Après l’effervescence de ces derniers jours, qu’il est bon de pouvoir enfin se poser devant son clavier et se concentrer sur les évènements de la semaine dernière au son du dernier James Blunt…
Il y a eu beaucoup de mouvement dans la maison familiale, des arrivées et des départs, une grande tante, une tante tout court, un père un peu dépassé par cette assemblée de femmes autour de lui, perdant sa place de pacha face aux commentaires de chacune. Des sorties en centre ville, de rendez vous en virées shopping, des phrases qui vont un bien fou à celles qui déstabilisent, des confidences qu’il faut garder secrètes et qui s’avèrent étonnantes à celles que l’on fait parce que l’on est tout simplement bien là, à parler dans ce restaurant à la lumière tamisée par cette journée de pluie…
Evidemment, je suis un peu perturbée par un ensemble de choses, notamment cette possibilité qui revient à la surface alors que je la pensais bien rangée dans sa boite et qui comme un lapin, bondit du chapeau du magicien. Réfléchir n’a jamais eu autant de sens et mon indécision n’est plus qu’une farce : l’avenir se montre encore plus incertain qu’à l’accoutumée.
Les soucis de santé de ma mère n’arrangent pas forcément les choses : après avoir bien pédalé sur le vélo du cardiologue, le diagnostic est tombé. Maman de Shopgirl fait de l’hypertension à l’effort et au stress. Un examen complémentaire et un traitement sera mis en place. Ne pouvant m’empêcher de me sentir coupable d’être une source d’inquiétude pour ma mère, je regarde mon père s’enthousiasmer sur ces nouveaux projets et me demande comment il peut si bien apaiser sa conscience…
A part ça, ma tante ressemble à un mélange des quatre héroïnes de « Sex & the city ». Je ne sais si c’est une bonne chose, nous dirons que c’est comme ça.
A la recherche de sa nouvelle garde robe, nous avons fait le tour de nombre de magasins dont le Grand Bazar-Monoprix, une institution lyonnaise qui a rouvert ses portes juste le jour où nous allions en centre ville. Il y a de jolies coïncidences tout de même… Nous avons fait notre pause traditionnelle au Bar Américain (bien connu des lyonnais lui aussi) comme à notre habitude où j’ai répondu à une grand-mère bien peu commode.
Lorsque j’ai enfin réussi à mettre la main sur le magnifique sac à main H&M repéré dans une pub, j’ai eu la désagréable surprise de voir un prix résolument indécent apparaître sur son étiquette : depuis quand H&M propose des sacs à 129 euros ? Il est certes en cuir (marron à l’aspect un peu vieilli) mais les anses sont sans doute un peu court (il faut bien trouver des arguments pour se consoler). J’ai aussi observé les filles dans les rues qui semblent être des clones sur pattes, portant toutes plus ou moins la même chose (ballerines, bottes ou Converse) : où est passée la notion de personnalité ? Etrangement, je n’ai croisé personne me ressemblant et me suis finalement félicitée de cet imper court marron …
Avec l’agitation qui régnait, j’ai trouvé le moyen d’oublier mon sac de la Fnac dans le magasin Body Shop et je remercie encore les vendeuses de l’avoir retrouvé et de me l’avoir mis de côté jusqu’au lendemain. Je doute parfois de la nature humaine mais il existe encore des personnes honnêtes et adorables qui en plus vous conseillent un produit miracle pour le vilain bouton sur votre menton, je ne pouvais repartir les mains vides !
Encore une excuse pour dépenser me direz-vous…
Enfin, ma marraine a eu cette phrase très juste à propos du célibat : « Avoir George Clooney sur la couv’ de « Première » qui se rase, c’est rigolo. Mais l’avoir qui se rase réellement dans ta salle de bains alors que tu es en retard et que tu dois finir ton brushnig, ça l’est déjà moins ». La voix la sagesse. Sans doute son grand âge :p...(Non, ne pas taper !)
Finalement, c’était sympa tout ce mouvement mais pouvoir être au calme cette semaine l’est encore plus. Prendre le temps d’écouter le live de Cat Stevens qu’a acheté ma tante (un brin hippie avant Manhattan) et remettre dix fois de suite « Sad Lisa » parce que j’ai eu le coup de cœur pour cette chanson, aussi.
Et pendant quelques minutes, ne plus penser à ce qui fait peur, se vider la tête en espérant mettre de l’ordre dans ses pensées…
Comme je le disais à Mam'zelle Poupée, cette image correpond parfaitement à mon état d'esprit. Elle est issue du film "In her shoes" dont je parle ici mais je reparlerais de ce blog qui me tient tant à coeur.
'Cause I'm a Lore and you're an Ace ;)...
NB: En attendant, j'ai du retard dans la lecture des votres et celui ci aurait sérieusement besoin d'un nouveau décor.