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Un mardi soir sur la terre

Dans chaque famille, nous avons tous notre » place » définie. Elle évolue selon notre âge mais aux yeux des uns ou des autres, nous sommes le fils de papa, la petite fille de madame ou la cousine du cousin.
Un titre qu’il faut porter, assumer aussi et qui ne correspond pas toujours à nos qualités car la famille colle des étiquettes pour mieux s’y retrouver.
Dans la mienne, quelqu’un a posé un énorme post It sur lequel est noté « gamine ».
Quoique je fasse, quoique je dise, je reste pour le moment, un des petites dernières de cette famille de filles.
Parfois, il y a quelques avantages à être reconnue comme telle mais le plus souvent, cela me pèse.
Encore plus quand survient un conflit…


Ah très famille, que je passe mon temps à aimer ou détester, je ne sais que penser.
Face à vous, je reconnais que mon premier réflexe est de redevenir la petite fille qui pleure, en silence, le temps où elle ne savait pas que les adultes pouvaient faire semblant d’être ou d’aimer, celui des vacances tous ensemble où le reste du monde ne semblait exister , où les jours s’écoulaient paisiblement entre les rires.
Mais la seconde réaction face aux cris, est de vouloir me défendre, de prendre parti ou non, de dire ce que pense ou ressens.
Des choses dans l’histoire se répètent et j’aurais tant aimé les éviter…
Alors hier soir, j’ai pleuré sur nos disputes, sur ce que nous étions devenues très chère famille, sur cette colère dont je ne suis pas la cause, sur ces conséquences qu’il faut accepter.
Les larmes étaient amères.  Quelque chose s’est cassé, malgré tout.
Je ne voulais pas voir les fissures, je ne voulais garder que ce passé de carte postale.

Et pour parfaire cette soirée, Derek n’a pas signé les papiers du divorce, il a même commencé une thérapie avec Addison !
Laissant la pauvre Meredith, seule avec sa peine. Oh j’entends ma mère utiliser son expression qui me fait sourire à chaque fois « Mais enfin, il faut faire durer le feuilleton ! ».
Sauf qu’hier soir, j’avais besoin d’amour, je voulais y croire même s’il s’agissait de deux personnages de séries télé. Comme je voulais croire à un miracle qui aurait sauvé Bonnie, dieu que cet épisode était poignant !


J’avais dit « cocooning » ce week end, ce qui signifait « zen » …est ce qu’un jour, je serais exaucée ?

Commentaires

  • Coucou.
    Ca va ??
    Choisis les gens qui pourraient exaucer tes souhaits.; ;-)
    Ton Site est interessant.; ;-)

  • Oh...mais si Maudy se met à pleurer, c'est qu'il faut faire quelque chose !!! Zoé t'as consolée un peu, j'espère ? Bon...un peu de zen dans le chocolat de ce matin, et tout ira mieux...Faut pas pleurer comme ça...va donc respirer les fleurs de la roserai, ça te fera du bien.

  • Courage Maud...
    On aimerait parfois rester une enfant, pour continuer à regarder la famille comme un cocon, des gens qui s'aiment et se soutiennent pour nous. Grandir fait mal, les illusions s'envolent, et ne reste plus que la vérité.
    Mais la vérité peut être douce aussi, tout dépend de l'angle selon lequel on l'observe ;-)
    Je pense fort à toi, sèche tes larmes et souris à nouveau à la vie comme tu sais si bien le faire :-)
    (et pour Meredith et Derek, ce n'est qu'une question de temps...)
    Bises.

  • Je connais le gout des larmes amères, malheureusement même si elles ont coulé à flots, la situation ne s'arrange pas forcément ( dans mon cas).
    Je traine depuis des années une réputation de rebelle/ j'en foutisme, et rien ne changera....donc j'ai pris sur moi, ils me font encore pleurer de temps en temps , mais je me concentre sur moi (et ma petite famille). J'en ai trop marre de me faire mal pour eux parce que rien ne change, pire les choses empiraient même.

    ps: désolée pour Meredith et Derek

  • J'aime beaucoup ce texte :D

    Pour ma part, chui "le frère de..."...enfin, aujourd'hui je pense avoir réussi à me faire un prénom :p

    Et puis tu veux tout de même pas que dès la première saison on dise "Derek et Meredith vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants" ...Quand méééééémeu !!!

  • Dave, merci et bienvenue chez moi !
    Tu as peut être raison ....

    Scronctch, Zoé fait ce qu'elle peut , heureusement qu'elle est là :)

    Flo-Holf-Annabel, merci pour ces gentils mots , I know but ...
    Et zut, je n'aime pas attendre !

    Koko, Je vois ce que tu veux dire ...Peut être est ce que j'y accorde encore trop d'importance parce que je n'ai pas de petite famille ?

    Prof Dyn, je suis incorrigible alors oui, c'esr ce que je voulais , na !

  • En thérapie, on apprend que nous sommes une sorte de planète avec des satellites autour. ces satellites sont la famille, les proches. La difficulté est de trouver un équilibre entre cette planète et ces satellites : qui dépend de qui ? qui a besoin de l'autre pour vivre ? les autres te jugent-ils ou penses-tu être ainsi parce que les autres t'ont mis cette étiquette ?
    La difficulté et la beauté des choses est de se définir par rapport à soi. Qui sommes-nous ? (sans être en corrélation avec les autres ?)
    Cette quête est la plus belle que la vie nous a donné, bien plus que celle du Graal (et bien plus évidente).
    Construit ta personne et offre aux autres cette définition tout en refusant celle que l'on veut bien te donner.
    Tes démons qui te font pleurer de rage s'en iront et les autres apprendront à apprécier cette très belle personne que tu es.

    Hier, j'ai passé ma soirée à provoqué mon chéri. J'étais mal et il fallait que ça se traduise en conflit. Alors tous les prétextes étaient bons. Je provoquais pour qu'il achope.
    Il a fallu que je m'isole déjà , que je me calme. Mais surtout que je rêve de mon père : je revivais dans ce rêve ses provocations perpetuelles qu'il fait à l'égard de ma mère et que nous subissons comme des agressions depuis toujours. Je me suis réveillée ce matin en comprenant que ces provocations que je faisais subir à chéri hier soir n'étaient que la copie de celles que je connaissais. Et je ne souhaite pas reproduire ce schéma, ni prendre la personnalité de mon père.
    J'étais heureuse de voir que chéri m'aimait toujours, je l'ai embrassé et ai repris MA personnalité...

  • "Laisse pisser le mérinos, c'est une bête qui pisse longtemps" comme on dit.
    Tout cela n'est pas bien dramatique, gamine ;)

    Bises

  • Mais pourquoi ma vie est pas aussi excitante que la tienne ?

  • >Miss Line, merci pour ce long commentaire (tu reçois donc le prix du plus long commentaire, félicitations ^^) si juste ...
    Te relire fait plaisir, tu sais !

    >Philippe, quelle poésie tout à coup !

    >Quint, on se demande, hein ;) ?

  • Je connais et je comprends ces petits problèmes familiaux. Pas facile de trouver sa place, d'être vraiment "soi" dans une famille où de fortes personnalités s'expriment. J'ai longtemps été cantonnée au rôle de la "gamine", je le suis toujours encore.
    Parfois, j'aimerais aussi garder cette image de famille "carte postale", notamment quand je regarde des photos.

    Je te souhaite de pouvoir goûter à peu plus de douceur et de serénité mais nulle doute qu'avec ta faculté de sourire à la vie (pour le reprendre l'expression si appropriée de Flo-Holf-Annabel), le soleil sera bientôt de retour ;)

    Ah oui, quant à G'A's, ta maman a raison...faut faire durer le suspense ! Mais j'avoue que si j'aime beaucoup Meredith, je suis quand même contente pour Dereck / Addison. Et puis, ça permettra peut-être de voir Meredith autrement que comme la "petite amie de...", ça peut devenir lassant à force.

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