Roman offert par les éditions Michel Lafon que je remercie chaleureusement.
Présentation de l'éditeur :
D'habitude, Cilla McGowan revend toujours les propriétés qu'elle rénove. Mais cette fois-ci, il s'agit de la maison de sa grand-mère, une célèbre actrice hollywoodienne, qui s'est donné la mort il y a près de trente ans. Cilla commence la restauration avec nostalgie ; elle a d'ailleurs l'intention de s'installer dans la magnifique villa que son aïeule aimait tant... Mais lorsqu'elle découvre un paquet de lettres jaunies au fond du grenier, lorsque sa voiture, puis sa maison sont saccagées et ses proches agressés brutalement, elle comprend que dans cette petite ville paisible, certains sont prêts à tout pour protéger les secrets du passé...
Oh que cette jolie couverture est trompeuse ! Elle évoque l'hiver et les fêtes et même si ce n'est pas précisé dans le quatrième de couverture, j'étais persuadée de retrouver trois flocons et un sapin, à un moment donné. Ce qui n'est absolument pas le cas. La renaissance de l'héroine a lieu pendant la belle saison (printemps- été), gloups. Ma deuxième déception concerne les lettres de Janet, la grand-mère de Cilla, prétexte à bien des évènements dans la vie de Cilla et qui apparaissent, finalement très peu. Les rêves où Cilla parle à Janet sont très forts et auraient mérité une place plus importante.
Point de longues lettres à dévorer au coin du feu, donc. Et une Shopgirl, perdue. Heureusement, un personnage fort sympathique fait son apparition: Ford Sawyer, le charmant voisin de Cilla. Séduisant et drôle, auteur de romans graphiques à l'imagination débordante, on sent très bien qu'il va aider sa ravissante voisine à remonter la pente et retrouver confiance en elle. Une douce romance qui rythme le roman et chavirer les coeurs.
Une lecture agréable, sans prise de tête qui aurait pu être plus attachante avec quelques petites modifications. Qui bien correspond aux "modèles" de nombreux romans de l'auteur, plus que prolifique (selon wikipédia, dix à onze romans par an !).
A lire: l'avis de Francesca.
Commentaires
10 à 11 par ans ? Ca veut dire qu'elle écrit sans doute " en équipe" ce qui n'est pas plus grave que ça, elle n'est pas la seule. Ce qui est dommage c'est qu'elle utilise toujours les mêmes ressorts!
Et pourquoi mettre un bonhomme de neige si ça ne parle jamais de noël ? Là j'avoue que je comprends pas non plus
Oh c'est dommage, la couverture était si jolie !
Bisous
En fait, en me documentant récemment sur elle (Nora Roberts est l'un de mes auteurs préférés), j'ai appris qu'à la différence de bien des auteurs de romances qui attendent l'Inspiration (avec un grand I) pour prendre leur plume, Nora Roberts travaille six à huit heures par jour, de neuf à cinq heures.
En somme, elle exerce bel et bien le "métier" d'écrivain. Je ne doute pas que cela puisse choquer les gens (un écrivain n'est-il pas un artiste et ne doit-il donc pas de ce fait se laisser porter par son inspiration ?) mais personnellement, j'adhère. D'où les 5-6 romans (et non 10-15 ^^) par an. Au lieu d'un bouquin tous les deux-trois ans (comme c'est malheureusement souvent le cas avec d'autres auteurs), on en a un tous les deux mois (enfin, aux USA).
OK, je ne dis pas que la qualité est nécessairement toujours au rendez-vous mais s'agissant de Nora Roberts, j'ai rarement (si ce n'est jamais) été déçue.
Alors les rumeurs concernant l'emploi de "nègres"... je n'y crois pas trop étant donné la "constance" de ses écrits (justement).
Bref, pour en revenir à "La maison des souvenirs", je trouve également que la couverture est mal choisie. A se demander si les éditeurs ont pris la peine d'ouvrir le livre...
A noter que Harlequin sort début décembre "La promesse de Noël", toujours de Nora Roberts, mais cette fois avec une illustration plus appropriée ! ^^
Si ses lecteurs s'y retrouvent, où est le problème?
Personnellement je raffole des romans "simples", qui dépaysent et changent les idées, sans autre prétention! Je crois même qu'ils sont nécessaires pour qu'on puisse ensuite apprécier la Littérature ou la poésie! Sans variété, où est le plaisir?
Bises!
Jamais rien lu de cet auteur, merci pour ta chronique ^^
La couverture est toute mignonne cela j'ignore pourquoi, mais à la lecture du synopsis j'ai comme une impression de déjà vu, de déjà lu. Ceci dit, ta chronique m'a plu et si j'ai l'occasion, je ne manquerais pas de le lire. Merci :)
C'est louche cette histoire de 10 bouquins par an (je sais de quoi je parle ^^ vu le temps qu'il faut pour tout mettre en ordre, même en écrivant vite... c'est juste impossible! à moins d'avoir une équipe comme le dit Camille).
Et pour la couverture.... décidément ! ^^
Je n'ai jamais lu de Nora Roberts mais ma copine Gaelle qui est incollable en romans dit sentimentaux n'aime pas trop trop et m'a dit que Nora Roberts était une "marque". Verdict, je n'en ai jamais lu! En tout cas je comprends ta déception, la couv donne envie de Noel à fond et point de Noel? c'est de la pub mensongère!!! XD
Mais ton avis donne envie! besoin de douceurs....
Biiiises
"La renaissance de l'héroine a lieu pendant la belle saison (printemps- été)"
Ça me refroidit tout à fait! Elle devait avoir bu l'équipe qui a choisit la couverture!
La couverture était très attrayante...
O_O 10 à 11 romans??? Mais comment fait-elle, c'est une accro du travail? Moi qui trouvais déjà Meg Cabot et ses 2-3 romans par ans rapide.
Le coup de la couverture m'intrigue, ne serait-elle que purement commerciale, histoire de faire acheter un bouquin à ceux qui veulent une lecture de Noël? Pas très sympa comme technique commerciale, je dois dire que c'est le genre de détails qui m'énerveraient à la lecture (oui, je sais, c'est bête, mais je n'aime pas me sentir manipulée)...
@cachou, selon Nell, dans un commentaire plus haut, ce serait plutôt 5 à 6 romans mais c'est juste énorme !
La couverture est purement commerciale, je confirme et je me suis sentie prise au piège. Bon, je n'ai pas acheté ce livre, je l'ai reçu mais je t'assure que si cela avait été le cas, j'aurais été furieuse !