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  • Mes années Dorothée

    Je n’avais jamais pensé que regarder l’émission de Michel Drucker « Vivement dimanche » pourrait me permettre de vivre une expérience inédite (et j’en suis la première étonnée) :  j’ai fait un voyage dans le temps !

    Retombée en enfance pendant de deux heures, j’ai revu défiler mes mercredis de petite fille, installée devant l’écran de télévision prête à retrouver ses personnages de dessins animés préférés qui se poursuivaient par de longues séances de jeux où, grâce à mes poupées Barbie, je rejouais non seulement l’épisode visionné mais créait  la suite des aventures de Candy, Juliette ou encore Lucile...

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    Devenue adolescente, je rêvais de la fac guimauve et rose bonbon de « Hélène et les garçons » ou de "Premiers baisers" tout en continuant de chanter avec cette bonne fée qu’est Dorothée.

    La retrouver, c’est me souvenir avec délice de mes jeunes années, de RécréA2 au club Dorothée, de ces rendez vous télévisuels que je ne voulais manquer sous aucun prétexte, les magnétoscopes *n’étant pas encore entrés dans les foyers (ce fut 1988 chez moi !), de mon désespoir lorsque la chaine se mettait en grève !

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    Dorothée, c’est aussi des chansons dont je me souviens encore aujourd’hui, des 33 tours qui passaient en boucle et ce Zénith, l’un de mes premiers concerts.
    C’est surtout une femme adorable, drôle et pleine de vie qui a saupoudré nos vies de tant de bonne humeur avec sa joyeuse bande !

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    Je n’ai pas eu besoin de beaucoup fouiller très loin dans ma mémoire pour retrouver tous ces bons moments : je me suis rendue compte combien elle avait accompagnée ma vie et combien elle m’avait manquée.
    Alors bien sur, les années ont passé mais elle n’a pas changé, toujours souriante, je n’avais plus envie de quitter cette époque, cette bulle et la douceur de vivre que je ressentais alors.

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    Ma mère n’était jamais très loin, elle suivait plus ou moins toutes mes histoires et résumés que je pouvais lui faire avec beaucoup de patience alors qu’elle avait du tout entendre de la cuisine. Elle passait parfois la tête pour regarder un peu elle aussi et me laissait jouer des heures durant dans le salon.

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    Emue par la jolie déclaration de Faustine, j’ai versé quelques larmes moi aussi et j'aimerais partager ce beau moment de télévision qui résume si bien ce que représente Dorothée pour de nombreuses personnes devenues "grandes" (ou presque) et qui, comme Faustine ou moi,  n'ont pas oublié la magie des mercredis et combien Dorothée a veillé sur nous...

     

    *Les années 80, c’est aussi mon premier Walkman (tout rouge), jouer à Pac Mam sur l’Amstrad de mon père, ma robe rouge et grise avec des Schtroumpfs et voir arriver à la fin de la décennie un nouveau format de disque dont on dit qu’il va remplacé les 33 et 45 tours, le cd !

  • Pensées du vendredi, automne et sacs à main

    Ce matin, le soleil brille sur les feuilles aux couleurs chatoyantes qui tombent des arbres. Je pourrais passer des heures à regarder ces dégradés de teintes, être surprise par le rouge de cet arbre qui contraste tant dans ce paysage... Boire un chocolat chaud, ma tête posée sur la vitre, augmenter le volume de la musique et oublier le monde. Ses horreurs et tracas. Mes peurs et mon mal être…
    L’inconvénient quand on va mal, c’est qu’il est facile de donner le change. Le plus souvent, c’est quelque chose d’ intérieur  bien difficile à exprimer et pourtant, je me surprends  à répondre que « ça va » alors que j’ai envie d’hurler son contraire. Pas forcément envie de voir les choses en face ou de faire du mal à un entourage bienveillant mais lorsque les maux deviennent paroles, quel soulagement !

    Se laisser aller, écouter les mots doux qui réconfortent, ceux qui bousculent aussi, s’amuser des différents comportements entre une mère qui assure quoi qu’il arrive, qui a confiance, sait gérer le quotidien,  rendre les choses plus légères et un père, sans doute plus maladroit qui essaie autant qu’il  le peut de comprendre, qui fait des gaffes, qui voudrait tant me donner des objectifs comme il s’en impose avec son entreprise. Vous avez demandé l’ancien DRH ? Le voici !  Celui qui a dialogué avec les syndicats hostiles, celui qui s’est retrouvé « pris en otage » et dont on a brûlé une effigie en papier, se retrouve au bout du compte, complètement désarmé face à sa fille.

    Il y a aussi les mails des amis, de gentils commentaires qui font se sentir moins seule et celles sans qui notre vie serait décidément fade et sans surprise, nos amies les stars !

    Avant tout, Il faut que vous sachiez  que je suis folle des sacs des mains. C’est l’accessoire que je préfère. Celui qui ne me déçoit jamais, qui sait transformer un vague ensemble en tenue parfaite comme par magie. Toutes les formes, toutes les couleurs, peu importe son prix (enfin dans la limite du raisonnable. Je pensais plutôt au fait d’acheter son sac moins cher ce qui permet de le changer au gré des saisons !) , il faut que je ressente un vrai coup de cœur en le voyant.
    Pour une femme, C’est un peu sa maison à bout de bras, avec les photos glissées dans le portefeuille, quelques notes sur un carnet et ce fichu  portable que je ne retrouve jamais et auquel je parle « oui, oui, je suis là, j’arrrrive ! ».
    Comme à la maison, donc.

    Alors quand, au hasard d’une après midi tristoune, perdue dans mes pensées, je surfe sur le net et tombe sur un sujet présentant les « cabas » de nos amies les célébrités avec, à ma clé,  ce petit côté "Elles sont comme nous, regardez», j’ai envie de sauter de joie et de vous en faire profiter.
    Il m’en faut peu, je sais mais la légèreté est essentielle, la prise de tête interdite et le sourire fortement encouragé selon les recommandations maternelles et amicales.

    Commençons par cette chère Cameron Diaz pour qui le grand modèle est nécessaire, son « kit d’actrice « (agenda, scénarios, Ipod, pochette maquillage pour les retouches,  portable dernier cri, éventuellement petit ami à cacher aux paparazzis) se devant de tenir dans une seule pièce.  Elle nous n’hésite pas à afficher haut les couleurs avec cette « chose » jaune (Marni) ultra souple et très pratique qui peut aussi servir de sac de plage à l’occasion.

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    La version «bling-bling « (Pierre Hardy)  est certes « dorée » mais néanmoins intéressante, surtout quand elle tranche radicalement avec un bon vieux jean. Merci Cameron et rendez vous pour un prochain revisionnage de The Holiday ;) !

    Dans le style « je suis naturelle, voici ma dernière petite robe de coton d’été qui vous donne froid rien qu’en me regardant, vous n’habitez pas LA", je demande Rachel Bilson (Summer dans The Oc) avec une besace Zac Posen (Souvenez vous, c’était le créateur de la fameuse robe blanche que portait Katherine aux Emmys). Peut être un brin trop décalé pour le coup ?

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    Et puisque le sac se veut décidément « big « cette année, jetons un œil sur ce modèle Valentino adopté ici par la délicieuse Claire Danes (mais aussi Angelina Jolie qui ne peut malheureusement pas figurer sur mon blog depuis qu’elle a plus ou moins « volé » Brad Pitt à Jennifer Aniston, c’est une question d’éthique et de fidélité à Jen). Sa teinte ivoire apporte de la douceur  et ce côté « pas encore vu » que j’aime beaucoup.

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    Ce qui m’amène à vous présenter mon  autre coup de cœur, signé Valentino dont je sens presque la bonne odeur du cuir rien qu’en le regardant et que porte régulièrement ma « cops » Katherine Heigl.

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    Comme décidément, Katie sait marier élégance avec « vie de tous les jours », il est bon de noter qu’un indémodable (noir et sobre) est alors le bienvenu : un exemplaire « Chanel » !

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    Et ce n’est pas Misha Barton (Marissa dans The Oc) qui vous  dira le contraire !

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    Sincèrement, si je devais choisir, j’hésiterais fortement entre les deux Valentino : the red one flamboyant ou au contraire, la teinte plus douce … Et vous ? Quel serait votre choix parmi ceux proposés ?

    Je dis ça alors que mon sac est noir, en forme demie lune bien ronde , plutôt grand avec une bride tressée et pour lequel, j’ai eu un vrai coup de foudre, un jour en passant devant lui. Il n’était pas très her et en plus soldé, l’affaire fut très vite conclue et nous vivons heureux ensemble depuis plus d’une année. Mais j’aime regarder régulièrement ces copains dans les vitrines ou les magazines et je ne peux m’empêcher de rêver à cette bonne odeur de cuir qui me manque (je sais, je radote).

    Ma source d’inspiration est certes assez superficielle (quoique) mais c’est le seul moyen que j’ai trouvé pour retrouver le plaisir d’écrire. Je pense que sera encore le cas pour quelques temps parce que c’est aussi une partie de moi.

    A venir donc, une note déjà  griffonnée sur mon carnet sur les années Dorothée et un article concernant Kylie Minogue ainsi qu'une surprise à laquelle vous serez invités à participer ! Plus de détails très prochainemment !

  • Allô Maman, Bobo !

    Aujourd’hui encore, les mots manquent. Pas forcément les idées qui se bousculent un peu trop ( un peu d’ordre Mesdemoiselles !) mais c’est comme si je ne savais plus les mettre en ordre.

    Un énième document Word ouvert, une page de carnet avec des notes en vrac mais pas un seul ensemble cohérent que je juge correct en tout cas pour le publier ici.

    On a parfois tendance à dire que l’on écrit mieux lorsque l’on se sent mélancolique ou triste et j’aimerais avoir un de ces imbéciles en face de moi pour lui dire combien il est dur d’arriver à s’exprimer quand on se sent mal…

    Ce n’est pas la première fois, ni certainement la dernière, il semble que cette route un peu trop sinueuse soit la mienne pour encore quelques temps… J’essaie de vous le dire depuis ce week-end et n’y arrive pas, j’ai le vague espoir qu’en l’exprimant, je retrouve un peu cette facilité à faire courir mes doigts sur le clavier…

    En attendant, ma gorge se serre et je suis perdue. Comme si j'avais égaré une partie de moi...