Je rends les copies

Je suis encore là * version Anaïs dans « Mon cœur, mon amour » live*

Vous n’arriverez donc pas encore à vous débarrassez de moi, c’est bête !
Je me doute bien que je ne suis pas votre préoccupation principale (si c’est le cas, j’ai l’adresse de très bons psys) mais je tiens à dire que je suis belle et bien vivante (si, si), fatiguée certes (aie les courbatures dans les pattes) et heureuse de la très belle journée mardi.

Voici les résultats du blind test (un peu en retard, ok mais je fais ce que je veux sur mon blog, mouahahaha * : je me sens un peu comme ces profs qui ne vous rendent pas les copies alors que nous attendez vraiment vos notes  …

 

 

Il fallait donc reconnaître :
1-Patrick Bruel et sa « lettre au père Noël » même si la proposition d’Alanis m’a fait mourir de rire !
2- Alanis Morissette « Ironic »
3-Laurent Voulzy « Derniers baisers »
4-Geri Halliwell « It’s raining men »
5- JJ Goldman “Comme toi”
6-Whitney Hosuton “I will always love you”, Bo de Bodyguard
7-James Blunt “You’re beautiful”
8- Madonna “Like a prayer”
9- Raphael - Et dans 150 ans
10- Kylie Minogue - Can't get you out of my head
11- The Rembrandts - I'll be there for you
12- KT Thunstall « Black horse and the cherry tree »
13- Calogero - Prendre Racine
14- The Corrs - Don't say you love me
15- Robbie Williams & Nicole Kidman - Something stupid

Je remercie tous les participants et la gagnante est Titania qui a su retrouver tous les morceaux et leurs interprètes !
A toi de choisir ton cadeau : un mail ou une carte postale ;) !

The Drake arrive en deuxième position avec 28 points et effectivement, je crèbe de jalousie de savoir que tu vis près du studio d’enregistrement de Voulzy, dire que Nolwenn a du passer par ta rue !

Miss Tick est troisième avec elle aussi, 28 points.
J’espère que ce petit jeu t’aura un peu redonné le sourire, take care.

Vient ensuite Alanis qui se devait de reconnaitre « Ironic » avec 26 points à égalité avec Scrontch .

Puis Melle Lady qui a su retrouver les interprètes et enfin Punky , l’étourdie !

Rendez vous très vite pour une prochaine note , il faut juste que le moral revienne …
 
* Je peux être cruelle en fait ...

Zen, je suis...

A la base, je ne pense pas être une personne pessimiste mais il est vrai qu’avec les années (dieu que ça fait « vieille » de taper ce genre de choses !), j’ai appris à adopter une forme permanente de pensée positive.
En clair, les choses qui m’arrivent ne sont pas forcément négatives, j’essaie de trouver un maximum de « positif » dans ma vie même un truc minuscule car prendre une corde et me pendre au balcon, là, tout de suite, ne me tente pas des masses…
C’est une gym de l’esprit (et après, on dira encore que je ne suis pas sportive !) mais j’y arrive et je me surprends parfois.
Je ne suis pas encore Bouddha mais j’y travaille !

Or dimanche a été une de ces journées où rien ne va.
Où il faut donc redoubler d’énergie pour ne se sentir mal.

Je ne pouvais pas rejoindre mes amis venus spécialement sur Lyon et alors, ce n’était que partie remise !
J’ai réussi à me convaincre un moment quand même.
Ok, j’ai évité de penser à mes amis, je l’avoue parce que j’en avais gros sur le cœur quand même …
Je suis même devenue un peu trop enjouée pour être forcément crédible (je pense que le gratin était assez bon sans le répéter 10 fois …) .

Ce n’était pas de ma faute, si je me retrouvais au fond de mon lit, deux de tension et mal au crâne un beau dimanche après midi mais j’ai été heureuse de pouvoir les entendre, une attention adorable qui donne le sourire mais fait pleurer une fois le téléphone refermé.

Là aussi, j’ai hésité entre rester au fond de mon lit et déclarer que la vie était nulle ou me lever, boire un grand verre d’eau et essayer d’avancer.

J’ai choisi l’option « debout », en ne pensant pas « très fort » à mes amis.
En me mettant à écrire à une miss qui a fait des Usa sa patrie pour une année.

Mais « l’enfer, c’est les autres » et lorsque ma tante est passée par surprise, je peux vous assurer que si j’avais eu une corde sous la main…
Pas pour moi, pour elle.

Avait elle sincèrement besoin de faire remarquer que je n’étais pas en ville avec ses grands yeux ronds ?
Avait elle sincèrement besoin d’insister sur ce point ?

Naturellement comme la cloche que je suis, je n’ai pas trouvé à répondre.
Peut être parce que finalement, ne pas répondre à une question idiote est la meilleure chose.

Non, je suis positive, les attaques même minimes ne me touchent pas, je suis zen dans ma tête…inspire, expire …
Mes envies de « cou tordu » n’étaient que positives, je vous assure !

 

La maison du loch de Patricia Wentworth

S'il y a un bien un genre de livres qui ne me déçoit jamais, ce sont les romans policiers anglais !

Si Agatha Christie reste la reine du crime, par excellence, il serait dommage de ne pas s'intéresser à sa consoeur, Patricia Wenthworth.  Cette auteure prolifique fit d'une ancienne institutrice à la retraite, devenue détective privée, Miss Maud Silver, l'héroine récurrente de plus d'une trentaine d'intrigues ! Souvenez-vous, j'avais chroniqué le premier tome ici.

Néanmoins, La maison du loch est un roman policier qui ne présente aucun personnage régulier, il peut être lu indépendamment du reste de l'oeuvre.

Ann Vernon, une jeune femme qui ignore tout de son futur gros héritage est engagée comme dame de compagnie auprès d'une vieille dame, Mrs Halliday qui vit seule, avec son fils. Ce qu'elle ignore, c'est qu'un complot visant à l'assasiner et récupérer ainsi l'argent se trâme dans son dos ... Sous prétexte de passer quelques semaines d'été dans la maison de vacances, Ann se retrouve isolée, dans une demeure lugubre, entourée par un loch qui devient inquiétant, à la nuit tombée...

Tous les ingrédients sont alors réunis pour captiver le lecteur et le faire frissonner car la question n'est pas de savoir si Ann sera victime d'un accident mais quand et comment. La tension monte à mesure qu'elle découvre le pot aux roses et l'impossibilité de quitter l'île. Comment déjouer les tentatives d'assasinant lorsque vous vivez sur le toit du criminel en puissance ? Alors que l'étau se resserre, Patricia Wentworth y ajoute une note de fantastique, avec les légendes locales sur un monstre marin (le premier article de journal évoquant le monstre du Loch Ness date de 1933 alors que le livre a été écrit en 1932).

Voilà donc une lecture à savourer comme une bonne tasse de thé, accompagnée de scones ou cake aux fruits !

La maison du loch de Patricia Wentworth, chez 10-18.

{5}

Ce soir, voici 5 choses (plus ou moins légères) que je déteste :

I miss you Veronica Mars ...

 

• Mes problèmes de santé. Pour faire simple, je me lève tous les matins, avec les symptômes d'une fatigue chronique. Sans avoir couru le marathon, je suis déjà lasse. Quoique je fasse. Imaginez le quotidien avec ce que vous pouvez ressentir après une bonne grippe, toute les jours de l'année ...
• Cette pression qui s'abat sur les femmes de plus de 25 ans qui sont célibataires. Que se soit la société, les magazines, la famille, l'entourage, les collègues qui se désolent de voir une jeune femme comme nous, seule et forcément désespérée car c'est bien connu, on ne peut s'épanouir que dans une relation à deux. J'ai pris énormément de recul et je n'en souffre pas plus que ça, je laisse dire, la plupart du temps. Mais certains jours, j'ai envie de mordre.
• Les vendeuses en parfumerie qui essaient de nous vendre ce produit si extraordinaire dont nous n'avions pas besoin en entrant dans le magasin et qui s'avère si indispensable au moment de passer à la caisse. Parce qu'elles savent être persuasives, nous pouvons sortir notre CB et faire un trou imprévu dans notre budget. L'avantage si cela vous arrive, c'est que que cela vous met dans un tél état d'énervement qu'il y a peu de chance que vous vous fassiez avoir une nouvelle fois.
• Les surnoms ridicules entre amoureux. Cette année, j'ai fait la connaissance d'une trentenaire adorable, déjà maman qui, en parlant de son compagnon, ne pouvait s'empêcher de l'appeller "Mon homme". Je trouvais déjà ça ridicule à l'adolescence mais adulte, c'est le pompom !
• M'être renfermée sur moi et avoir perdu le contact avec des amis fidèles. Parce que je traversais une période plus difficile et que je manquais de confiance en moi, j'ai commencé par ne plus répondre aux mails, aux coups de fils en me promettant pourtant de les joindre très vite.  Le temps a passé, j'ai bien pensé à eux, me suis promis de faire le premier pas et ... J'ai beaucoup de mal à accepter que les autres s'intérressent à moi mais je me soigne.

Histoires extraordinaires d'Edgar Allan Poe

 

Histoires extraordinaires est un recueil de treize nouvelles de l'américian Edgar Allan Poe où se mêlent le fantastique et l'effrayant, la science fiction et les premières bribes des romans policiers. Le format même de la nouvelle permet à l'auteur américain, de jouer avec son lecteur, de le plonger dans un univers aussi captivant qu'ensorcelant où les niveaux de lecture se multiplient. Si je ne suis pas une adepte de ce format, décidément trop court, je reconnais qu'il se prête particulièrement bien aux intrigues de Poe et crée l'effet désiré.

Traduit ici par Baudelaire, le style de ce dernier est fortement présent et je serais curieuse de savoir si c'est aussi le cas en version originale. Même si les nouvelles sont de longueur et de "qualité" inégales (certaines se révélant plus ennuyeuses que d'autres, au contraire, envoûtantes), l'ensemble s'apparente aux contes, la construction est semblable, l'exposé des faits et des protagonistes, preuves à l'appui puis l'aspect fantastique et enfin le dénouement qui laisse une porte ouverte et fait voyager l'imagination ...

J'ai particulièrement apprécié cette lecture en cette période d'Halloween, la finesse de l'écriture, les thèmes mêmes et le ton sombre qui se veut pourtant rigoureux pour mieux souligner le caractère extraordinaire de ces intrigues. Double assassinat rue de la morgue, La lettre volée, Ligiea et surtout Morella, (qui est un vrai bijou du genre), sont mes préférées, ces deux dernières renvoyant fortement le lecteur aux romans gothiques.

Vous pouvez retrouver l'avis d'Emilie, sur ces histoires, sur son blog.

 

Cette lecture participe au challenge organisé par Karine , l'épisode 17 de la saison 3 fait un clin d'oeil au célèbre romancier ...

 

Gilmore Girls 3x17 "Le corbeau et l'incendie"

Chez Miss Patty, on déclame "Le corbeau", le poème le plus connu (et le plus long) d'Edgar Allan Poe.

Un peu long le poème, non ?

Oh Mr Poe !

Deux messieurs Poe ...

 

Vous pouvez retrouver la bibliothèque de Rory dans la saison 3, sur ce site.

Histoires extraordinaires d'Edgar Allan Poe, traduit par Charles Baudelaire, chez Folio.