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Rechercher : miss fisher

  • Si c'est possible, bah alors ...

    Habituellement, on ne sait pas d'où viennent les tags. On connaît forcément un peu la personne qui nous lance la patate chaude mais sur son auteur, niet. Là, c'est différent. Emma a eu la bonne idée de poser des questions originales et de faire tourner le tout. C'est bien plus rigolo.

    1) Si on vous proposait d'écrire votre biographie, vous prendriez qui pour nègre ? (et oui, tout le monde n'a pas un don pour la littérature)

    Evidemment, je suis modeste et humble. Je n'écrirais pas sur ma vie si exceptionelle, soit-elle. Je pencherais pour Marie-Aude Murail. Avec le recul, Miss Charity était très bon ;) ...

    2) Vous êtes en train de lire le tout dernier chapitre d'un livre, celui qui vous a fait passer une nuit blanche, la fin qui vous fait saliver (notez le jeu de mots siouplé) depuis une centaines de pages... Lorsque survient un homme, torse nu. On va dire qu'il s'appelle... Daniel Craig. Il a l'air chagrin. Il a une petite douleur à l'épaule, et est persuadé qu'un petit massage lui ferait le plus grand bien. Que faites-vous ? (PS pour les garçons : à la place de Daniel Craig, merci de comprendre... Allez, soyons fous, Scarlett Johansson, mais en bikini, pas torse nu !)

    Le problème se pose ... Cependant, un petit génie a inventé les marques-pages pour ce genre de situations. Je ne cède pas tout de suite, je me fais désirer, le temps de finir mon chapitre et je suis prête. Que se soit Daniel, George (Clooney), Matthew (Fox), Patrick (Dempsey) ou David ( Boreanaz) ...

    3) C'est la fin du monde. Quel livre mettriez-vous dans la capsule qui sauvegardera une trace de l'humanité ? (voudriez-vous vraiment que ce soit Orgueil et Préjugés ?)

    All we need is love, baby. Et une bande dessinée, Garfield parce qu'il faut savoir rire. C'est ce qui nous sauve depuis des années.

    4) Quelle est pour vous la pause lecture idéale ?

    Du calme avant tout. Assise à la table de la cuisine (je ne sais pas pourquoi, les chaises ne sont pourtant pas confortables mais j'aime la pièce quand elle est tranquille) , une bonne tasse de thé à côté, quelques petits biscuits à portée de main.

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    5) Si vous aviez le pouvoir de trucider/effacer un personnage de roman, ce serait qui  ?

    N'importe lequel, du moment que je peux enquêter sur sa mort ! J'ai l'âme d'une Miss Marple.

    6) Sauveriez-vous Voldemort, juste pour avoir un huitième tome ?

    Même pas. Il mérite bien ce qui lui arrive, celui-là. J'aime qu'un auteur sache s'arrêter, quand la qualité est encore présente dans ses romans. Inutile de faire traîner les choses en longueur. Non, il ne faut pas écouter les pleurs des lecteurs ...

    7) Jusqu'où êtes-vous allés pour un livre ?

    A faire croire que j'étais malade pour pouvoir éviter une sortie et rester auprès d'un bon roman. J'essaie d'équilibrer le tout, ne pas me couper du monde pour quelques pages mais intégrer ces mêmes feuilles dans ma vie. Dans un autre genre, commander une occasion sur le net et surmonter ce "bah, quelqu'un d'autre a touché ce livre, il peut y avoir des traces de n'importe quoi sur ce bouquin ". Je suis une affreuse fifille gâtée.

    8) Si vous pouviez retourner dans le passé rencontrer un auteur. Ce serait qui ? Quelles seraient vos toutes premières paroles ? (A part "bonjour")

    Je suis assez timide avec les auteurs, je n'ose pas les rencontrer. At the same time, remonter dans le passé peut être grisant et faire tomber les barrières. Prendre un thé avec Jane. Demander à Louisa May Alcott ce qui lui a pris quand elle a décidé que Jo n'épouserait pas Laurie. Et pourquoi Amy ?!

    9) Décrivez la bibliothèque (personnelle ou pas) de vos rêves.

    Fashion a choisi le manoir, j'opte plutôt pour un petit cottage, à la campagne. Une pièce consacrée aux livres, avec des étagères. Un bon gros fauteuil (le come-back), un canapé, des coussins, un plaid tout doux, une théière bien ronde, des rideaux que l'on tire quand vient le soir, pour avoir bien chaud. et un chat qui dort. Un panneau "ne pas déranger" sur la porte ...

    10) Vous retournez dans le passé (décidément, bande de veinards !), en pleine 2ème guerre mondiale. Quel livre donneriez-vous à Hitler pour qu'il arrête de cramer des bouquins ?

    Encore ? C'est fatiguant ces voyages ! Le  pire, c'est qu'il aimait les livres. Il avait une bibliothèque fournie, il me semble d'ailleurs qu'un journaliste a esayé d'en faire l'inventaire, il y a peu. La réponse de Fashion est très bonne.

    Comme je suis généreuse, je taggue Cachou, Emjy et Rory !

     

  • 7 things

    Ce tag des 7 blogs/7 révélations tourne depuis un moment, sur la toile. Je ne raffole pas du principe, en mettant en avant quelques blogs, j'ai toujours le sentiment d'en laisser d'autres en route mais il faut reconnaître que j'ai été touchée d'y figurer chez Lizzie et Rory ...

    On n'a forcément l'occasion de dire aux autres bloggueuses combien on aime les lire alors les filles, j'ai envie de vous dire un énorme merci Parce qu'il m'est toujours très agréable de découvrir une nouvelle note, que j'attends avec impatience ce petit rayon de soleil dans mon quoditien. Les différents conseils de lectures, musiques, activités sont précieux et entraînants. Décidément, quelle belle invention cette blogosphère !

     

    • Lizzie. Une de mes plus fidèles lectrices. Déjà présente sur mon premier blog, qui a suivi mes aventures, mes coups de coeur, mes moments de blues et avec qui, je partage de nombreux points communs comme ces petits bonheurs qui changent la vie, le réconfort qu'apportent les séries, la douceur d'une chanson, le pouvoir des mots, un thé posé à côté du pc ...
    • Mam'zelle Poupée. Ma copine de mood et plus encore. Ton blog est une source d'inspiration, tes photos sont magnifiques. Les petits plaisirs encore avec un gâteau fait maison, les décorations de Noël, de jolis clichés, un bon livre, "Winter song", nos amies Miss Marple et J.B Fletcher .
    • Camille. Que je lis depuis un moment, déjà. Là aussi, un univers qui me correspond. Jane Austen, l'Angleterre et ses gentlemen, parfois des coups de gueule poussés avec justesse. Beaucoup d'auto-dérision.
    • Emjy ou le goût des livres. Un des premiers blogs littéraires, dévoré avec avidité. Une bulle où je me sens bien, des titres de romans qui ont allongé mes listes et fait grimper mes piles jusqu'au plafond mais que c'est bon !
    • Clarabel qui a commis le même délit que la bloggeuse précédente. Je ne compte plus les livres découverts grâce à elle. Twilight, en tête. Si je n'avais pas lu son avis si sincère et communicatif, je n'aurais peut-être pas sauté le pas. Et puis Marylin.
    • Cachou. Qui a réussi à me faire lire de la science fiction ! Qui sait rendre n'importe quel livre accessible et susceptible de plaire. Un certain regard sur le cinéma qui m'interpelle (Oui, un film qui vous touche, est un bon film). Un gros chat gris que je kidnapperais bien ...
    • Rory. En plus de ses avis sur de nombreux romans, elle n'hésite pas à partager sa passion pour la mode et nous faire découvrir de bien jolies choses !

    Et les autres !

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    Quand aux révélations, elles ne sont pas très croustillantes.

    • Le film qui a marqué mon adolescence est Bodyguard. Je me souviens de cette séance au cinéma, de l'alchimie entre Whitney et Kevin Costner, de la coiffure de Miss Houston que j'enviais (un petit carré frisé), de Rachel se retournant et courant vers Franck, sur le tarmac de l'aéroport, de la musique évidemment ...
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    • Je ne suis pas douée en cuisine. Disons que je sais faire des choses très simples, basiques. Depuis quelques temps, j'ai pourtant envie d'apprendre et de m'y mettre.
    • Je ne bois jamais de café.
    • J'adore George Clooney mais je suis loin d'avoir visionné tous ces films.
    • Côté make-up, je n'arrive pas encore à porter un rouge à lèvres d'un rouge franc. Cette teinte est le summun de la féminité, à mes yeux et je ne suis pas à l'aise avec, je lui préfère des teintes plus fruitées comme les "fraise" ou "framboise". Un jour, peut-être ...
    • Je suis addict du Coca-Cola Light sans caféine. C'est mal, je sais.
    • Je ne rêve pas du prince charmant. Juste d'un homme gentil, sincère, drôle qui n'aurait pas peur du quotidien.

     

  • Meurtres en majuscules de Sophie Hannah ( le livre de poche)

    Hercule Poirot est de retour dans une nouvelle intrigue écrite par Sophie Hannah, une auteure de romans policiers reconnue en Angleterre (et dont j’avoue n’avoir jamais entendu parler) qui a eu l’idée de ressusciter le personnage, avec l’accord des ayant-droits d’Agatha Christie.

    Cette dernière avait un rapport complexe avec son personnage, elle n’hésitait pas à montrer son agacement vis-à-vis du détective belge en insérant dans ses romans Adrianne Oliver, son double, affublée d’un enquêteur aux nombreuses manies dont elle ne cessait de se plaindre.  Il est d’ailleurs amusant de noter qu’Hercule est le seul de ses célèbres personnage à bénéficier d’une vraie fin, dans une énigme parue après la mort de Christie et qui lui vaudra en 1975  la Une du New York Times, une première pour un personnage de fiction : "Hercule Poirot, le célèbre détective belge est mort" .

    Alors pourquoi, plus de trente ans après la disparation de la duchesse de la mort, décider de faire revivre Poirot ?

    Certainement par amour pour l’œuvre de Christie et  le désir de faire vivre cet héritage conséquent comme l’exprime Matthew Pritchard,  le petit-fils de l’auteure dans une interview : Ma grand-mère n'avait laissé aucune instruction à ce sujet, n'imaginant pas que son héros susciterait toujours de l'intérêt si longtemps après sa mort, poursuit Matthew Prichard. Le hasard a voulu que nous réfléchissions à une éventuelle suite, lorsque la romancière Sophie Hannah a fait savoir qu'elle pensait avoir une bonne idée pour un Hercule Poirot. Nous l'avons rencontrée et avons immédiatement été séduits par son projet.

     

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    Peu emballée par ce projet, hérissée à l’idée que Meurtres en majuscules ne soit pas fidèle à l’univers Christien que j’aime tant, j’ai entamé ma lecture très réservée.

    Pour cette intrigue, nous retrouvons le célèbre détecteur en 1929 alors qu’il semble goûter à un repos bien mérité dans une pension tranquille de Londres où il se voit rattrapé par le crime lorsque l’inspecteur Cacthpool  logeant à la même adresse, est confronté à une série de meurtres surprenants : deux femmes et un hommes viennent d’être retrouvés morts, dans le même hôtel Bloxham , tous les trois dans des chambres et étages différents et , ayant chacun ,un bouton de manchette aux initiale PIJ , enfoncé dans la bouche.

    Si vous ajoutez aux faits, la rencontre étrange entre une jeune femme terrifiée avec Poirot, la veille dans un petit restaurant du quartier, vous avez tous les ingrédients pour une bonne énigme, menée officiellement par Catchpool et finement orchestrée par le talentueux homme à la moustache qui ne perd pas une occasion de démontrer l’étendue de son esprit de déduction.

    Dans un premier temps, l’ensemble fonctionne très bien , le lecteur retrouve avec plaisir un univers familier et un personnage si souvent décrit et adapté à l’écran qu’il en est devenu connu de tous.

    Cependant, au-delà du schéma familier des romans de Christie, l’intrigue, à la fois compliquée et trop longue, s’enlise. Malgré un détour bienvenu dans la campagne anglaise et  le mystérieux passé des victimes, le dénouement mal ficelé ne peut convaincre les plus avertis : n’est pas Agatha qui veut !

    Si le personnage d’Hercule reste convaincant et plutôt bien reconstitué, quelques détails peuvent faire tiquer, il n’y a pas besoin d’accentuer les traits, Poirot se suffit à lui seul. De son côté, Catchpool qui est le narrateur, n’est pas à la hauteur de faire-avoir comme le capitaine Hastings, l'inspecteur Japp ou Miss Lemon, il se révèle fade et naïf.

    Pour certains, il y aura peut-être le plaisir de retrouver le détective mais les fins limiers sauront reconnaître ici un hommage maladroit.

    Quitte à reprendre des personnages, J’aurais préféré une nouvelle aventure de Miss Marple ou encore de Tuppence et Tommy Beresford qui moins connus que Poirot justement, pour éviter la comparaison qui est sans doute, inévitable si vous lisez les romans d'Agatha, depuis toujours ou presque.

     

    Meurtres en majuscules, une nouvelle enquête d'Hercule Poirot de Sophie Hannah au Livre de poche, traduit de l'anglais par Valérie Rosier (2014). 

  • Inventaire 06 - Première partie

    Inutile de pointer le fait que je me suis encore laissée submerger par le quotidien en délaissant The shop et culpabiliser (vous avez affaire à une experte en la matière), je préfère vous parler directement de quelques lectures car c’est bien là, le plus intéressant, non ?

    Commençons par une déception que nous pourrions classer dans la catégorie" Ca aurait pu coller mais non".

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    • La maison d’hôtes – Retour à Cedar Cove 1 de Debbie Macomber ( Editions Charleston).

    Connaissant l’auteure pour ces précédentes séries (Blossom Street ou Cedar Cove), je savais que j’aventurais vers un roman léger et chaleureux, le genre qui réconforte et rassure avec la petite ville américaine typique, à taille humaine et où chacun se connaît et s’entraide.

    Jo Marie est veuve depuis peu et décide de changer de vie en achetant une maison d’hôtes à Cedar Cove, près de Seattle. La villa Rose nouvellement rebaptisée accueille donc ces premiers clients pendant cet hiver : Abby n’est jamais revenue en ville depuis le décès accidentel de sa meilleure amie. Venue assister au mariage de son frère, la jeune femme va devoir affronter les fantômes de son passé comme Josh, l’autre client de Jo Marie. Si son beau-père l’a chassé de la maison, à la sortie du lycée, Josh ne peut se résoudre à le laisser mourir seul et se résout à passer ces quelques derniers jours avec lui. Tous les trois,  Abby, Josh et Jo Marie vont devoir faire taire le passé pour mieux préparer l’avenir.

     

    Si j’ai aimé le personnage de Jo Marie, je n’ai pas été convaincue par les intrigues. Peut-être le style décidément trop simple, le manque d’attachement pour des personnages qui arrivent à mettre de côté des années de douleur en mois de deux ou encore l’énumération barbante des tâches quotidiennes,  rien n’a su retenir mon attention. Je me suis ennuyée, j’ai lu en diagonale. Le politiquement correct bien américain de Macomber se ressent jusque dans le choix des motivations des personnages, rien ne dépasse, il n’y a pas d’émotion ou si mal exprimé que cela en devient ridicule. .

     

    Petits mais costauds 

     

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    • La dame à la camionette d’Alan Bennet (chez Folio)

    J’ai découvert Alan Bennet avec l’excellent (mais trop court) La reine des lectrices et j’étais curieuse de retrouver sa plume drôle et décalée comme cet humour pince-sans rire so bristsih que j’affectionne.

     

    Cette dame a réellement existé. Vivant dans sa camionnette colorée, Miss Shepherd refait le monde , au milieu de ses vieilles fripes et autres objets entassés qui composent sa vie.Par un concours de circonstance, cette drôle de bonne femme s’installe dans le jardin de Bennet et va partager avec lui, quelques années qu’il relate ici. Sous forme de petites chroniques de souvenirs, l’auteur s’attache tant bien que mal à celle dont il ignore tout et qui marquera la vie de son empreinte comme peu de monde. Les anecdotes sont étonnantes, cocasses et déroutantes même. Là où on pouvait s’attendre à une analyse de classes dans ce Londres des années 80, on reste un peu sur notre faim, Alan Bennet préférant garder l’essence même de l’existence de la vieille dame à travers des instantanés plein de vie. Un petit livre sans prétention qui ne laisse cependant pas indifférent.

    A noter qu’une adaptation ciné est à sortir avec l’excellente Maggie Smith dans le rôle de Miss Shepherd.

     

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    • Le magasin des suicides de Jean Teulé ( Pocket)

    Un coup de cœur ( chroniqué ici) que ce roman décalé qui déborde d’humour noir et qui, à mon avis, déridera même le plus grincheux !

    La famille Tuvache a de la mort, son crédo. Dans son magasin, il est possible de se procurer de quoi réussir son suicide, les moyens d’en finir sont variés et les clients satisfaits puisqu’ils invitent parfois leur fournisseur à leurs funérailles. Tous se dévouent à leur macabre commerce sauf le petit dernier, Alan qui respire la joie de vivre !

    Imaginez alors la cohabitation sous le toit des Tuvache et les situations cocasses que cela peut engendrer ...

    A glisser dans sa valise pour les vacances pour glousser une après-midi de pluie ou sur la plage.

     

     

    A suivre : deux romans de Daphné Du Maurier ou comment je passe l'été en sa compagnie, le très bon second livre de Marie Vareille et une délicieuse correspondance entre deux américaines pendant la Seconde Guerre Mondiale.

  • ”Rien ne sert de parler si parler si fort”*

    Ces deniers jours, je ne vais pas bien. Trop de choses s’accumulent, des choses qui me font peur ou que je ne peux pas faire et qui du coup, me font sentir encore plus mal encore.
    Je fuis le téléphone et cache le portable sous mon oreiller, j’en suis désolée, je ne sais pas quoi dire.
    Ca ira mieux, bientôt. J’espère.
    Je n’arrive cependant pas à écrire sur ce qui ne va pas, trop personnel peut être et à la fois, tellement bête parce qu’il y a des choses sans importances qui ne devraient pas et qui pourtant font… Dérisoire en fait.

    Aussi, j’ai envie d’attirer la lumière sur une femme qui en vaut la peine. Une personne discrète et sensible. Une artiste au sens noble du terme. Qui compose une bien jolie partition au travers de mots, de dessins.
    Sauf qu’elle ne peut entendre les partitions …

    Lily est née sourde. Les partitions des autres, elle les ressent et a appris à parler pour s’intégrer à ce monde si effrayant quand on y pense, à ce monde qui lui « demande » alors qu’il devrait accueillir…
    Elle lit donc sur nos lèvres, ses yeux suivent ce que nous ne voyons pas, ce qu’elle voit de nous, serions nous capables de le voir ?

    Dans son monde de silence, il y a des mots pourtant. De bien jolis mots et des couleurs aussi .
    Qui ne demandent qu’à être entendus. Elle écrit un livre sur le monde : le sien, trop fermé, le nôtre qu’elle a du apprivoiser en apprenant à lire sur les lèvres. Un témoignage de son combat tout simplement.

    C’est la généreuse bloggeuse Miss Lucy qui a attiré mon attention sur Lily.
    Elle en a parlé ici et .

    Et elle a bien fait, car comme elle, je suis convaincue qu’il est important que la voix de Lily se fasse entendre, que le monde (le sien, le mien, le notre, le votre) sache combien il est important de s’ouvrir aux autres !
    Voici donc un le lien vers ses textes touchants et justes et ses belles illustrations :http://oreillette.typepad.com/oreillette/

    Et un autre de sa biographie: http://www.ricochet-jeunes.org/auteur.asp?id=8051

     

    * Le titre est une phrase , lue au détour du blog de Lily.