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Rechercher : Quand je lis

  • La liste des choses que je veux faire avec moi !

    En ce début de semaine, si je manque un peu d’énergie, je fais le plein d’envies !

    • Tout d’abord et même cela semble assez évident, prendre soin de moi. On pourrait penser qu’étant justement à la maison pour me remettre sur pied et me soigner, cela soit un objectif atteint …Sauf que je n’arrive pas à lâcher prise et à cesser de culpabiliser, pour rien, pour tout. Me détendre complètement est quasiment impossible. Ce n’est pas un luxe cependant mais une nécessité. Donc acte. Je me repose quand c’est nécessaire, prends mes cachets et essaie vraiment d’être bien. Les angoisses au placard ! Et la fatigue... je suis obligée de faire avec, malheureusement.
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    Sortir de mon labyrinthe de paille...
    • Même si la salle de bains est out, prendre soin de soi, c’est aussi se renvoyer une jolie image, me faire plaisir en soignant sa peau, mes cheveux, en vernissant mes ongles … Les petits flacons de vernis m’appellent.
    • Trouver mon eau de toilette de l’été. Quand on habite près d’une grande ville où la chaleur de l’été se fait étouffante, il faut savoir jouer la carte de la fraicheur. Mon flacon de Daisy est désespérément vide (je le laisse cependant sur mon étagère, il est si joli) et Anaïs Anaïs m’a, pour la première fois, contrariée. Un nouvel achat s’impose.
    • Lire, encore et toujours. C’est un remède bien agréable (aux vertiges, notamment, aux angoisses, souvent) . Il y a encore une quinzaine de jour, mon rythme était de trois romans par semaine, c’était sans doute un peu too much mais tellement apaisant. A ce propos, mes économies ne veulent plus que je clique sur le blog de Clarabel tant je découvre de livres ! Je n’écoute pas la petite voix et vais découvrir de nouveaux titres, avec joie. Je vous conseille d’y faire un tour, Clarabel est vraiment une lectrice comme je les aime. Qui suis son instinct et lis ce qu’elle a envie, qui alterne les genres (beaucoup de jeunesse) et présente ces lectures de façon pertinente.
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    • Aller voir Sex and the city. Même si mon cinéma de quartier le passe dans 15 jours, je serais heureuse de retrouver les filles. Le tout est d’éviter les révélations et autres spoilers avant. Cependant, sur le blog officiel du film, on peut trouver des petites vidéos fort sympathiques qui rafraichissent la mémoire pour chaque personnage: Ici
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    • Ecrire. Ici ou là. Des mails, des lettres, une liste de courses. Un roman. Sur le clavier ou avec un crayon. Dans un carnet. C’est un besoin.
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    Mercredi, alors que toutes les filles parleront de SATC, je vous dirai combien j'aime "The Suburban girl" ;)....

     

    • Partager mes coups de cœur avec vous. Mon bloc-notes regorge d’idées . A ce propos, ne trouvez-vous pas mon blog un peu palot ? Je me suis fait cette réflexion ce week-end. Il y a une telle différence de luminosité entre l’écran de mon portable et celui du pc de mon bureau que mon vanille me déçoit. Il va falloir que j’y remédie.
    • Regarder Roland-Garros et retrouver l'excitation d'un bon match
    • Suivre ce conseil, très simple : " Intéresse-toi à tout. Que se soit des choses intellectuelles ou manuelles, il faut de tout. Alterne les activités, remplis ta vie ! "

     

    Ps pour Vale: J'ai essayé de te renvoyer un mail mais il semble y avoir des pb avec Yahoo. Fais moi signe si tu n'a encore rien reçu ;).

  • Anny Duperey: une belle d'âme

    Lundi soir, TF1 a diffusé le deuxième des trois épisodes de la série « Une famille formidable ». C’est un feuilleton de famille bien français qui existe depuis les années 90 et que je prends toujours autant de plaisir à retrouver au fil des années.
    Certes, ce n’est pas une production "américaine"dont j'apprécie habituellement la qualité: les intrigues sont parfois exagérées (je reconnais cependant un réel effort de ce côté-là, cette première partie revient à des valeurs sures, la famille, le temps qui passe et la difficulté pour chacun de trouver sa place, de gérer le départ de certains et d’assumer son héritage) mais cela reste un style que j’aime. Des vagues souvenirs du « Chef de famille » avec Edwige Feuillère, Fanny Ardant et Francis Huster sur l’air de "Carmen" me reviennent en mémoire ainsi que Denise Grey  et ses petites filles de fictions que pouvaient être, entre autres,  Pauline et la Poison dans « l’Esprit de famille », je crois avoir été bercée par ces personnages qui affichaient des airs de ressemblance avec ma propre famille. Et ce n’est pas par hasard que je me suis surprise à penser à mes parents en suivant Catherine et Jacques …

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    Il y a quelques années ...
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    Dis papa, tu te souviens quand tu étais brun ?
    Il faut dire qu’ Anny Duperey qui interprète justement le Dr Beaumont, chef de cette tribu tumultueuse est une artiste que j’affectionne. Non contente de faire partie de ma mémoire télévisuelle en ayant joué dans nombres de téléfilms, elle s’est installée dans ma bibliothèque avec « Les chats de hasard », un vibrant hommage sur nos compagnons à moustache. Je me souviens avoir été émue aux larmes en lisant ce passage où elle expliquait comment, avec ses enfants, elle avait enveloppé le corps sans vie d’un de ces chats dans un paréo rapporté de vacances pour l’emmener reposer à la campagne…  Ce qui peut être perçu comme un détail, représente beaucoup à mes yeux.
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    Actrice mais aussi auteur de romans ou recueils comme le fameux « Les chats mots » (que j’ai acheté en double, croyant l’avoir égaré une première fois, c’est vous dire combien j’y tiens !), c’est une artiste complète qui a étudié au conservatoire, joué au théâtre mais aussi au cinéma avant de tourner les premiers épisodes de la série que l’on connaît. C’est une femme intelligente, drôle, pétillante et pleine de vie qui a vécu un réel drame dans son enfance : ses parents décèdent asphyxiés dans leurs salles de bains alors qu’elle n’a que 8 ans. Elle est ensuite séparée de sa jeune sœur qui n’avait pas un an à l’époque, élevées chacune par des membres de la famille.

    De cette blessure, elle a longtemps préféré éloigner les souvenirs. Le besoin d’exprimer ses sentiments est pourtant venu, comme une nécessité. S’appuyant sur les clichés de son père photographe, elle écrit alors un bouleversant témoignage sur ces premières années, ce deuil si difficile à faire. Il y a des choses qui ne se disent pas mais qui peuvent s’écrire. Et se lire...

    Je crois profondément au fait que l’on choisit un livre autant qu’il vous choisit. Qu’il faut un certain état d’esprit pour ressentir certains écrits. Il ne semble pas y avoir de hasard. Comment expliquer que ce roman, paru il y a bien longtemps se soit trouvé mis en avant, ce jour là ? Que je l’ai ouvert à ce passage précis, balayant d’un seul coup un ces quelques lignes si réconfortantes et bouleversantes à la fois ?

    "Le voile noir " est un livre qui m’accompagne. Je le lis par passages. Aime le reprendre. Réfléchir.
    Il s’en dégage alors un profond sentiment de vie.
    Sans que cela soit forcément lié au deuil d’ailleurs, je crois surtout que l’image que j’ai d’Anny Duperey  fait écho à la vie. De son sourire sur l’écran à ses écrits …

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    ***

    Petite forme encore aujourd'hui. Ce méchant virus a a du s'attacher à ma brillante personnalité et ne veut pas quitter les lieux trop vite...

    Demain, une note sur la série "Gilmore Girls " que j'aime tant et dont je vous recommande l'épisode du jour sur France 4 à 18h50 (en rediffusion demain à 13h10 ) : "Amours et guerres et tempêtes de neige" qui fait partie de mes préférés.

  • Ch'est lundi...

    Freud aurait certainement son avis à donner sur le fait que je n’aime pas les lundis matins alors que je ne travaille pas…

    Les week-ends sont comme de douces parenthèses enchantées, en ce moment, des bulles de famille, parfois trop présente mais des bulles de chaleur, toujours.

    Dimanche matin, par exemple, j’aurais aimé prendre du temps pour moi, me blottir dans mon lit un peu plus longtemps, avoir le temps d’écouter vraiment le cd de James Blunt, regarder un épisode d’une ou deux séries, savourer l’odeur de mon gel douche cassis –rose de Body Shop, peut être essayer l’exfoliant pour le corps  au pamplemousse …
    Au lieu de cela, j’ai passé une bonne partie de la journée à regarder et scanner des tonnes de photos pour l’anniversaire de mon oncle. Il va avoir 60 ans et le but, c’est de lui faire la surprise d’un diaporama de sa vie, sur fond musical à passer le soir de la fête prévue, dans 15 jours.
    Et ce, alors que je n’irais même pas à cette soirée (trop de monde, définitivement « trop » pour moi), j’ai découvert un plus la vie cet oncle toujours un peu farfelu, hippie à ses heures, ronchon le plus souvent, à la grosse voix de suisse allemand mais au cœur « gros comme ça ».

    Sa jeunesse, sa première voiture (son landau !) , déjà le sport, les années 60 puis les seventies et les cheveux longs, ses lunettes Lennon presque avant Lennon, la musique, les amis (si importants !) , la vie, les oiseaux, les chats, son travail ici ou si loin là bas, les voitures, la nature et son envol en parapente qui le symbolise si bien. C’est quelqu’un qui aime la liberté et la campagne qui l’entoure, il déteste les cages …
    Autant vous dire que j’ai pensé rêver de lui tant je le connais sous toutes les coutures ! Certains diront que j’ai été » bien gentille », voire un peu « poire » de me porter volontaire pour la tâche mais étrangement, j’ai été agréablement surprise de voir les années défiler sous mes yeux en oubliant le temps présent. Avec un fond de musique, toujours, j’ai réfléchi à la mise en forme de tous ces clichés, en  m’insurgeant  déjà (pour la forme)  contre quelques idées paternelles, préférant la sobriété qui préservera l’émotion à trop d’humour.

    Les repas se sont succédés, la table de la salle à manger, allongée au maximum, des rires, des conversations et de l’animation autour des plats : peu importe le reste, être réuni est une chose qui n’a pas de prix. J’ai pensé à ceux qui manquent. Leur souvenir fut évoqué tant ils sont encore présents dans nos vies, dans ma vie.
    Bien sur, j’ai eu besoin de petits moments de solitude (vous avez dit "fille unique" ?  pour me retrouver mais il est doux d’être interrompue par la sœur de ma grand-mère qui me sourit et me demande ce que je lis, au petit déjeuner.

    Tout à coup, je me fais l’effet d’être comme les chats qui ont partagé nos vies dans cette maison. Toujours là, près de nous, choisissant cependant où s’installer pour être au chaud (sous un rayon de soleil sur le tapis ou dans un fauteuil bien doux), pour pouvoir dormir en paix mais jamais très loin, fuyant les éclats de voix trop forts, le moindre signe de dispute et préférant aller piocher dans un plat à la cuisine, venant vers nous quand bon leur semble, aller et venir à leur guise et se faire câliner quand ils le souhaitent…

    Dans ma prochaine vie, je voudrais être un chat. Mais attention, un chat aussi bien traité que les nôtres, un chat aimé et adoré, préservé des enfants qui tirent les moustaches ! Un de ceux pour lequel on garde un peu de poulet et qui a le droit de se coucher sur le pull qui est posé là, comme ça sans que personne ne s’exclame qu’il n’a rien à faire là.

    Je ne résiste donc pas à vous laisser quelques citations piochées dans « Les chats mots », un recueil de textes choisis par Anny Duperey, illustré par Sonja Knapp (enfin retrouvé la semaine dernière alors qu’il avait été racheté faute d’avoir été perdu pendant de trop longs mois..)

    «  Dans une certaine mesure, le chat pourrait être un autre moi-même ou, mieux un maître modèle »
    Béatrix Beck
     

    « Les femmes et les chattes font ce qu’elles veulent, et les hommes et les chiens devraient se faire à cette idée »
    Robert Heinlein
     

    « L’idée du calme se trouve dans un chat assis «  Jules Renard

    Et enfin ma préférée : «  Il y a deux moyens d’oublier les tracas de la vie : la musique et les chats » Albert Schweitzer

    ~Une pensée pour une demoiselle qui traverse actuellement l'Atlantique dans son grand avion tout blanc. Destination : New York... ~

  • Vous êtes bien sur la messagerie de Shopgirl mais je ne suis pas disponible pour le moment...

    Lorsqu’en classe de troisième, notre professeur de français nous annonça que nous devions lire « les raisins de la colère » (oh quel lapsus, j'avais tapé "raisons", merci Camille)  de Steinbeck dans un délai relativement court pour nous, pauvres collégiens que nous étions alors, je me suis demandée si la fée « humour » ne s’était pas pointée avec sa baguette chez la femme à la jupe Cyrillus.

    Outre le titre qui allait plus d’une fois, nous donner l’envie de lui faire avaler de travers ses fichus fruits secs, l’épaisseur du « pavé » suffit à déclencher quelques évanouissements au fond de la classe.
    Mais plus « Indiana Jones » que nous le pensions, notre professeur insista sur le fait que non seulement que non seulement notre lecture nous était imposée une fois de plus mais que dans l’effort, nous apprendrions à lire rapidement et efficacement,  qualité fort utile pour la suite de nos études et de nous conseiller alors de nous balader avec notre roman partout et de profiter de la moindre occasion pour en dévorer quelques pages, comme à l’arrêt du bus (après notre journée de cours) , devant notre bol de céréales ou lors de nos insomnies. Si elle avait trouvé un système pour que nous puisons lire sous la douche ou en dormant, elle nous l'aurait conseillé.

    Avons-nous vraiment appris quelque chose de cet exercice ? Des années après, j’ai le souvenir de soupirs, de notes griffonnées sur les coins de table, de quelques migraines, d’un sourire las et résigné que nous rendions à notre tortionnaire quand elle nous croisait dans les couloirs mais étrangement, pas un seul détail du livre…
    Au mois de juillet, nous obtenions notre brevet, les cahiers au feu et à la maîtresse au milieu.

    Et pourtant, ce matin, c’est à elle que je pense. A cette femme qui aimait les colliers de perles et les vestes à gros boutons dorés, qui pouvait serrer les lèvres d’une façon plus que « pincée » et sourire lors de timides tentatives d’éclaircies avec qui je partageais mon amour du théâtre et de  la langue française pendant cette fameuse année …

    Si elle savait qu’aujourd’hui, les livres que je lis m’accompagnent souvent... Dans les pièces de la maison, dans mon sac. Qu’une salle d’attente devient un lieu magique du moment que j’ai un bon roman et que ma seule envie alors est d’attendre des heures ...
    Que lorsque je dévore une intrigue comme ces derniers jours, plus rien ne semble compter à part les moments que je peux passer en compagnie des personnages et qu’alors, si je pouvais le faire, je lirais n’importe où, n’importe quand tout en étant consciente du terrible manque que je vais ressentir au final …

    Il y a des livres que l’on prend le temps de lire pour en savourer chaque mot, d’autres dont on sait par avance que ce n’est pas tant » pourquoi «  mais « comment » qui importe.
    Jodi Picoult a un réel don pour décrire les sentiments de tous ses personnages. Rien n’est blanc ou noir comme pourrait le laisser entendre le dos de la couverture, le doute et les interrogations s’installent et persistent longtemps après la dernière page.

    Pour avoir lu "Ma vie pour la tienne", je sens bien qu'elle suit plus ou moins le même shéma et que je resterais assise un moment à réfléchir ...

    Parce qu'en ce moment,  je suis plongée dans:

     

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    Chris Harte et Emily Gold vivent comme frère et sœur depuis toujours.
    Mais la sortie de l'adolescence exacerbe les désirs. Ce soir, les deux familles partagent le repas. Soudain, un coup de téléphone va tout faire basculer. Emily est morte, d'une balle dans la tête. Gisant inanimé à son côté, Chris est soupçonné de meurtre. Jadis si proches, les familles se déchirent. Le jeune homme confesse qu'un terrible pacte le liait à sa fiancée. L'adolescence peut parfois dégénérer tragiquement.
    À travers l'histoire d'un drame en apparence classique se dessine une étude pleine de finesse sur deux questions éternelles : l'incommunicabilité entre parents et adolescents est-elle inéluctable ? Peut-on vraiment tuer par amour ?

    Retour sur terre (mails, commentaires, tutti frutti et autres soucis) prévu ce soir.

  • Forever Young

    D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours ressenti de la fascination pour les Kennedy. Cette famille d’Irlandais ambitieux et fiers qui a réussi à atteindre les plus hautes fonctions dans cette Amérique des années 60, et qui a du en payer le prix en affrontant les tragédies que l’on sait…

    Le destin de Jackie, sa vie de femme m’ont toujours attirée mais c’est de son fils  dont je vais vous parler car, si vous m’aviez demandé à 18 ans avec quel homme public, je désirais me marier, je vous aurais certainement répondu John Fitzgerald Kennedy, Jr.

    Comment ne pas craquer à l’époque pour le célibataire le plus charismatique de l’Amérique ? Il était ce beau brun qui ressemblait au prince charmant, McDreamy avant l’heure en quelque sorte…
    Certes, c’était un choix qui désarçonnait nombres de mes amies mais il leur aurait fallu suivre un peu son parcours pour comprendre.

    67b0d45e03318f9dac082939ec0b0630.jpgPour beaucoup, John-John reste ce charmant bambin qui joue dans le bureau Ovale, souriant aux photographes venus le surprendre sous le bureau de son père alors Président. Pour d’autres, la vision qui persiste est  celle de ce même enfant qui le jour de son troisième anniversaire, salue  le cercueil  de son père. Cette dernière image fera le tour du monde et marquera les esprits.

    Protégé par sa mère qui essaie de l’éloigner autant que possible des objectifs, il grandi aux côtés de sa sœur Caroline et des nombreux cousins, développant son goût pour le sport et le grand air.

    Parfaite illustration de ces enfants des familles bourgeoises de la côté Est, passant leurs vacances d’été en Europe ou dans leur villa des Hamptons, il entre à Harvard et suit des études d’histoire puis de droit  à Brown. Son parcours universitaire n’apparait pas toujours comme « studieux ».  Ecrasé par le poids de son nom et les attentes qu’il suscite, John John  échoue deux fois à l’examen du barreau avant de le réussir et entre au bureau du procureur général de New York.
    Peu à l’aise dans son rôle d’héritier, il cherche sa voie, tout simplement.
    En 1995, il crée le magazine politique « George « et semble enfin avoir trouvé sa place. Le mythe est en marche, beaucoup l’imaginant suivre enfin les traces de son illustre père et entrer en politique.

    Grand brun à l’allure athlétique, il exerce son charme sur les foules  et acquiert vite une réputation de séducteur, les magazines s’empressant de le présenter comme le célibataire le convoité d’Amérique et People le désigne même, comme « homme le plus sexy de la planète "en 1988.
    Régulièrement, il apparaît à la une des journaux, de nombreuses photos retraçant notamment ses « exploits sportifs » comme son jogging quotidien dans Central Park, n’hésitant à surprendre John-John torse nu, courant sur la plage et relatent ses aventures amoureuses, désapprouvées le plus souvent par Jackie comme cette idylle avec Madonna qui n’est pas sans faire ressurgir le fantôme d’une certaine Marylin…

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    En 1996, il épouse la jolie Carolyn Bessette lors d’un mariage ultra privé. Ils sont amoureux, jeunes, riches et beaux, il n’en  faut pas plus que leur couple fasse rêver. Je reconnais avoir fait partie de celles qui enviaient le statut de Carolyn. Elle était belle et intelligente, très élégante, son style à la fois simple et classique sans être austère, est encore une source d’inspiration aujourd’hui. Elle avait épousé un homme séduisant et charismatique. Peu importe même qu’il soit un « Kennedy », il y avait un part de conte de fées dans leur histoire.

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    Encore une fois les images sur papier glacé font imaginer le meilleur .Il y avait une bonne dose de « Ils ont tous pour être heureux ». Quelques disputes dans Central Park n’écorchent pourtant pas le mythe et personne ne semble voir combien la jeune femme étouffe dans sa nouvelle vie. Pliant sous le poids de la célébrité de son mari et des paparazzis sans cesse à leurs côtés. Il y aura de nombreuses rumeurs de mésentente, certains affirmant même que Carolyn était infidèle et droguée.

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    Personne ne saura si le couple aurait surmonté ses difficultés puisque la ‘malédiction’  frappe de nouveau : en 1999, John-John, Carolyn et la sœur de celle-ci, disparaissent en mer dans l’accident du petit avion que John John pilotait pour se rendre au mariage de son cousin.

    Il est toujours difficile d'expliquer ce que l'on peut ressentir pour des personnes qui nous sont inconnues. Il y avait sans doute une part de rêve, un idéal dans cette vie ce qu'ils menaient, cette histoire d’amour à Manhattan,  la robe blanche si simple et pourtant si gracieuse de Carolyn,  leurs sourires éclatants ou John John enlaçant sa femme  …

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    Si je ne devais retenir qu'une seule photo, ce serait celle là. Ma préférée.

     

    Ps: Miss Zen, si tu lis un détail qui te choque, tu as le droit de me corriger ;)....