Si je revenais en long et en large sur ce qui a causé ma colère hier, je ne ferais que ressasser les choses et n'avancerais pas d'un pouce. J'ai déjà testé pendant de longues années et j'en ai vu le résultat. On va donc dire que cela fait partie des expériences de la vie. On apprend tous les jours, après tout.
Lorsque je me retrouve confrontée à ce genre de situations, à la précipitation, à la violence aussi, je me dis que je ne suis pas adaptée à ce monde. Ses valeurs ne sont pas les miennes, je rejette ce manque d'humanité. Bien sur, j'aime mon époque, j'en apprécie les progrès mais je pense aussi que je ne suis pas de mon temps. Je crois à certaines choses, je pense trop, suis trop polie et pas assez énergique pour mon siècle.
J'aurais été la fille idéale en contemporaine de Jane Austen. Rêvant d'amour dans une maison de campagne isolée, à broder, lire et m'occuper de mes parents. J'aurais été la vieille fille de la famille dont on se dit qu'il est vraiment dommage qu'elle n'ai rencontré personne parce que "voyez-vous très chère, cette femme est vraiment gentille, elle aurait mérité une vie heureuse...".
Une fille rêveuse et idéaliste au XXIè, quelle idée...
Heureusement que j'ai découvert ce livre, idéal pour remonter le moral (dont l'achat devra attendre octobre, malheureusement ...) :
Découvrez Julien Clerc!
Commentaires
je passe juste en coup de vent pour te dire que je t'ai taggué...
j'aimerais bien lire ce livre aussi !!! a voir...
gros gros bidoux
Je t'envoie un mail dans la journée miss. Ne t'en fais pas, personne n'est adapté ! ;) C'est marrant, j'ai remarqué ce bouquin ce matin aussi, encore un coup de Pénélope hihi :)) gros bisous!
On fait la même pub ;-)
La dame qui a écrit ce livre en a déjà deux autres à son actif déjà sur Jane Austen ...
normalement c'est un truc de jeu de rôle, une fille de notre époque débarque dans P&P. En anglais c'est Lost in Austen :D
Je pense au contraire que l'époque d'aujourd'hui est celle qui offre le plus de possibilités. J'aurais adoré vivre avant, plus tôt. Mais la liberté de penser et de parler réservée aux femmes était quasi inexistante sauf exceptions, je crois que pour quelqu'un qui "pense trop" comme tu le dis, ça aurait ruiné ton moral, et peu-être provoqué de profonds moments de déprime :)
Je ne sais pas de quoi il retourne, je voudrais juste te dire de te moquer des autres. La violence a toujours été présente, elle était juste beaucoup plus policée avant, et on ne se permettait pas de répondre, ce qui est au final, bien pire pour l'estime de soi et sa dignité (ou alors on le faisait au duel, mais ça a vite été interdit :)).
J'espère que tu vas mieux aujourd'hui, look at the bright side comme tu sais me le dire :)
Bisous
Moi aussi, la campagne anglaise (ou francaise) m'appelle toujours. J'adore la ville ET la campagne.
J'aime bien le rythme de la campagne, la vie que tu aurais aime vivre : petit-dejeuner aux aurores, cours avec le precepteur, promenade dans la campagne pour ouvrir l'appetit (comme s'il avait besoin d'etre ouvert, j'te jure !!), dejeuner, lecture, broderie, "regardage" par la fenetre, les yeux dans le vide, re-promenade (une petite visite aux gueux du village, peut-etre ??), re-lecture, diner du soir au coin de la cheminee et dodo sous un gros edredon.
(Bon... Dit comme ca, faudrait quand meme peut-etre pas que ca dure toute la vie...!)
Bisous !
Elle te va bien, cette chanson de Julien Clerc !
Et pour le reste, ma foi... tant qu'on se plaît à soi-même, c'est le principal ! ;)
Notre époque est hyper paradoxale: on a Internet, mais on se sent de plus en plus seuls. On prône le respect, mais on se gausse des gens dans le métro, on se plaint à haute voix des gros qui prennent de la place (véridique, hein), on se moque des moches et des nanas mal fringuées (je revendique mon droit à me vêtir d'un sac poubelle si j'en ai envie, et merde aux autres).
On se targue d'être ouverts d'esprit, mais dès qu'une personne s'avise de ne pas suivre le chemin de tout le monde (exemple: des tas d'amants pour faire comme Samantha dans SATC, un copain, des mômes, blabla), on la montre du doigt en fronçant le nez genre "ooooh, la pauuuuvre".
C'est vrai qu'on a la liberté, des droits fondamentaux, un grand chemin parcouru dans le respect de la femme (encore que), mais on ne se sert même pas de ces droits là. On a le droit à l'éducation pour tous, les ados refusent d'apprendre, ne respectent pas les profs...
On bosse aux urgences avec la foi, bonne volonté et une envie d'aider son prochain, on se prend une beigne (encore véridique, cette fois-ci expérience vécue by myself). Une vraie société du "va vite, va mal, mais je kiffe quand même ma race"^^
Il m'arrive moi aussi de m'y sentir décalée, de réclamer du temps, de l'air, et de l'espace. Du recul pour ne pas me laisser bouffer.