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Même avec tout l'amour du monde...

Elle fait partie des personnes que j’aime le plus. La protéger et la préserver font partie de mes priorités. Rendre son quotidien plus joli, sa vie plus douce et lui permettre de continuer le chemin. Je n’ai pas à me poser la question de savoir pourquoi, c’est une évidence.

Et pourtant, ce matin, j’aimerais pouvoir hurler, crier ma rage avec violence, sortir tout ce flot de violence qui ne me ressemble pas. Son attitude de petite fille me dépasse. J’enrage, je trépigne, je ne comprends pas comment une personne peut changer à ce point. A quel moment est elle devenue cette inconnue, cette femme qui lui ressemble si peu ? Il y a bien eu un déclic, un instant T où tout a basculé et même si j’avais pu le remarquer, je sais que je n’aurais rien pu y faire, c’est son histoire, ses réactions.

La soutenir à bout de bras n’est pas la solution, nous avons tous notre vie à vivre aussi. Se perdre avec elle, n’est pas possible. Ma vie m’attend, elle est là qui cogne à la porte, j’ai déjà perdu suffisamment de temps …
Je comprends le raisonnement mais j’ai du mal à l’accepter. Jusqu’à maintenant, elle faisait partie de ma vie, de sa dynamique. Loin d’être un frein, elle était celle qui encourageait, donnait une force particulière.

Pour tout ce qu’elle a été, justement, j’essaie de taire ma douleur et d’appréhender la nouvelle donne.

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Mais il y a des jours comme aujourd’hui, où tout est plus dur, trop lourd à porter. Où j’ai besoin d’en parler, de poser un peu mes valises pour mieux me relever. Parce qu'elle m'a appris ce que voulait dire être forte, tout autant que ma mère.

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Alors .. Tête haute, belle demoiselle !

Peut-être devrais-je songer à me mettre au yoga ? En même temps, me connaissant assez maladroite, je serais capable de me retrouver coincée dans la position du Lotus ...

 

Commentaires

  • Je crois que des fois, il faut simplement accepter de laisser les autres vivre leur vie, même si elle nous déplaît et qu'on est persuadées qu'ils s'égarent. Il faut juste être là pour quand ils ouvriront les yeux, peut-être...

  • Tête haute, belle demoiselle !! Tu sais ce que j'en pense :)
    Mais j'ai une surprise pour toi, elle se trouve ici : http://jeanmarcmorandini.tele7.fr/article-15202.html
    Gros bisous!

  • Oh oui, le yoga est salutaire...
    Nous en avons déjà parlé...tu ne peux pas porter sur tes épaule la vie des autres. Tu as assez de la tienne.
    Grosses bises :)

  • Avec la surprise de Mam'zelle Poupée, tu ne peux que retrouver le sourire ;-)

  • Comme je te comprends. Il est beau ton texte. Ca me touche en cette journée de tristesse de mon côté aussi. Je t'embrasse

  • Je ne connais pas ton histoire, mais comme je comprends ce sentiment. La culpabilité qui va avec. Ce besoin de poser les valises quand elles deviennent trop lourdes.
    Essayer de vivre sa vie, le mieux possible. Tête haute, belle demoiselle. ;)
    Bises. :) Je pense bien à toi...

  • @Coralie Marie, je le pense aussi. C'est douloureux mais logique et plus "sain"

    @Mam'zelle, merci bcp ! Je l'ai vu en direct et ma grand-mère a eu cette phrase très juste : "il est aussi beau que dans sa série" :p !

    @MissBrownie :) !

    @Suffragettes, j'espère que tu retrouvera le sourire... Il y a des jours comme ça. Je t'embrasse aussi.

    @Miss Austen, nos histoires sont toutes différentes mais au final, ce qui est chouette, c'est de savoir d'autres partagent nos sentiments, cela rassure.
    J'espère que ta journée s'est bien passé :).

  • Oh que je te comprend, pendant longtemps je me suis rendue malade pour des histoires qui ne me concernaient pas mais qui concernait la vie des gens que j'aime et que je savais ne pas être "bonnes". Longtemps je me suis rongé les sangs, je me suis rendue malade. Aujourd'hui j'essaie de prendre un peu de distance avec tout cela même si c'est pas facile tous les jours ...

  • Parfois quand tout devient trop lourd, il vaut mieux s'eloigner un peu pour mieux retrouver sa vie et puis parfois il arrive que les destins se recroisent longtemps apres quand on a trouver son souffle, son rythme

  • Tu sais, il m’est arrivé plusieurs fois d’être la béquille de quelqu’un…Ce n’est pas un rôle plus estimable que ça, c’est juste une question d’amitié, de respect et de compréhension, la base de toute relation ; et puis je me suis rendue compte que de béquille, on devenait vite la jambe gauche, puis droite, et que quand l’aide occasionnelle devenait une vie par procuration perpétuelle, ça ne pouvait entraîner que des désagréments…Tu as ton existence à construire, comme tu le dis dans ton article, bien que je ne connaisse pas vraiment les tenants et aboutissants de l’histoire, et ce n’est pas non plus rendre service à l’autre, qui finit par te considérer comme son aide quotidienne, et qui n’agit plus vraiment par lui-même. Il y a des moments où la discussion franche, simple et directe, vaut toutes les aides du monde, parce que tu n’es pas qu’une béquille, n’est ce pas ?
    Sans paraître égoïste, parfois il vaut mieux que la personne prenne un peu plus sur elle, et s’en sorte par sa volonté à elle. Et oui, les gens changent, et ça peut faire mal ; mais regarder en arrière, ce que la personne a été, ce qu’elle ne sera peut être plus, est encore plus douloureux, te freine, te retient.
    Comme Miss Zen, j’ai tendance à penser que l’éloignement volontaire peut décoincer une situation dans laquelle on a tôt fait de s’empêtrer.
    Bises

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