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science fiction

  • "Il y a plus d'une façon de brûler un livre "

    207041573208lzzzzzzz.jpgLa science-fiction est un genre que je connais peu mais les rares lectures ont toujours apporté une réflexion profonde à laquelle je ne m'attendais pas. J'ai donc demandé conseil à une experte : Cachou m'a donné différents titres et j'ai retenu Fahreinheit 451 de Ray Bradbury (Folio SF).

    Quatrième de couverture

    451 degrés Fahrenheit représentent la température à laquelle un livre s'enflamme et se consume. Dans cette société future où la lecture, source de questionnement et de réflexion, est considérée comme un acte antisocial, un corps spécial de pompiers est chargé de brûler tous les livres dont la détention est interdite pour le bien collectif. Montag, le pompier pyromane, se met pourtant à rêver d'un monde différent, qui ne bannirait pas la littérature et l'imaginaire au profit d'un bonheur immédiatement consommable. Il devient dès lors un dangereux criminel, impitoyablement pourchassé par une société qui désavoue son passé.

    Il m'est assez difficile de donner un avis détaillé sur ce livre que j'ai pourtant beaucoup aimé tant l'intrigue et les différents thèmes abordés en font un petit bijou à part. Le monde de Montag est dominé par la pensée unique, toute forme de culture est alors réprimée. On y brûle les livres pour ce qu'ils pourraient apporter : la pensée, la réflexion, le libre arbitre. Ray Bradbury a imaginé une société où les pompiers allument les feux, ne portent plus secours et détruisent. L'image est très forte et nous plonge dans un futur apocalyptique où les présentateurs tv sont devenus des membres de notre famille. Vous ne regardez plus vos técrans de la même façon ...

    J'ai été destabilisé par certains détails, j'ai passé (malheureusement) une bonne partie de ma lecture à lutter contre cette maudite pensée qui m'a empêchée de totalement entrer dans cet univers : ce futur ne pouvait réellement exister , j'avais du mal à l'envisager. J'accepte pourtant les sorcières et autres vampires mais j'ai mal à appréhender cette société et ces codes, sortis de l'imagination de l'auteur. Le comble pour une lectrice ! La création est l'essence même de toute histoire et je bute dessus parce que je suis trop cartésienne ! Inutile de vous dire que j'ai bien fait de persister contre cette tendance naturelle tant la réflexion de Bradbury est riche et intéressante.

    Mon conseil sera alors archi-simple : n'hésitez pas à lire ce roman. Réfléchissez avec Montag et Bradbury. Partagez vos lectures, c'est encore le meilleur moyen de les protéger !