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  • Le secret de l'éventail de Nancy Springer

    Parmi les romans et auteurs malheureusement trop méconnus, figurent Nancy Springer et sa série très réussie, sur la soeur de ce bon Sherlock, Enola Holmes. Ces romans étiquetés "jeunesse" sont pourtant fidèles à l'univers du célèbre personnage et Enola est une héroine indépendante et résolument moderne dans un monde victorien encore trop étriqué ...

    6a013487bb796f970c013487bb7bf1970c-320pi.jpgDepuis la disparition de sa mère dans le premier volume, Enola vit à Londres où elle se cache sous de nombreux déguisements et artifices, bien décidée à échapper à ses frères et la "bonne éducation" qu'elle se devrait de recevoir. L'adolescente est intelligente et débrouillarde, elle a vite fait de semer ses ainés et de se dénicher une activité qui lui permet de vivre et d'exister. C'est ainsi qu'elle devient la secretaire du Dr Ragostin, spécialisé en disparitions, qui n'existe pas et lui sert de couverture. Elle participe et résout quelques enigmes qui vont l'amener à croiser Sherlock, de très près. Ce grand frère, elle l'admire et le respecte autant qu'elle le redoute. Et ce quatrième roman va permette à Enola de s'allier à lui, pour sauver une jeune fille d'un mariage forcé ...

    Fidèle à l'esprit des romans précédents, cette nouvelle aventure permet de retrouver des personnages connus et de suivre la jeune Enola qui se débrouille de mieux en mieux pour échapper à ses frères. Là encore, la condition féminine est abordée d'une façon directe par le manque de libertés flagrants, à cette époque. C'est un moyen d'amener de plus jeunes lecteurs à une époque méconnue alors que les fans y retrouveront ce qu'ils aiment.

    Les tomes précédents, j'en parle ici. Me reste encore deux autres aventures, déjà sorties.

    Les enquêtes d'Enola Holmes, Le secret de l'éventail, de Nancy Springer, chez Natthan.

  • Top Ten Tuesday Rewind

    Grosse fatigue et petit moral m'ont fait déserter le net et essayer de m'aérér la tête autrement. Pour un résultat mitigé, il faut bien le reconnaître. Et pourtant, il fait beau, et pourtant, c'est le printemps, et pourtant, pourtant ...

    Mais j'ai la capacité de concentration d'un poisson rouge et cela me désole. Alors, je lis, réfléchis, vis plus lentement. Ahem.

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    Cette semaine, The Broke and the bookish propose aux participants du Top ten tuesday de revisiter un thème des semaines précédentes, pas encore abordé sur son blog. Facile, j'en ai quelques uns de retard et comme je suis d'une drôle d'humeur, je vais râler sur ces couvertures de romans que j'aimerais changer :

    • Avant le genre ne devienne plus populaire, les romans policiers se sont souvent retrouvés affublés de couvertures moches et peu engageantes, forcément sombres, ensanglantées ou macabres. La finesse n'est pas l'ami des éditeurs, parfois. Ok, il y a de gros efforts, même en format poche. Mais par pitié, chers amis de chez Pocket, faites quelque chose, les couvertures de Harlan Coben ou Kathy Reichs sont horribles !

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    Oh que c'est moche tout ça et pourtant leurs thrillers sont très très bons !

    • Je ne raffole pas non plus des couvertures de chick-litt qui se veulent "girlies" et qui, au final, ne donne absolument pas envie de lire le roman. Ce n'est pas qu'elles soient forcément ridicules mais too much comme Les petits secrets d'Emma, qui est pourtant un livre vraiment drôle et plus fin que le laisse imaginer cette horreur, qui se passe de commentaire (encore chez Pocket ...) :

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    •  Pour la bit-lit, c'est quitte ou double. Soit la couverture nous enchante et nous fait acheter/dévorer le roman dans la foulée, soit la photo choisie est si peu attirante que l'on passe notre chemin, sans jeter un oeil au résumé ( ce qui est terrible, vous en conviendrez) comme cette magnifique "chose" qui a attérri dans mon panier sur les recommandations d'une bloggueuse :

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    • Je déteste qu'une couverture me regarde. Du genre , ça :

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    •  Ce qui m'énerve aussi, c'est d'attendre avec impatience la sortie d'un roman en poche et découvrir une couverture plus que quelconque . Je vais les lire bien entendu mais le plaisir n'est pas le même à l'achat. 

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    • Ou encore les rééditions comme ce roman de Douglas Kennedy, qui fut mon premier de l'auteur et que j'aime beaucoup :

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    • Pour finir et je sens que je vais me faire taper sur les doigts par certains : les versions françaises d'Harry Potter qui n'ont rien de "magique" à mes yeux :

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    Néanmoins, n'oubliez pas mes amis : Don't judge a book by its cover !


  • Cedar Cove (2) : Welcome back !

    Les secrets de Rosewood Lane ( 204 Rosewood Lane) est le second tome de la série Cedar Cove, 41Qz44tZoXL._SL500_AA300_.jpgde l'américaine Debbie Macomber. Le lecteur retrouve avec plaisir, les personnages découverts dans La baie des promesses , s'interesse plus particulièrement à d'autres comme la fille de Grace, Maryellen ou des petits nouveaux comme Rosie.

    L'auteur ne change pas sa recette, il fait bon vivre à Cedar Cove et les amis sont là pour vous soutenir. Rien de bien nouveau et pourtant, encore une fois, le charme agit. Ces livres sont réconfortants, à défaut d'être bien originaux. L'un des reproches que je peux faire à Mrs Macomber, c'est de passer trop vite d'un évènement à un autre au point d'en avoir le tournis ! Il se produit un fait et la page à peine tournée, nous nous retrouvons quelques jours, voire semaines plus tard sans avoir vraiment eu le temps de digérer la nouvelle, c'est assez agaçant.

    Si vous avez aimé le premier, cette suite ne pourra que vous séduire et vous laisser sur un dénouement assez frustrant qui donne envie de se jeter sur le roman suivant, dans les plus brefs délais !

     

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    (Lauren Graham n'a rien à voir avec ces romans mais avouez qu'une petite bannière pour signaler les spoilers, c'est bien pratique, non ? )

     

    Pour ceux qui ont lu La baie des promesses ( attention spoilers sur le premier tome, seulement ) :

    Que deviennent Olivia et Grace ? Charlotte est-elle toujours aussi dynamique ? Justine et Seth, mariés sur un coup de tête sont-ils toujours aussi heureux ?

    Olivia poursuit sa relation avec Jack, il serait temps que ces deux-là se déclarent et décident de donner une tournure plus officielle à leur couple. A moins que l'ombre de Stan, l'ex-mari d'Olivia, ne plane ... Charlotte est en peu retrait alors qu'elle va devoir affronter une épreuve difficile. Elle peut heureusement compter sur le bonheur de sa petite-fille Justine pour la rassurer. Il est dommage cependant, après avoir suivi les avoir suivis dans le tome précédent, de ne pas plus se concentrer sur Justine et Seth.

    Il faut dire que les soucis de la famille de Grace prennent de la place : notre bibliothécaire va-t-elle enfin connaître la vérité sur la disparition de son mari ? Ses filles vont-elles enfin faire , symboliquement, le deuil du père idéal ? Maryellen, l'âinée, est plus lucide que sa soeur et a déjà compris que la fuite de leur père n'est pas une passade. Nous la découvrons, dans son univers, à la galerie d'art.

    Certaines des intrigues vont trouver leur résolution, d'autres seront à suivre dans les prochains livres et c'est peut-être ce qui est le plus marquant/énervant, dur de rester sur sa faim et d'attendre la suite !

     

     

    Les secrets de Rosewood Lane, Debbie Macomber, Jade. En Vo, 204 Rosewood Lane, Mira.

  • Top Ten Tuesday {14} : ces livres que l'on aimerait voir adaptés au ciné

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    Retour du fameux et célèbre Top Ten Tuesday (de The Broke and the bookish)  sur The shop around the corner, avec cette semaine, la délicate question : quels livres aimeriez-vous voir portés à l'écran ? Il faut savoir que je râle régulièrement sur le manque d'imagination des scénaristes hollywoodiens qui ont tendance, trop souvent, selon moi, à adapter le nouveau roman à succès de la semaine au lieu de produire des histoires originales.

    Néanmoins quand l'esprit du livre est conservé, je ne suis pas la dernière à aller vois ces films ...Et je pense que cela pourrait marcher avec :

    • Boomerang de Tatiana De Rosnay. Cet automne, l'un de ses premiers romans "Elle s'appelait Sarah" a été porté (avec succès) à l'écran et pour avoir enchaîné ma lecture puis le ciné, j'ai retrouvé à travers les images, l'émotion ressentie en tournant les pages. Kristin Scott Thomas et la jeune Mélusine Mayance sont justes et encore une fois, je vous recommande vraiment les deux. Boomerang est aussi une histoire de famille et de passé qui refait surface, des années après. Là aussi, en respectant les personnages parfaitement écrits, j'imagine très bien une adaptation à la fois touchante et drôle, ne serait-ce que pour l'excentrique Angèle Routavier !
    • Le cercle des amateurs d'épluchures de patates de Mary Ann Shaffer et Annie Barrows (j'en parle ici) ce roman épistolaire, gros succès de l'année précédente, donne envie de visiter Guernesey et je ne serais pas contre voir évoluer tous ces personnages attachants, d'aller au délà des lettres, pour une fois.
    • Le Treizième conte de Diane Setterfield. J'ai lu ce roman en 2008 (ici)  et je garde un souvenir très fort de cette intrigue envoûtante et mystérieuse qui n'est pas sans me rappeler l'atmosphère de Rebecca de Daphné Du Maurier. 
    • Frisson de Maggie Stiefvater (un coup de coeur)  Comme de nombreux livres de Bit-Lit, cette histoire d'amour entre une lycéenne et un loup-garou est parfaite pour être transposée. Tout est déjà là, des personnages forts, le mythe, l'amour impossible et le temps qui influence tant le déroulement.
    • Tante Mame de Patrick Dennis (à retrouver par ). Son adaptation date de 1958 et mériterait une nouvelle exposition.

    Azilys participe elle aussi au Top, d'une façon originale , à découvrir ici. Nous avons quelques titres en commun mais contrairement à elle, je ne peux pas choisir Fever de Karen Marie Moning, je crains trop le passage sur grand écran de Barrons ! Faites moi signe si vous avez repris vous aussi ce top pour que je puisse ajouter votre lien.

    La semaine prochaine, un thème des semaines précédentes que l'on n'a pas encore fait, au choix. Voilà qui m'inspire !

  • Quand souffle vent du nord de Daniel Glattauer

    J'ai tellement aimé ce roman qu'une partie de moi serait tentée de le garder au chaud, rien que pour elle, à l'abri des autres lectrices qui tomberont forcément sous le charme de Leo. C'est un fait inévitable, il est très dur de résister à Leo Leike, un homme réservé mais charmant, qui embrasse comme il écris (oh je charviiireee).

    9782253157304FS.gifHeureusement, je vais résister à cette envie première et vous conseille plus que chaudement " Quand souffle le vent du nord", avec l'énergie d'une Emmi Rothner, je l'espère.

    Par un heureux hasard, Emmi et Leo, qui ne se connaissent pas, vont échanger de nombreux mails. Jusqu'à ne plus pouvoir se passer de ces lignes quotidiennes. Ce roman épistolaire moderne ( et dieu sait que l'exercice est périllieux !) reprend l'ensemble de cette correspondance et au fil des pages, on ne peut que ressentir les différentes émotions nées de ces courriers. Amusement, curiosité, excitation, attente, la fantaisie liée à la dégustation d'un bon vin français, sincérité, doutes et l'inévitable question : devons-nous nous rencontrer ?

    Emmi et Leo sont terriblement attachants, lui a conscience qu'ils s'engagent dans quelque chose qui aura forcément des conséquences alors qu'elle est plus "légère".  Leurs échanges sont drôles, piquants et terriblement "vrais" malgré l'aspect virtuel de leur relation. Ce qui nous ramène forcément, à ces moments magiques où la simple vue d'un nom de l'expéditeur nous renverse ! C'est un drôle de truc cet internet ...

    Emportée par cette lecture, j'ai oublié le monde extérieur pour ne penser qu'à Emmi et Leo et tourné, le coeur battant les pages de ce roman autrichien. J'ai souris, tremblé, crains, espéré ....

    Et je suis loin d'être la seule, puisque les lecteurs d'outre-Rhin ont insisté pour obtenir une suite (La spetième vague) qui vient de sortir chez Grasset !

     

    Que j'ai achetée le jour de sa sortie.

    Evidemment.

    Qui serait presque déjà engloutie si je ne me ralentissais pas volontairement pour en savourer chaque passage.

    Parfaitement !

     

    Pour vous mettre l'eau à la bouche, un petit extrait d'un mail d'Emmi :

    " Cher Leo, Je vous en prie, mettez-vous à ma place. Je vous avoue qu'il y a longtemps que je n'avais pas échangé avec quelqu'un des émotions aussi violentes. Je suis d'ailleurs étonnée que cela soit possible de cette façon. Dans mes mails, je peu être comme jamais la véritable d'Emmi. Dans la "vraie vie", si on veut réussir, si on veut tenir le coup, il faut sans cesse faire des compromis avec sa propre émotivité : LA, je ne pas dramatiser ! CA je dois l'accepter! Ca je dois le laisser passer  Nous adoptons en permanence nos sentiments à notre entourage, nous ménageons ceux que nous aimons, nous nous glissons dans les cent petits rôles du quotidien, nous nous tenons en équilibre, nous pesons le pour et le contre pour ne pas mettre en danger la structure à laquelle nous appartenons.

    Avec vous, cher Leo, je n'ai pas peur de laisser cours à ma spontaniété profode. Je ne réfléchis pas à ce que je peux ou ne peux pas vous imposer. J'écris allégrément ce qui me vient à l'esprit. Et cela me fait un bien fou ! C'est grâce à vous, cher Leo et c'est pourquoi vous m'êtes devenu indispensable : vous m'acceptez comme je suis.  Vous me freniez parfois, vous ignorez certaines choses et interprêtez  mal certaines autres. Mais vous perseverez à rester près de moi et cela prouve que je peux être celle que je suis. "

    A lire aussi : les avis de Fashion et Cuné.

    Quand souffle le vent du nord de Daniel Glattaeur au livre de poche (à la couverture bien moche, le seul point négatif). 6,95 € de bonheur.