Inventaire 01

Pour espérer partager avec vousce que j'ai aimé ces derniers mois, la solution est de reprendre mon carnet dans lequel je consigne ce que j'ai lu et vu puis en dresser un petit bilan, mois par mois. C'est parti pour un début d'année avec :

Les lectures :

• Meurtre en Mésopotamie d'Agatha Christie (pour une critique détaillée, j'en déjà parle ici)

Dans cet enquête située au Moyen-Orient, Hercule Poirot est assisté par Louise Leidner, une infirmière engagé par un archéologue pour veiller sur son épouse, qui se dit menacée. Un huis-clos sur un chantier de fouilles archéologiques au dénouement surprenant !

 

 

 

• Le roman graphique, Agatha, la vraie vie d'Agatha Christie d'Anne Martinetti, Guillaume Lebeau et Alexandre Franc chez Marabulles (Marabout) qui nous raconte  cette grande dame de la littérature anglaise. Avec malice, le lecteur découvre les visites de ces personnages à leur créatrice et que vous soyez amateur de ses romans ou novices, vous adorerez découvrir cette jolie bande dessinée et la vie passionnante de cette femme décidément hors normes !

• Un café maison de Keigo Higashino ( Actes Sud, Babel noir). Ce roman policier japonais possède tout le charme des coutumes de son pays tout en présentant une intrigue digne d'Agatha Christie. Dans les beaux quartiers de Tokyo, Yoshitaka Mashiba informe son épouse qu'il souhaite divorcer. Ayané décide de partir quelques jours ses parents. En son absence, Mashiba est retrouvé mort dans son salon, une tasse de café renversée à ses côtés. L'inspecteur Kusanagi et son équipe arrivent sur les lieux et  les soupçons de la collègue de Kusanagi se portent rapidement sur la jeune veuve qui n'hésite pas à joindre le scientifique Yukawa pour l'aider à y voir plus clair ... Mon coup de coeur de ce mois de janvier.

 

 

• La pluie, avant qu'elle tombe de Jonathan Coe (Folio). Conseillé par Emy, vous pourrez lire son avis ici , mon premier roman de cet auteur est volontairement mélancolique puisque l'histoire commence au décès de Rosamund, la tante de Gil. Cette dernière trouve, dans les affaires de la vieille dame, une enveloppe destinée à Imogen. Gil, qui essaie en vain de contacter la jeune femme, décide d'en regarder le contenu et découvre des cassettes audio sur lesquelles Rosamund a enregistré quelques évènements marquants de sa vie qu'elle décrit à travers des photos à Imogen. Elle raconte alors sa vie qui est liée à la grand-mère et à la mère d'Imogen. L'ensemble est fluide, il est facile de mettre en place les pièces du puzzle qui se présentent et le portrait d'une Angleterre pleine de convenances et de non-dits.  Jonathan Coe sait créer une ambiance particulière qui envoute le lecteur.

 

 

 

• Les deux premiers tomes des Carnets de Cerise ( Le zoo pétrifié et Le livre d'Hector) de Joris Chamblain et Aurélie Neyret, des bandes dessinées éditées chez Soleil. La jeune Cerise a 11 ans et rêve de devenir romancière, elle observe le monde qui l'entoure. Lorsqu'elle croise la route de Michel puis celle d'Elizabeth, elle s'imagine les secrets les plus fous et mène sa propre enquête ... Ces albums sont un régal pour les yeux, tout y est soigné et coloré et les intrigues peuvent parler à tous les âges, chacun y trouvera son compte et aimera suivre Cerise. J'aime tellement les relire qu'ils devraient être remboursés par la sécurité sociale, réconfort garanti !

 

Les films ( plus de détails là) :

• Une heure de tranquilité , cette comédie française adaptée d'une pièce de Floran Zeller met le doigt sur l'un du mal des siècles:  le manque de temps pour soi. Christian Clavier, débordé par les états d'âme de sa femme, de son fils, de sa maitresse, de son ouvrier embauchée au noir et de son voisin encombrant, n'a pas une heure pour écouter calmement son album de jazz tant recherché. S'en suivent rebondissements et quiproquos servis par un casting plaisant.

 

• Into the Woods , énième réinterprétation de contes de fées de notre enfance le film lorgne vers les comédies musicales et propose une nouvelle intrigue inspirée de ces histoires. Volontairement plus sombre que l'on attendrait d'un film Disney, l'ensemble qui se veut décalé se révèle pourtant fidèle à la morale. Mention spéciale pour la sorcière Meryl Streep qui peut décidément tout jouer ...

 

 A suivre ...