Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

C'est reparti...

Lorsqu’il arrive un pépin dans la famille, ma grand-mère a tendance à déclarer fermement « ça tombe toujours sur nous  » comme si nous étions maudits depuis  cinq générations.

Il suffit qu’elle prononce cette petite phrase pour que l’un d’entre nous lui rappelle que toutes les familles ont des problèmes, que les hôpitaux sont remplis de personnes qui souffrent et que des enfants meurent de faim au Darfour. Généralement, elle râle en précisant que nous avons connu notre part de drame et que » les voisins, eux, n’ont jamais rien » (je cite).
Je suis une des premières à être  soit agacée, soit amusée ( c’est selon mon humeur) par cette ritournelle.

Et pourtant, j’avoue qu’en ce moment, je poserais bien mes valises et me mettrais bien à dire que ce n’est pas juste. Que je ne devrais pas à subir cette fatigue, ces angoisses, cette vie où rien ne va. J’aimerais que les nuages se dissipent et qu’en rouvrant les yeux, tout soit différent. Ce que je raconte est sans doute bien flou pour vous mais nous avons tous connu ce sentiment de découragement, qui lui  reste universel.

Alors que faire ? Se laisser abattre et couler encore ? Il n’est pas question. Essayer de se relever avec les moyens du bord ? C’est déjà plus envisageable.

Même après une journée où , même taper sur le clavier semblait fatiguant...

Parce que j’aspire à devenir une femme plus forte. De l’extérieur, mes bases ne sont pas très solides mais c’est avec son esprit, une certaine force de caractère et de vraies valeurs que l’on se construit, non ? Une pancarte « En chantier » posée sur le haut de ma tête, j’avance. 

En enviant un peu la facilité du chemin pour les voisins, parfois…
 

Commentaires

  • Oui mais les échecs et les coups durs nous font avancer et nous forgent un moral d'acier. Alors même si le découragement et la fatigue viennent nous rendre visite, il faut lutter pour remonter la pente.
    Certes les voisins ont plus de facilités...ou peut-être pas. On ne sait jamais vraiment ce qu'il se passe chez les autres...
    Il m'arrive d'envier les gens qui semblent aller mieux que moi dans la rue, qui semblent forts, conquérants. Bien souvent je n'y croyait pas quand j'apprenais que certaines de ces personnes vivaient un enfer ou un drame familial.
    Maintenant je me dis que l'herbe a l'air plus verte ailleurs mais que ce n'est pas tout le temps le cas.

    Courage! J'espère sincèrement que tu vas remonter la pente. Et puis il ne sert à rien de se dire qu'il y a toujours plus malheureux que soi (je trouve cette phrase tellement stupide! Bien sûr qu'il y a pire. Mais il y a mieux aussi!).
    Le principal c'est que la confiance revienne.

    Prends soin de toi, préserve toi.
    Mes meilleures pensées vont vers toi!
    Grosses bises.

  • Equilibre, équilibre, équilibre... la chose la plus difficile à obtenir dans la vie, attention en chantier, c'est tellement vrai. Je te parlerai de quelque chose dans nos prochains mails. @ +++

  • Quand j'allais vraiment mais alors vraiment pas bien, j'avais placardé dans mes toilettes cette phrase si connue de Nietzsche : "tout ce qui ne tue pas, rend plus fort".
    Et j'ai appris à être (un peu) orgueilleuse depuis ...

    Je pense bien à toi ..

  • "ON HOLD", en chantier c'est exactement mon pseudo en ce moment...
    Et je pense que c'est celui de beaucoup de monde tout au long de notre vie...
    Le principal étant de croire en notre bonne étoile, car je pense que l'on en a toute une...

    Je pense également que tu as raison sur la blogosphère (rappel à ton post précédent) il se créée une véritable amitié entre des personnes que l'on ne connait pas et que l'on ne rencontrera sûrement jamais, mais ces petites phrases réconfortantes font toujours du bien...

    Je dis toujours qu'il suffit d'y croire...

    Et puis tes bloggeuses seront là pour toi... ;-)

    Courage c'est la déprime d'automne c'est normal, ça touche tout le monde...

  • Courage Pétal! Déjà, il y a la saison : le mois de novembre est déprimant : il démarre quand même par la Toussaint. Il y a plus fun et joyeux comme "fête"...Puis la grisaille, les grèves, le malaise/mal-être général et ambiant...ça n'aide pas.
    Ne devais-tu pas suivre un autre traitement d'un autre médecin?
    Et les voisins...vivent-ils au sein d'une famille concentrée géographiquement et qui s'entend comme la tienne? Nan!
    (et l'ordonnance que j'ai laissé sur le forum est valable...livres/séries/couette!!)

  • @lili, bien sur qu'il y a toujours mieux mais la tendance à voir le mal que chez nous de la part de ma grand-mère est difficillement supportable. Comme tu le dis, c'est plus une question de confiance ... J'en manque et ne sais pas où en trouver :(.

    @Pierre-Jean, je ne suis pas une bonne équilibriste...

    @ Miss Line, tu as raison , Sacré Nietzsche , même présent dans les toilettes :p !

    @Mélodie, c'est totalement ça, c'est tellement réconfortant de ne pas se savoir seule à vivre une chose ou du moins ressentir ce sentiment. Heureusement aussi qu'il y a le blog pour échanger, papoter, lire, découvrir ...

    @Ally, j'ai explosé de rire en te lisant ! Tu as tout à fait raison et je vais suivre ton ordonnance à la lettre, merci !

  • Je sais pas si la comparaison avec les autres vies est fiable. Chacun porte sa croix. On ne saura jamais ce qui se passe ailleurs vraiment...

    En tous cas, courage, chère Shopgirl !

  • Je suis aussi d'accord pour dire qu'on ne sait JAMAIS ce que cachent les sourires des voisins... Et, en plus, c'est pas la l'important !
    On essaie tous d'etre forts et ce n'est pas facile ; il faut aussi s'accorder un peu de "flanchage", des fois, pour mieux redemarrer et apprecier encore plus les bonheurs les plus simples.
    Je ne sais pas exactement ce qui t'arrive et j'espere que ce n'est pas trop grave.
    En tout cas, Nietzsche a raison : tant que l'on est encore en vie, c'est qu'il y a de la VIE, justement, et donc l'espoir que, d'une seconde a l'autre, quelque chose change et evolue dans la bonne direction (soit de par ta volonte, soit grace a un evenement exterieur que tu n'attendais pas/plus) ; et aussi, quelque part en nous, la force de nous battre, meme toute petite.
    Quand tu dis "cette vie ou rien ne va", peut-etre qu'apres tout, "cette" vie est la vie de reve d'une autre personne, tu sais ?? Je crois qu'avec l'age, meme si j'ai toujours BEAUCOUP d'ambition par rapport a mon bonheur et a ce que je veux dans ma vie personnelle, je me rends de plus en plus compte a quel point je suis privilegiee et a quel point je n'ai PAS le droit de me plaindre de quoi que ce soit ; meme quand ce n'est pas parfait, c'est quand meme assez parfait, tu vois c'que j'veux dire ??
    On a toujours tendance, malheureusement et bizarrement, a remarquer ce que l'on n'a PAS, ce que l'on VOUDRAIT, ce dont on REVERAIT, ce qui nous MANQUE, etc... et a ne plus faire attention a ce que l'on a la CHANCE d'avoir : sante, toit sur la tete, assez de nourriture. C'est "rien" et c'est TOUT.
    Ca parait BETE et "non ambitieux" mais il y a encore et toujours TELLEMENT de gens dans ta ville, dans ta region, dans ton pays, dans le monde qui n'ont pas ces trois choses essentielles et en REVENT ???
    Gros bisous.

  • Oups ! Merci d'ignorer les trois "???" de la fin, bien sur ! Lire : "... et qui en REVENT."

  • alors ma grande, tu vas te secouer les puces un peu.
    Quand tu regardes une rose, tu regardes quoi, ses épines ou sa fleur qui sent si bon ? Allez regarde la fleur, et pour le plaisir, en plus, va sentir son parfum
    bisous

  • @Prof Dyn, Merci de ton soutien.

    @Stéphanie, je vois très bien ce que tu veux dire , je pense aussi qu'il faut voir les bons côtés et toutes ses choses essentielles que l'on a tendance à oublier !
    Mais comme ce sont des soucis de santé qui me préocupent, je suis moins objective ces temps ci mas promis, j'essaie de remonter :) !
    Et je ne pense pas que ce soit bête d'apprécier toutes ces choses, bien au contraire !

    @Khey, quel bonheur de te revoir ! Et quelle jolie image ! Tu as raison même avec mon rhume, je sens un peu le parfum...
    Je te fais d'énormes bisous !

    A tous, j'aimerais vous dire combien je suis toujours émue et touchée par vos commentaires. En écrivant un note, je ne pense pas aux réactions, j'avoue être un peu "égoiste" et penser d'abord à ce que je ressens en tapant mais c'est important aussi d'être rappelée à l'ordre et de voir que je ne suis pas la seule à me dire que la vie est faite de plein d petites bonheurs. Merci pour tout !

  • Désolée du retard, ce n'étais pas la grande forme non plus ces derniers jours.
    Moi aussi, j'ai tendance à me demander pourquoi tout paraît plus facile aux autres, pourquoi ils ont l'air plus heureux, plus serein. Et puis, quand je suis rationnelle, je me dis qu'en fait, ce n'est certainement qu'une façade. On sait tous plus ou moins jouer la comédie.
    Etre en chantier, ça veut aussi dire que tu avances. ;)
    Et demain, tu pourras dire adieu à novembre et à sa grisaille. Pour accueillir décembre et ses lumières, toi qui est si emplie de ce joli esprit de Noël. :)
    Courage ma belle. Bises.

  • Si c'est la sante qui ne va pas, c'est tout de meme bien embetant, c'est vrai (puisque la bonne sante est, d'apres moi, le luxe ULTIME). Il faut donc esperer que, sur "l'echelle des maladies et maux", ce que tu as n'est pas trop eleve/grave...
    Gros bisous dans tous les cas et TRES bon week-end, j'espere.

  • Je crois qu'on traverse toutes des phases pendant lesquelles on rame, on l'impression que le sort s'acharne , que rien ne va alors que les autres semblent avancer en sifflotant : job de reve, mari parfait, enfants modeles, j'en passe et des meilleures....
    Dans ces moments là, je bloque le programme "self pity" enfin j'essaye quoi et je mets un pied devant l'autre meme si la route est pentue et c'est comme disait l'autre "un petit pas pour l'homme, un gigantesque pas pour ...moi. Mais une fois de temps en temps, il faut quand meme poser les valises, souffler, evacuer.

  • J'ai l'impression que cette période de l'année met à rude épreuve le moral. Alors oui certains accumulent plus de difficultés que d'autres et j'avoue que j'ai pas à me plaindre mais pas évident de garder le cap non plus.
    J'ai parfois l'impression d'aimer trainer dans cette mauvaise humeur, cette envie de pleurer, de tout laisser tomber, en me disant "J'ai pas envie de me secouer" mais on est tellement mieux quand le moral est au beau fixe, qu'on doit tenter le tout pour le tout même si les choses ne sont pas toujours évidente.

    Un bisous de la part d'une fille qui s'est ressaisie parce qu'elle n'a pas de raisons de se plaindre ^^

Les commentaires sont fermés.