Note écrite au son de cette petite chanson bien sympathique, en lecture ici
C'est un peu la même chose pour tout le monde, je suppose. Que ce soit la nécessité de faire des économies pour les prochaines vacances, la perspective d'un gros achat ou tout simplement un budget serré à l'année, il y a forcément un moment où des mesures s'imposent. Depuis le début du mois de septembre et ce, jusqu'en février, je dois restreindre mes dépenses. Je ne vais pas me plaindre, je pense que d'autres sont dans des situations autrement plus difficiles que la mienne et après tout, je ne vais pas mourir de moins consommer ...
Mais que c'est dur, quand même !
La rentrée amène de nouvelles envies (Oh, tous ces livres en librairie ! Oh, ce joli sac à main ! ), de nouveaux achats indispensables comme deux pantalons de mi-saison, deux ou trois petits hauts avant d'enfiler les gros pulls et des chaussures toutes neuves. Je suis fauchée mais pas encore ruinée. Adieu achats culturels (un livre de poche par semaine est autorisé, il faut un minimum pour survivre), babioles inutiles et côté salle de bains, il faut finir les produits entamés ...
Si je râlais, déjà depuis un moment sur notre chère société de consommation qui crée nos besoins, je ne me pensais pas en être si dépendante. Il faut me voir faire les yeux de cocker devant la rentrée littéraire ou encore le dvd tout juste sorti de "Ce que pensent les hommes". Quand j'achète un magazine de moins et que je bave devant un nouveau foulard en vitrine. Ou compter et recompter . Entendre ma carte bleue me dire "Non ça ne passera pas ce mois-ci, jeune fille, n'y pense même pas ! ". Pathétique la Shopgirl ...
Sans parler les deux anniversaires qui viennent et Noël qui sera là plus tôt qu'on le pense ! Me demande si je ne vais pas aller me recoucher tout de suite ...
Allez, je vais garder le sourire. L'abonnement internet est payé par mes parents ...