En regardant le dvd de " Nuits blanches à Seattle", l’autre soir, je me disais que ce film faisait partie des comédies romantiques parfaites : non seulement, il réunit un duo d’acteurs que j’affectionne particulièrement (Meg ryan et Tom Hanks) mais propose une histoire tendre et romantique qui ne tombe pas dans la niaiserie. Le côté chamallow est parfaitement assumé, les codes du genre sont respectés (vont ils vraiment se rencontrer ou se rater une nouvelle fois ?- j’en ai le cœur qui bââât) se permettant même un clin d’œil à Gary Grant avec "Elle et lui ".
Le film idéal pour une douce soirée. Parfait pour faire fondre les cœurs. J’étais sur mon petit nuage de guimauve…
Du moins jusqu’à cette réplique (qui a le malheur de se renouveler, en plus) : "Une femme a plus de chances d’être tuée par un terroriste que de se marier, passé 40 ans ".
Pardon ?
Autant le dire tout de suite, j’ai horreur de ce genre de phrases toutes faites à l’égard des femmes. C’est tellement …bête et si machiste ! Sincèrement, il faut vraiment avoir l’esprit tordu pour faire ce genre d’hypothèses qui réduisent la femme à l’image de la pauvre fille qui n’a pas d’autres destinées que celle de se marier, à tout prix sous peine de finir vieille fille, au fond d’un appartement minable, entourée de chats (Bridget Jones est aussi passée par là). Féministes de tous pays, réveillez-vous !
Alors comme ça, rien n’aurait changé depuis Jane Austen ? Même si j’adore " Orgueil et préjugés ", on ne pourrait pas envisager autre chose qu’ils "vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants" ?
Sans parler du prince charmant qui n'existe pas (les filles, il faut nous y faire), j’attends moi aussi de rencontrer cette personne avec qui, je pourrais partager ma vie. Celui qui saura m’aimer et me rendre heureuse. Mais si cela n’arrivait pas, serait ce vraiment la fin du monde ?
Je veux dire, j’espère vivre, un jour, une belle histoire d’amour, je l’attends sans l’attendre mais si cela n’était pas possible à réaliser (pour différentes raisons), est ce que je devrais pour autant me mettre la tête dans le four (ou croiser le premier terroriste venu)?
Certes, je devrais faire le deuil de la maternité, d’une vie de famille au sens classique du genre et ce serait difficile pour moi, puisque je n’imagine pas ma vie comme ça mais je serais toujours celle que je suis, au fond, avec mes défauts mais aussi mes qualités ! Je pourrais sans doute m’épanouir autrement, j’aurais toujours une famille, des amis, je pourrais trouver mon bonheur dans un métier que j’aime, faire du bénévolat, me rendre utile auprès des autres et recevoir beaucoup.
Une femme heureuse est- elle définie, seulement par son statut ? Pour la fille seule, point de salut ?
Les idées reçues sur le célibat sont nombreuses. Il y a forcément quelque chose qui cloche, aux yeux des autres, pour qu’une femme, jeune et jolie soit encore célibataire. Doit avoir mauvais caractère ou ronfler la nuit, j’vous dis.
Je lisais, encore ce week –end, un très bon article dans Glamour, sur la pression qu’exerce notre société sur les petites épaules de la personne seule. Si elle fut présentée comme une célibattante, il y a encore quelques années, considérée comme une cible marketing en or, mise en avant dans les nouveaux romans, films ou séries comme Sex and the city, le but ultime est toujours le même : se caser. Même Carrie finit par retrouver Mr Big au bout de 6 saisons de liaisons, ruptures, doutes et recherches en tout genre.
Les proches et amis se font du souci. J’ai encore de la chance puisque j’évite régulièrement les petites phrases qui font grincer des dents alors que d’autres doivent les supporter à chaque réunion de famille. Il y a même des anecdotes tellement énormes que l’on a du mal à croire qu’elles se sont produites comme lorsque votre propre grand-père vous demande, un dimanche après midi, au téléphone, si vous aimez les garçons ! Loin d’imaginer la possibilité extrême que je puisse être attirée par les femmes : on parle de mon grand-père, hein. Dans sa vision du monde, Il y avait les filles mariées, dont forcément heureuses et les autres. Vieilles filles dont les autres se moquent. Il me manque. Je donnerais tout pour le revoir tout maladroit se demander pourquoi son unique petite fille n’a pas de petit ami….
Est-ce que l’on demande toujours aux personnes mariées si elles sont heureuses ? Il y a bien des jours où elles doivent avoir envie de se retrouver tranquilles, loin du conjoint. Et d’autres où elles sont ravies de leur situation.
Eh bien, une personne célibataire, c’est pareil. Il y a des jours où en voyant les copines souffrir et pleurer sur la fin d’une histoire qui n’était même pas belle, on en vient à se dire que l’on a de la chance de ne pas vivre ça et d’autres, où l’on aimerait avoir une personne qui vous prend dans ses bras quand ça va pas.
Alors, à bas les petites phrases toutes faites et idées à la noix, c’est comme ça. Le célibat peut être choisi/subi/hait/aimé/supporté/assumé, rejeté sans que cela ne soit l’affaire des autres. Nous devrions tous pouvoir vivre tranquillement, avec nos rêves et nos envies, loin des regards lourds …
Le pire, c'est que "Nuits blanches à Seattle" reste l'un de mes films préférés ;)...
Commentaires
J'ai une copine de lycée que je n'arrive plus à voir depuis qu'elle s'est trouvée un mec (qu'elle ne m'a jamais présenté !). Ca fait deux mois que j'essaie de la contacter et quand elle daigne enfin me répondre elle réussit à caser cinq fois le nom de son mec dans une phrase, en multi précisant qu'elle est débordée entre l'appart de son mec, la grand mère de son mec, mes parents de son mec etc... et quand elle me propose un créneau pour qu'on se voit, c'est une heure avant, comme si je n'avais rien à faire de ma vie et que j'étais à sa disposition. Aaaaaaaaarrrrgh ! du coup on s'est toujours pas revu, parce que je sens qu'elle va me souler pendant des heures avec des phrases du style "et toi ? t'as trouvé quelqu'un ? non toujours pas ??" + *regard consterné* , terrible maladie dont souffrent la plupart de mes copines casées, qui du coup, sortent petit à petit de mon cercle d'amis. C'est très malheureux et très énervant. Heureusement, certaines ont plus de tact.
Il va falloir que je te dise : j'adore cet article, et j'ai été complètement scotchée par le "Féministes de tous pays réveillez-vous !", j'adore ! lol
Je te rejoins totalement (bien que mon "prince" me soit tombé dessus lol), je n'en demeure pas moins révoltée par ce type de discours sur le célibat, même si je trouve que cela s'est arrangé ces dernières années, la société reste toujours autant paternaliste au fond et continue à entretenir les vieilles peurs de la femme seule, comme si une femme ne pouvait pas s'épanouir autrement qu'avec un homme, non mais ! lol
Si on appliquait les mêmes idées à l'homme, le bon vieux Georges qui illustre ton blog a passé la date de péremption depuis bien longtemps et apparemment est loin de se morfondre dans son coin, plutôt épanoui même, chez lui ça devient même séduisant, pourquoi ?
A bas les idées reçues ! :))
Je suis célibataire depuis plus de 7 ans. Et oui, j'ai 25 ans, et je le vis très bien. Mes amis le vivent plus mal que moi, c'est dire.
Je me sens heureuse, épanouie (sauf quand je déprime à cause de mes études à rallonge, mais on est beaucoup à être dans ce cas), j'ai une vie enrichissante, qui ne passe pas forcément par la case "je suis casée, je suis casée, youououou sortez le champagne!", étant donné que je sais parfaitement vivre par moi-même, je n'ai pas besoin d'un regard ou d'une présence masculine par exister.
Je n'ai rien d'autre à ajouter sur ton post, qui forcément me parle beaucoup. Il y a un mois de ça j'ai rédigé un article sur le même sujet sur ladiesroom, le problème des personnes qui, comme moi, n'ont pas forcément envie de se jeter sur le premier venu histoire de proclamer fièrement qu'elles sont enfin en couple ou de coucher bestialement avec le même premier venu dans le même genre d"idées ("oh, j'ai une vie sexuelle super à la mode, j'ai tout tenté, je connais par coeur mon kamasutra youpi") parce qu'elles traînent avec une génération shootée à sex and the city.
Bises
Le bonheur, c'est un sentiment très personnel. Je suis convaincu qu'il n'existe aucune recette universelle à çà. C'est simplement la sérénité et les battements de son coeur qui doivent répondre à cette question....
Alors tu sais, les images toutes-faites, papa-maman-le petit garçon-la petite-fille-le chien patapouf-le poisson rouge lucien, tout çà, c'est de la façade. En tout cas c'est pas un passage obligé pour le bonheur.
Prends le tien comme il vient.
Et puis souris !!!
A+
Hier soir je suis allée voir Sagan, et ça commence comme ça (de ce que je me souviens), elle dit "ce que vous avez toujours redouté finit par arriver. Dans mon cas c'est de mourir seule, sans un coeur, celui que vous aimez, qui bat près du vôtre" ... Heureusement que je me suis accrochée parce que rien qu'à cause de ça j'ai failli être déprimée pour 10 jours (et avec ce que je viens d'encaisser c'était le pompon) parce que, évidemment, c'est ce que je redoute, mais oh pi crotte, non quoi ! Mine de rien, ça a fait l'effet inverse, ça m'a réveillée, m'a donné envie de vivre, de ne pas attendre quoi que ce soit de la vie, mais d'accepter.
Gros bisous ma belle :)
J'ai beaucoup aimé ton texte même si je ne suis pas célibataire. Presque toutes mes copines sont célibataires, celles que je ne vois plus ou peu sont du genre 'je suis casée, mariée et maman'... en fait je m'amuse plus avec mes copines célibataires, plus libres, libérées, elles profitent quoi... Et bien sûr qu'elles aimeraient rencontrer quelqu'un (la phrase du moment : 'l'amour arrive-t-il vraiment quand on ne l'attend pas?') mais ce n'est pas un mot d'ordre juste pour faire plaisir à l'entourage. Et je déteste ce mot 'casée', moi-même je ne me sens pas du tout casée, on ne sait jamais ce qui peut arriver, le mariage est aussi contre ma nature et pourtant ça fait 10 ans que je suis avec lui. Et les réflexions, les gens ne peuvent pas s'empêcher d'en faire continuellement, il faut leur répondre un peu brusquement des fois, ils reviennent moins vite à la charge... Pour le film, je l'ai revu récemment et je ne m'en lasse pas non plus. Bonne journée !
JE comprends tout ce que tu as écris. C'est terrible la pression que les parents et la famille te mettent tant que tu n'es pas mariée. C'est comme si tu avais un statut. A 21 ans, j'avais fini mes études (oui oui je sais je suis intelligente) et j'ai eu un petit passage ou je n'avais envie de rien faire. Et bien mes parents étaient dans tous leurs états. UN jour ils m'ont dit "mais que vuex-tu qu'on réponde à nos amis qui nous demandent ce que tu fais? Tu ne fais rien et en plus tu n'es même pas mariée". Comme si le fait d'être mariée m'aurait accordé un statut...Depuis on en rit. Mais bon cette phrase c'est du bidon (passée 40 ans, blablabla). Regarde les acteurs se marient à 20 ans et divorcent à tour de bras. IL faut mieux prendre son temps pour trouver le bon que de se jeter sur le premier venu. Il va arriver et peut etre même que tu le connais, mais tu ne réalises pas que ca peut etre lui (ca a été mon cas). Pour citer un autre film FANTASTIQUE, Franc-Parler avec Dolly parton (il faut le voir si ce n'est pas fait), peut etre que tu penses aimer les corn flakes et donc tu regarde que les corn flakes. Pire que tu penses prendre une boite de petit pois, mais qu'en réalité à l'intérieur...Corn flakes. Alors que toi, en fait, il te faut des tartines, mais tu ne le sais pas et du coup,tu laisses passer toutes les tartines. :) Allez le film ca reste un film et puis à la fin elle l'épouse non? Comme quoi ! Et puis ta quel âge? 40 ans. Parce que si t'as pas encore 40 ans, ben pourquoi tu te poses même la question????
Fiiioooouuuu, ben dis donc c'était long...pardon :)
L'histoire du mariage et du terroriste, c'est juste une question de statistiques, faut pas s'en offusquer !
Et puis qui dit non-mariage ne dit pas célibataire...
Il y a des femmes qui s'épanouissent sans hommes (ou femmes, hein, on est ouverts) à leurs côtés. Rien que pour "Sex & the City", on a Samantha. Mais c'est vraiment une question d'indépendance, d'appréciation de la "solitude", de caractère surtout.
Je me considère comme relativement indépendante, je ne veux pas abandonner mes rêves ou mes projets pour quelqu'un, pourtant j'aimerais bien ce quelqu'un à mes côtés parfois (souvent). Parce que je ne sais pas si l'être humain est réellement fait pour la solitude, elle a de quoi rendre folle. Alors oui, on n'est pas nécessairement solitaire en étant célibataire, notamment grâce à la famille et aux amis... Mais je sais pas, il y a une tendresse que ceux-là ne pourront pas apporter :)
Après, être célibataire ne signifie pas la fin des envies de famille : l'adoption, ça existe !
Bref, je ne suis probablement pas la mieux placée pour discuter du sujet... Le célibat n'est pas tellement une affaire de choix chez moi, ou disons que je ne suis pas "désespérée" au point d'accepter les "avances" de n"importe qui (même de mecs bien - je sais pas, je suis encore trop "idéaliste", j'attends l'évidence). Ca me rappelle une discussion avec une amie rencontrée ici : ma copine au pair racontait à sa meilleure amie (en France) sa rencontre avec un étudiant lors d'une soirée. Le mec avait tout du type "parfait" selon les clichés (ouvert d'esprit, intelligent - en PhD à Harvard,...), mais cela n'a pas dépassé le baiser d'au revoir d'un soir, malgré leur rendez-vous le lendemain. Tu sais ce que lui a dit sa meilleure amie (en couple depuis un an et demi) ? Qu'elle était trop exigeante, et que de toute façon, au début, fallait se forcer. "Se forcer" ! Ca a mis ma cops dans tous ses états, moi aussi quand elle m'a raconte l'histoire.
Vu sous cet angle, je préfère ne pas m'aliéner et respecter mes envies. Si ne plus être célibataire, c'est se forcer à apprécier quelqu'un... Ewwww, comme ils disent ici !
Très joli texte qui reflète exactement ce que je pense.. Merci d'avoir mis des mots sur tout ça..
Je reste en accord avec chaque mot de ton texte... Je ne crois pas aux histoires de toujours et à jamais. je crois aux belles histoires qui peuvent faire souffrir, qui sont éphémère ou plus longue. Je crois à l'expérience du couple. Au bonheur du partage, et de la vie à deux. Mais je crois aussi aux amis, à l'Amitié, à la vie en générale et ses déboires.
Je crois surtout que j'ai besoin d'être en accord avec ce que je fais ou ce que je vis... Et pour cela je suis encore une fois d'accord avec ce texte. Rien est dramatique si on trouve un plaisir, un bonheur dans ce qu'on vit. J'aime la phrase : Il vaut mieux être seule que mal accompagné. Ma plus grande peur c'est d'être entourée, d'avoir en apparence un tableau parfait et de me sentir seule, et triste.
J'apprécie toujours autant tes posts... et je crois que celui la permettra à beaucoup de se retrouver ou en tous cas d'échanger sur le sujet.
Au fait je crois aussi en un derek alors si jamais tu le croises fais moi signe :p ^^
Je suis d'accord avec ce que tu dis... si ce que l'on attend n'arrive pas, il n'est pas pour autant nécessaire de se mettre la tête dans le four.
On peut aussi rencontrer l'homme de sa vie tard, et que l'amour soit le même.
Effectivement, il y aurait ce deuil de la maternité, mais si l'être humain a généralement besoin de vivre à deux (je dis généralement car il y en a qui n'en ressentent pas l'envie), et souvent même d'avoir de charmants (ou moins charmants) bambins, Son existence n'a pour autant pas moins de valeur s'il est seul.
J'ai une tante qui est seule, à 56 ans, et je crois honnêtement que si elle espère se marier, elle n'en aime pas moins sa vie et son piquant.
Bisouss^^
Un article intéressant dans Glamour, ça doit arriver une fois par an...
Et oui, encore aujourd'hui la femme ne s'accomplit et ne s'épanouit que dans le mariage avec trois enfants.
Il faut dire, cela ne fait pas si longtemps que ça que la femme s'est "libérée", il y a quand même des milliers d'années de soumission derrière, les préjugés et idées toutes faites ne vont pas disparaître en cinquante ans.
Un article qui fait plaisir à lire, même s'il remue des choses un peu douloureuses !
Déjà, Nuits blanches à Seattle, je l'aime :-) J'ai fait mon mémoire sur You've got mail et sur celui-là, donc si ça peut te rassurer, malgré cette phrase, ce film est plutôt féministe, le masculin/féminin est un peu troublé, et on est très loin de "la jeune femme éplorée attend le prince charmant".
En ce qui concerne le célibat, je suis tout à fait d'accord. Je suis fatiguée qu'on regarde les célibataires comme des gens à qui il manque quelque chose, alors que je vois tant de gens en couple aliénés par cette situation !! Et ça trouble beaucoup les gens de voir que tu ne les envies pas et que tu ne cherches pas à tout prix à te caser.
Moi en plus, j'ai des relations avec des hommes, et les gens ont du mal à comprendre que je trouve un certain équilibre dans ce système qui me permet de concilier ma précieuse liberté et mon besoin de sensualité, visiblement selon eux, je ne devrais espérer qu'une chose, arriver à m'aggriper un homme. Et bien non, il faut vraiment que ça vaille le coup ! Je ne dis pas que ma vie est parfaite, loin de là, mais comme tu le dis si bien, eux aussi ont leurs moments de bad mood !
Je me fais la même réflexion que toi. J'espère et j'attends le grand amour, mais je ne veux plus vivre avec l'idée que cela va forcément arriver. Et si ce n'est pas le cas, je ne veux pas que ma vie ne soit que lamentations. Haut les coeurs ! On a d'abord une vie à à nous !
Et comme l'a dit Lyly June, les copines qu'on ne voit plus dès le moment où elles se sont trouvé un mec, c'est pire qu'un cauchemar ! Ca m'a beaucoup blessée dans le passé...
Ah les fameuses phrases pompeuses-hautaines-pseudo moralisatrices sur ce qui est censé être convenables/ préférables pour les femmes...
Aujourd'hui, j'ai vu un vieux couple (il s'était perdu dans mon bar...), il ne daignait pas la regarder, la critiquait à demi-mots de façon siii hypocrites, ... comble du chic, il ne l'a pas aidé quand sa chaise a basculée. J'ai failli prescire un divorce sur l'addition, me suis retenue, ai eu tord
Lili K.
Ce qui me trouble avec ce débat, c'est que j'ai l'impression qu'on va beaucoup plu reprocher à une femme d'être célibataire qu'à un homme. Peut-être est-ce du à l'inconscient sur la maternité. Pour la société, une personne, si elle veut être épanouie, doit avoir un enfant. Un homme pourra toujours être père à 55 ans, une femme après 40 ans, c'est biologiquement plus dur. Derrière cette pression de se caser à tout prix, il y a la pression de fonder absolument une famille.
Une femme de mon entourage est objectivement brillante : elle vient d'obtenir une bourse pour faire un an de recherche dans l'une des meilleures universités de NY, elle est très cultivée, elle a beaucoup d'amis, elle rit, elle est trentenaire dans quelques mois et déjà fière de l'être. Mais pour sa mère, elle ne va pas bien parce qu'elle est célibataire... En gros, elle n'est jugée que sur sa vie amoureuse qui, selon la société, est bien plus importante que sa vie professionnelles ou sociale.
Il y a un point dans ton article qui me gêne tout de même. J'ai l'impression que pour toit, il y a juste deux possibilités : trouver l'homme de sa vie et fonder une famille, ou rester seule sans avoir d'enfants jusqu'à la fin de sa vie. Pourtant, entre ses deux solutions, il y a des centaines de possibilités.
Qu'écrire de plus, si ce n'est :excellent article, comme d'habitude ;-)
Après avoir lu ta note, j'ai regardé nuits blanches à Seattle. Moi qui affectionne les comédie-romantiques, j'ai été un peu déçue! La preuve je n'ai même pas pleuré!! Je préfère de loin Quand Harry rencontre Sally, là au moins on est tenu en haleine et on vit l'histoire avec eux! A Seattle c'est tellement attendu, sans véritable émotion je trouve.
Mais il en faut pour tous les goûts!
J'aime beaucoup ton article.
Mais concernant la réplique sur le mariage des femmes après 40 ans, dis-toi que ce film est sorti dans les 90's et que, depuis, il y a eu nos quatre héroïnes de Sex and the City qui ont tout chamboulé !
Ceci dit, c'est aussi un de mes préféré (et hier soir, j'ai regardé You've got mail ! ^_^)
Enfin, et si je puis me permettre, c'est Cary Grant (et pas Gary...)