Domi en demi

Il faut croire que décidément, ma vie est plus que jamais faite de larmes et de joies. C’est donc ça, être adulte ? Apprendre à composer avec ses deux émotions opposées mais continuer à jouer cette fameuse partition, toujours quoi qu’il arrive.
Parce que c’est comme ça.

Vous comprendrez donc, qu’à coté de mes questions hautement philosophiques, j’ai besoin de m’évader et pour ça, rien ne vaut mon guilty pleasure du vendredi soir : la Star Academy !
Tous les ans, je me dis que je ne regarderais pas et c’est un peu comme un paquet de bonbons, une fois que vous y avez gouté, vous avez d’y revenir. Or quand Nikos réapparait au début du mois de septembre, je ne me peux pas m’empêcher d’être curieuse et de jeter un œil aux nouveaux en faisant ma critique.
Et puis il y a toujours un prime, la télévision restée allumée et …Je ne résiste pas aux émissions de variétés que voulez vous !

Ce soir, c’est la demi-finale, Endemol va encore nous la jouer « c’est vous qui décidez » (mais ou bien sur, tout le monde y croit…) et faire ressembler la scène à une arène où l’on jette aux lions les deux candidates. Ce que je déteste. Il y aura même une chanson « Battle » (parce que fait mieux en anglais) : je doute que « l’hymne à l’amour » ai été écrit dans ce but mais les voix de la Prod sont impénétrables.

J’ai eu un réel coup de cœur pour Dominique, la jolie italienne qui évite autant qu’elle peut les pièges de la « prod » : elle sait se montrer plus sereine, elle a réussi à chanter des morceaux de Bjork, U2  ou des Cranberries sans être ridicule sur les chorégraphies de Kamel, elle semble posséder une belle âme d’artiste puisqu’elle peint aussi à ses heures perdues.
Oui, c’est celle qui a les fameux tatouages sur les avant-bras…

Un peu d’originalité ne fait pas de mal dans ce monde bien formaté. Où les coups bas sont permis (voire même encouragés ! l’audience, vous comprenez...faut bien payer le salaire du boss.). Il faut d’ailleurs entendre sa « rivale » expliqué  combien elle sait preuve de fraicheur par rapport à « l’italienne qui évolue dans un univers sombre et habité ». C’est beau le fair-play, même dans le monde de la musique…

Ce soir, je vais donc m’installer devant mon écran en espérant très fort qu’elle gagne non seulement ce soir mais « l’aventure », niap, niap !

Et puis, j’ai parié depuis septembre, que Nikos se prendrait les pieds dans les nouveautés du décor (une petite douche ? un saut dans la foule ? une chute ?) :p !