Grosse fatigue et petit moral m'ont fait déserter le net et essayer de m'aérér la tête autrement. Pour un résultat mitigé, il faut bien le reconnaître. Et pourtant, il fait beau, et pourtant, c'est le printemps, et pourtant, pourtant ...
Mais j'ai la capacité de concentration d'un poisson rouge et cela me désole. Alors, je lis, réfléchis, vis plus lentement. Ahem.
Cette semaine, The Broke and the bookish propose aux participants du Top ten tuesday de revisiter un thème des semaines précédentes, pas encore abordé sur son blog. Facile, j'en ai quelques uns de retard et comme je suis d'une drôle d'humeur, je vais râler sur ces couvertures de romans que j'aimerais changer :
- Avant le genre ne devienne plus populaire, les romans policiers se sont souvent retrouvés affublés de couvertures moches et peu engageantes, forcément sombres, ensanglantées ou macabres. La finesse n'est pas l'ami des éditeurs, parfois. Ok, il y a de gros efforts, même en format poche. Mais par pitié, chers amis de chez Pocket, faites quelque chose, les couvertures de Harlan Coben ou Kathy Reichs sont horribles !
Oh que c'est moche tout ça et pourtant leurs thrillers sont très très bons !
- Je ne raffole pas non plus des couvertures de chick-litt qui se veulent "girlies" et qui, au final, ne donne absolument pas envie de lire le roman. Ce n'est pas qu'elles soient forcément ridicules mais too much comme Les petits secrets d'Emma, qui est pourtant un livre vraiment drôle et plus fin que le laisse imaginer cette horreur, qui se passe de commentaire (encore chez Pocket ...) :
- Pour la bit-lit, c'est quitte ou double. Soit la couverture nous enchante et nous fait acheter/dévorer le roman dans la foulée, soit la photo choisie est si peu attirante que l'on passe notre chemin, sans jeter un oeil au résumé ( ce qui est terrible, vous en conviendrez) comme cette magnifique "chose" qui a attérri dans mon panier sur les recommandations d'une bloggueuse :
- Je déteste qu'une couverture me regarde. Du genre , ça :
- Ce qui m'énerve aussi, c'est d'attendre avec impatience la sortie d'un roman en poche et découvrir une couverture plus que quelconque . Je vais les lire bien entendu mais le plaisir n'est pas le même à l'achat.
- Ou encore les rééditions comme ce roman de Douglas Kennedy, qui fut mon premier de l'auteur et que j'aime beaucoup :
- Pour finir et je sens que je vais me faire taper sur les doigts par certains : les versions françaises d'Harry Potter qui n'ont rien de "magique" à mes yeux :
Néanmoins, n'oubliez pas mes amis : Don't judge a book by its cover !