-bas. Dans ce village qui contient mon enfance, revoir l'école communale, redescendre la rue, me poser devant le grand portail blanc et oser sonner. Bien sur que les années m'ont fait idéaliser les choses, que tout a peut être changé mais au fond de moi, je ressens ce besoin quasi physique d'y retourner.
Histoire de me dire que tout était bien réel, que tout cela a bien existé mais qu'il est aussi temps de tourner la page. Je ne suis plus cette jeune ado de 14 ans qui quitte son monde pour un autre, même s'il m'arrive encore souvent d'en rêver. La suite a été différente et alors ?
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