Et pas raviolis, parce que je n’aime pas ça, mouhahaha !
Je sais, ce que vous vous dites, revoilà, Shopgirl, version » fan de séries » qui va encore nous faire l’éloge d’une nouveauté américaine (je commence à vous connaitre) …
Et vous aurez raison car effectivement, la télévision nous propose vraiment des programmes d’une qualité supérieure, ces dernières années et c’est pourquoi j’aime de plus en plus me plonger dans l’univers des séries que celui du cinéma, j’y trouve autant de magie et d’intérêt, le tout en restant chez moi !
Mais je ne suis pas là pour faire une thèse, antithèse et conclusion sur le sujet : le cinéma versus télévision mais bien pour vous parler de mon dernier coup de cour en date.
Grey’s Anatomy est diffusé depuis le mois de juillet sur TF1, le lundi soir vers 22h30 mais vous pourrez facilement rattraper votre retard en me demandant les infos nécessaires car depuis le pilote, je l’avoue, je suis addict.
Je m’imagine assise au milieu d’autres personnes, en rond comme dans une thérapie de groupe » : Bonjour, je m’appelle Shopgirl.
Les autres en chœur : Bonjouurrr Shopgirl !
Moi : (D’un ton hésitant) : … Et j’ai besoin de ma dose hebdomadaire de Meredith et ses amis, surtout de McDreamy !
la directrice de la thérapie : c’est bien, il faut savoir avouer ce dont on a besoin pour avancer. Malheureusement il semble qu’il n’existe aucun traitement pour vaincre cette addiction aussi nous nous réunissions chaque semaine pour essayer de ….mais pourquoi partez vous en courant ? Dr Burke… pardon Robert, rattrapez là !"
Alanis , une autre fan ;), a déjà fait une note très efficace sur la série, aussi j’essaie de ne pas radoter.
Grey’s Anatomy est donc la nouvelle série médicale du moment. Souvent comparée à Urgences, à tort, parce que décidément, il faut toujours mettre des étiquettes. Si son action se place effectivement dans un hôpital, l’intrigue est loin de se réduire au patients et autres cas traités mais bien à une équipe, les liens qui les unit et les amitiés ou amours qui naissent au sein de cet univers.
Pour faire simple, la fée Shonda Rhimes, créatrice de la série a su prendre des ingrédients connus mais simples pour réussir sa recette : dans un chaudron, elle a versé une pincée de « Friends » pour ces internes qui débutent et dont trois partagent la même maison, une dose de médecine et de cet endroit si particulier qui à la fois fascine et inquiète, autrement dit l’hôpital, de l’humour en grande quantité, car c’est là la qualité première de la série, une bande son efficace qui vous envoute et des sentiments, encore et toujours !
Parce qu’il ne faut pas se leurrer, une série pour faire sa place dans le cœur des fans a besoin d’amitié , de haine ou d’amour : de vous faire rêver sur la possibilité d’un couple et vous faire détestez , pour votre plus grand plaisir, la personne qui rend forcément cet amour impossible ; de vous étonner en vous proposant un couple ,le plus improbable et qui se révèle contre attente, un des plus attendrissants , maladroit certes mais passionnant à découvrir…
Chaque épisode vous fait réfléchir sur la vie, sur ce qu’elle a de plus fragile et la nécessité absolue de vivre, de ressentir des émotions avant qu’il ne soit trop tard, d’aimer encore et encore, de rire, de partager mais apporte aussi ces questions auxquelles personne, ne semble avoir de réponse , les « pourquoi » et associés : pourquoi elle ? Pourquoi moi ? Pourquoi lui ? Pourquoi la vie, Pourquoi mourir ? Pourquoi vivre ? Pourquoi, pourquoi, pourquoi ?
Il est impossible de regarder un épisode en restant indifférent, soit au sort d’un patient, soit aux sentiments d’un personnage…
Car Shonda Rhimes a su crée là, une galerie complète et riche de personnes, aux caractères aussi différents que complémentaires et aux failles cachées.
Le secret réside peut être là, pour que sa recette soit parfaitement réussie : il fallait non seulement créer cet univers et ceux qui l’habitent mais lui donner une « âme »....
Et puis un coup de cœur, ça ne s’explique pas !
A consommer sans modération, en vf ou en vo, surtout pour le craquant Dr Derek Shepperd et pour ce générique qui va vous trotter dans la tête …