Noël par Annabe

Parce qu'Annabe aime aussi cette période de fête mais n'a pas de blog, voici son texte publié sur le mien !

Noël, c'est aussi partager (avec plaisir en plus !) :)

Chansons : Idiota de Nena Daconte et Lithium de Evanescence. Ecoutées avant, pendant et même après mon Noël 2006, coincée entre l’Espagne et la France.

Photo : Le Noël de mes rêves (quel caleçon ^^) et une de mes confections dont je suis très fière !

Après moult réflexions et dans un esprit de synthèse (que je me force à acquérir pour mon concours), je peux me permettre de résumer ce qu’est l’esprit de Noël par chez moi, en trois grandes étapes rituelles.

Dehors : l’odeur de Noël (une odeur de neige, d’hiver). Il est temps de grimper au grenier à la recherche des cartons de décoration. Tout  mon art (personne ne se désigne jamais pour le faire donc je m’y colle) résidant dans la manière de descendre des cartons juchée sur une échelle, essayez, vous verrez !
Le rituel s’installe, chacun a son rôle. Ma sœur se charge des guirlandes sur le sapin, moi des petites figurines posées sur la télé, elle accroche ses boules Snoopy, je mets l’étoile tout en haut. Ma mère s’occupe de la couronne accrochée à la porte. Mon père s’occupe de râler parce que les cartons trainent plusieurs jours. Et enfin, ma chatte s’occupe de tout renifler, de vérifier l’intérieur des cartons et de se vautrer dans le tas de guirlandes. Je branche et il scintille, derniers ajustements, photos et il est fin prêt.

Bien avant ça : période « Réflexion sur mes confections » (avec l’accent anglais s’il vous plait). « Qu’est-ce ? » me direz-vous. Elles se déclinent sous forme de cartes de Noël, de petits présents, de décorations. Ma chambre se transforme en véritable atelier : colle, papiers de toutes sortes, pastels, ciseaux, feutres…Et moi, perdue au milieu, à m’user les yeux, à me coller les doigts ? mais je l’avoue, j’adore et j’y mets tout mon cœur et mon amour ^^ J’en fais de moins en moins, manque de temps malheureusement mais j’essaye de sauvegarder ma petite tradition, peu de personnes en profitent mais à travers ça, j’espère qu’elles comprennent leur importance à mes yeux. Hop une petite étoile de collée, un petit mot ajouté, elles sont fin prêtes.

Recherche d’idées de cadeaux, recherche de LA tenue, admiration des décorations qui illuminent la ville…

Arrive enfin le moment tant attendu. Le réveillon : tout le monde est sur son 31, les petits toasts sont prêts, le champagne et le champomy aussi. Mais chez moi, tout commence réellement au moment de l’apéritif et à l’ouverture du jeu des apéricubes. Chaque famille, une équipe. Un « comptabilisateur » de points à surveiller car souvent corrompu même à 11 ans. Tout un tas d’apéricubes engloutis et des questions posées. Il y a les doués en histoire (mon père), en séries (moi, malheureusement pas assez de questions dessus), en sport (mon père, ma sœur, mes cousins), ma tante toujours en retard d’une question, mon oncle qui arrive pas à lire les questions, mes cousins qui essayent de tricher…Et comme chaque année, mes parents, ma sœur et moi sommes les grands vainqueurs, on nous soupçonne même de manger des apéricubes tout au long de l’année, histoire de connaître les réponses par cœur. C’est pas beau la jalousie, d’abord.
Minuit arrive, les petits sont envoyés à l’étage durant l’arrivée du Père Noël, tout le monde joue le jeu, les clochettes tintent, les « Au revoir Père Noël » fusent et l’heure de la distribution des cadeaux, arrive enfin. Il est minuit.

«  Profiter du moment » (Mais attention, le voleur d’enveloppes blanches, mon oncle, rode.) C’est le miracle de Noëllukah.