Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Mes 3 raisons d'aimer Colette...

    medium_trintignant.2.jpg


     

    Alors que France 3 a diffusé hier soir, une adaptation de « Gigi », j’avais envie de parler de cette femme.
    Auteur et femme avant-gardiste, elle  a eu une vie bien plus « libérée » que la plupart des femmes de son époque.
    Sulfureuse pour certains, génie pour d’autres, elle ne laissa pas indifférents ses contemporains.
    Le téléfilm avec Marie Trintignant est magnifique et je vous invite à le regarder si vous en  avez l’occasion un jour, tant l’actrice y campe l’écrivain avec justesse et émotion.
    Je me rappelle bien sur des circonstances dans lesquelles je l’ai vu pour la première fois,  l’émotion de voir Marie si vivante à l’écran alors que …
    Colette aimait les chats et n’hésitera pas à en parler dans plusieurs de ses livres.
    « C’est peut être un détail pour vous, mais pour moi, ça veut dire beaucoup … » puisque je pars du principe qu’une personne qui aime les chats est déjà une personne bien.
    Ceux qui ont du mal avec eux n’ont pas encore su apprivoiser le côté sauvage du félin mais il vous reste encore toute une vie pour apprendre !


    C’est d’ailleurs un texte parlant de « Mado », sa maman, passionnée de nos amis à quatre pattes,  qui tomba à l’oral de mon  bac de français !
    Un coup de cœur et de chance pour moi !
    Alors que j’angoissais les derniers jours à bachoter des livres que je n’aimais pas, je me retrouve devant ce texte de Colette, j’y passe quelques heures, le temps de faire une fiche, d’apprendre les grandes lignes à développer mais il m’apparaît vraiment comme une bulle d’oxygène au milieu de ces révisions, un petit moment de « grâce » où je m’évade en compagnie de ces mots, de cette nature et de Mado.
    Aussi, quand la prof de français fait son choix sur ma liste, je saute presque de joie !
    Je l’aurais embrassée, tant je me suis sentie soulagée et heureuse !
    Mon oral se passera bien même si j’en oublie d’approfondir un peu sur la structure, tant je suis portée par les mots.
    Un premier oral réussi pour moi et un amour à vie pour cet auteur !


    Ma dernière raison est liée à l’enfance.
    Si notre mémoire se présente comme » une commode à plusieurs tiroirs » comme le disait une des mes profs d’anglais alors au fond de mon cerveau se trouve un petit tiroir où subsiste un coin de paradis.
    « Colette » le doux prénom de la mère de mon amie d’enfance, une maison à la campagne, des fleurs, le printemps qui s’installe, des odeurs, des moments passés à jouer.
    Le calme, le vent qui vient à peine vous effleurer et …des chats !

  • Sois baume et tais toi

    «

    Si ma note d’hier était comme un cri du cœur, une note pas réfléchie avant d’être jetée sur le clavier, c’est qu’elle avait sa raison d’être, non ?
    Parfois je me surprends à me dévoiler plus que je ne l’aurais pensé mais je ne regrette pas,
    Je vous remercie pour vos commentaires chaleureux, sans jugement.

     

    Dans ces moments, mon moyen de défense est de rechercher ce qui peut m’apaiser, me calmer.
    C’est ma façon de réagir face à ce sombre sentiment, de lui faire un pied de nez en trouvant tout ce qui peut être son contraire.
    J’ai donc des baumes pour le corps, l’âme et le cœur.

    En fonction des jours, ils prennent des formes différentes.

     

    L’un de mes préférés est de serrer très fort ma Zoé !
    Je sais que c’est certainement l’une des choses les plus enfantines de ma vie mais j’ai besoin de ce regard d’ours en peluche qui ne juge pas.
    Comme j’avais auparavant, ce regard si doux de félin de Gaufrette qui savait se blottir contre moi quand ça n’allait pas …

     

    La musique est mon oxygène. Une chanson familière, rassurante peut me faire un bien fou.
    Pas forcément douce même si j’aime m’asseoir au calme et écouter les notes s’envoler, les mots flotter dans la pièce …En ce moment, j’adore chanter avec Tina Arena, j’imite son petit accent so sweet « Aimer jusqu’à l’impossibleeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee » …
    J’ai du mal avec les musique dites « relaxantes », elles m’agacent plutôt, il n’y a que dans la magasin de « Natures et découvertes » que j’aime les entendre !

    Quand je suis angoissée, j’ai parfois à me concentrer sur un livre. Ce qui généralement me terrifie puisque lire est réellement un plaisir pour moi.


    Alors je regarde un dvd d’une série que j’aime ou je surfe.
    C’est ce que j’ai fait hier en me perdant sur la toile, de mots en mots sans savoir où j’allais.
    J’ai réussi à égarer mes doutes en route !

     

    Je n’ai pas de solution miracle, je ne pense qu’il en existe.
    Chacun trouve la sienne, fait comme il peut.
    A recours aux médicaments ou pas.
    Il faut faire comme on le sent, vivre ces moments là en essayant de rester soi même autant que l’on peut, c’est difficile, je le sais bien.

     

    Après toute l’énergie dépensée à me battre contre ces vilaines choses, je ressens généralement une grande fatigue, un sentiment de lassitude.
    Mais peut être que parfois, il faut toucher un peu le fond pour mieux remonter ?
    Encore une image marine, je sais …
    La fameuse vague ne m’attrape jamais, je me débats mais j’arrive à revoir le soleil et j’essaie d’apprivoiser l’eau.

     

    Quand au corps, God bless « Le baume du St Bernard » qui rien que par son nom me fait déjà rire, j’imagine déjà un bon gros toutou qui viendrait à mon secours avec son petit tonneau !
    Grâce à lui, je ne boite presque plus.

     

    « Regarde et arrache tous ces grains de bonheur,
    Juste apprécier l'instant,
    Avec son coeur,
    Aimer la vie simplement
    Et caresser la pluie, le vent,
    Voir le soleil sur ta peau,
    Simple désir, simples mots,
    Aimer la vie autrement,
    Laissez moi prendre le temps,
    Voir la misère de plus haut,
    L'amour comme une seconde peau,
    Simple désir, simples mots. »

    Simple désir-Tina Arena

  • Il faut que tu respires ...

    medium_rose_blanche.2.jpg


    J’avais prévu de vous reparler de mon « combat » contre le placard en bois, de vous faire sourire, d’être d’humeur légère …
    Je pensais que mon humeur allait être en accord avec la météo, un ciel sans nuages mais j’avais tort.

    Un jour, j’ai rencontré un médecin qui m’a dit très sérieusement ne pas savoir ce qu’était une crise d’angoisse, elle n’en avait jamais vécue mais passait une partie de son temps à soigner celles de ses patients.
    Je suis restée sous le choc : ne pas connaître une douleur si commune pour moi, est ce possible que sur cette terre que des personnes n’aient jamais d’angoisses ? 
    Si cela est le cas, alors je pense que par l’opération de la fée Carabosse, j’ai récupéré celles des autres !
    Mais peut être, êtes vous comme elle.
    Mais peut être, êtes vous comme moi…


    Il y a plusieurs degrés et à chaque personne, un sentiment différent, un vécu différent.
    Ce matin, je me suis levée avec une boule dans la gorge.
    Il ne s’est rien passé de spécial, de « dramatique », pas de justification « visible « aux yeux des autres et du monde.
    Mais plus les heures passent, plus cette sensation de manquer d’air se fait envahissante.
    Je suis en apnée sans le vouloir, une image me revient souvent : une immense vague me submerge et je suis dessous, sans pouvoir remonter.
    C’est alors une sorte de combat intérieur que je ne suis pas sure de gagner.
    Une partie de moi essaie de se détendre au maximum, de ne pas penser de façon négative, de respirer profondément parce que je sais que je ne suis pas en apnée, je sais que je peux inspirer, expirer normalement.
    Et l’autre partie est perdue, complètement désarmée.
    C’est là, au fond de moi, je n’ai rien demandé et pourtant.
    On m’a assez dit que ce n’était pas « grave » au sens où ce n’est pas « mortel », je sais assez bien que des milliers de personnes se soignent en ce moment dans des hôpitaux pour des choses bien plus graves qu’un simple malaise de ma petite personne, j’en ai bien conscience.

    Et je ne peux pourtant pas lutter, j’essaie de toutes mes forces mais je ne peux pas.
    Je peux limiter « la casse » d’une certaine façon mais je ne peux rien empêcher, c’est plus fort que moi.
    Parfois, c’est plus facile à gérer, un élément extérieur comme de la musique, un livre, une parole peut m’aider…
    Parfois, c’est plus difficile, je me sens alors très mal, coincée dans ma bulle où l’oxygène se fait plus rare, où le monde entier devient trop dur à mes yeux, où le moindre évènement a un impact.
    Je fuis alors les informations, je fuis, je fuis…

    Je ne pensais pas en parler un jour, mais c’est aussi « moi ».
    Je ne suis pas toujours légère.
    Je suis très souvent sans défense.
    Je ne pense pas être faible tant je dépense d’énergie à être forte.
    Alors dans un moment, j’irais mieux, je serais comme libérée de ce poids, respirer deviendra plus facile.
    Et je retrouverais ma légèreté, mon envie de rire, mon sourire et je reprendrais mon chemin.
    Jusqu’à la prochaine fois.
     

  • Et après ?

    C’est la  question qui revient sans cesse à la fin du film.
    Que sont devenus les héros ? Même si un happy end vient conclure l’histoire, je reste toujours curieuse, j’aimerais voir le quotidien des personnages.
    C’est facile de faire une scène magnifique où l’amour triomphe de tout, où l’on pleure, rit mais que deviennent ils nos amoureux ?

    Je pense bien que ma note d’hier ne vous a pas fait cet effet et que ma santé ne vous a pas tenu en haleine mais je vais quand même vous raconter la suite !

    Alors que des personnes intelligentes et saines d’esprit se seraient reposer, j’ai décidé que non, je pouvais marcher même en boitant tout en gardant une élégance rare, ne l’oubliez pas.
    Et puis « même pas mal ! «  en plus, ce qui est vrai, si je marche en ne posant pas le pied d’une certaine façon.
    J’ai voulu escalader, atteindre mon Everest personnel, à savoir faire faire quelques courses et enfin m’acheter la saison 1 de Lost en dvd parce qu’il se crée chez moi, un « manque » évident.
    Phénomène de manque entretenu notamment  par un ami  qui se reconnaîtra …
    Bref… clopinant mais ne faisant pitié à aucun enfant en vacances qui peuplaient le magasin et qui couraient dans les sens, manquant de me coller un coup de pied à chaque rayon, j’ai avancer fièrement jusqu’au lieu magique des coffrets de séries télés.
    Et là, je pense que mon cœur a manqué un battement, j’ai failli m’évanouir et tomber en, en  oubliant ma cheville !
    Sous mes yeux, là devant moi s’étalaient des coffrets de « Dallas », de » Super Jaimie »et même  de « Maigret «  mais point de « Lost »t à l’horizon !
    Essayant de retrouver mon calme et pas du tout énervée, j’ai  essayé de rassembler mes esprits, cela ne pouvait pas être possible
    J’ai du me rendre à l’évidence malheureusement et bizarrement, ma cheville m’a fait plus mal d’un coup.
    Je ne vous cacherais pas que j’ai pensé au suicide et essayé d’appeler un ami pour m’en dissuader mais celui-ci n’a même pas répondu !
    Le pire, c’est que je pensais déverser mon malheur sur sa messagerie qui ne s’est jamais enclenchée !
    Aussi étrange que cela puisse paraître, ne pas pouvoir parler m’a finalement sortie de cet « état second » dans lequel seule » Lost » peut me mettre et j’ai décidé que j’étais encore un peu jeune pour mourir.

    C’est donc en râlant mais bien vivante que j’ai eu la surprise d’entendre mon portable sonner, au rayon des tisanes…
    Décidément, un ami qui vous rappelle dans le quart d’heure, c’est un vrai ami, non ?

     

    Ma cheville a trouvé le moyen de me faire cependant plus mal, j’aurais du rester à la maison, je sais.
    C’est ce que je vais faire aujourd’hui.
    Peut être même au soleil dans le jardin tout en réfléchissant à l’éventualité d’un procès contre le placard en bois de la cuisine.


    Il est devenu clair qu’il est le coupable, je ne vois pas d’autres explications possibles.
    J’ai mis hors de cause, la pantoufle Snoopy.
    Elle est turquoise, elle ne peut pas faire de mal.
    Donc reste le placard qui semble rire de sa blague. Il me semble même l’avoir entendu cette nuit dans mon sommeil…
    J’ai essayé de lui rendre son coup mais celui-ci a trouvé le moyen de faire tomber la clé qui se trouve en hauteur, manquant de me blesser une fois de plus.
    Je vais donc prendre contact avec une des meilleures avocates que je connaisse, Maitre Rosy.
    Je suis sure qu’elle me fera une fleur pour ses honoraires, c’est une amie.
    Elle arrivera bien à démontrer que je suis la victime innocente d’un placard en bois aigri  et m’obtiendra quelques milliers d’euros de dédommagement que nous dépenserons lors d’un week end entre amis !


    Finalement, ça peut être intéressant de se fracasser la cheville …

     

    Il semblerait que Zoé ai aussi son avis ...rendez vous sur son blog, lien dans "My roommate" :-)

  • Flash Spécial

     

    Une dépêche vient de parvenir à l’AIB (l’agence d’informations des blogs) nous informant qu’un incident s’est produit dimanche matin, au domicile de l’une de nos blogueuses.
    En effet, alors que le soleil se montrait déjà haut dans le ciel, nous avons pu grâce à nous envoyés spéciaux, recueillir de nombreux témoignages qui ont permis de retracer l’exacte chronologie des évènements dont voici le récit.

     

    En ce dimanche matin, Shopgirl s’est installée à la table de la cuisine au calme, comme elle aime le faire nous confirme sa boite de gélules de magnésium.
    Déjeunant de tranches de pain de mie aux céréales selon le jus d’orange, elle a ensuite décidée d’entreprendre la lecture de mangas prêtés par sa filleule « Moineau », histoire de pouvoir partager un de ces moments uniques qui font la relation privilégiée « Marraine- filleule « , si chère à son cœur.

    Très concentrée sur notamment les prénoms des héros à retenir, elle a lu le premier tome sans que rien de particulier ne se produise.
    « Mais tout le monde sait bien que c’est au moment où l’on s’y attend le moins que les choses se produisent « a déclaré le frigo.
    Et il avait raison, car pour des raisons encore inconnues, Shopgirl a décidé de se lever et de gagner la porte de la cuisine, un trajet somme toute sans danger et bien connu de la jeune femme.
    Pourtant au lieu de se déplacer de façon parallèle à la table, la demoiselle est partie en diagonale, allant s’écraser contre le placard en bois, et faisant subir à sa cheville une torsion dont celle-ci se serait bien passée…
    Alertée par le bruit, la mère de Shopgirl a demandé à sa fille ce qu’elle avait fait tomber.
    Celle-ci  eu alors cette réplique désormais mythique « euh…moi  »

    Plusieurs hypothèses sont permises," un attentat suicide de la part de la  pantoufle Snoopy n’est pas exclu" selon la bouteille d’Hépar.
    Un alcotest a été réalisé et a révélé que Shopgirl avait mangé deux chocolats « Mon Chéri » la veille devant la télé mais nous savons que ce  un motif n’a été retenu.
    A-t- elle essayée de réaliser une chorégraphie disco d’Abba, ayant regardé une émission à ce sujet samedi soir ?
    Les bananes présentes déclarent que » c’est fort possible » même si les pommes pensent que « Madonna n’a pas encore de souci à se faire ».

    Shopgirl a très vite déclaré que sa jambe s’étant « endormie » alors qu’elle lisait, un second alcotest a donc été réalisé, confirmant le fait que seulement deux « mon chéri » ont été mangés la veille.


    Même si elle a pu se prodiguer elle-même les premiers soins seule, Melle Shopgirl aurait demandé que l’on appelle le Docteur Jack Sheppard pour plus de sécurité
    Celui-ci est malheureusement retenu sur une île pour des raisons que nous ignorions encore.

     

    Aux dernières nouvelles, Melle Shopgirl marche en boitant (mais avec une élégance rare !), ses jours ne sont pas en danger.


    Elle a cependant déclaré que " toute personne se jetant contre le mur en criant, « j’ai des fourmis dans la cuisse » exprès, se verrait envoyée brouter l’herbe sur les collines du Pakistan par ses propres soins."

    Nous vous tiendrons bien sur au courant de l’évolution de cette information, qui explique en partie le silence de la jeune femme sur son blog..