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C'est déjà ça

Depuis quelques jours, j’essaie d’écrire sur quelque chose qui me tient à cœur et je n’y arrive pas. Les mots que je tape sont fades, en dessous de ce que je voudrais transmettre. Dans l’absolu, ce n’est pas bien grave et pourtant, cela me travaille. Un bout de phrase noté sur un papier, l’essai d’une introduction dans un carnet, deux trois idées fortes sur un post- it…

Je sais que j’y arriverai. Et si le chemin était le meilleur moment ? Bien sur, arrivé à bonne destination est agréable mais chercher, retourner son esprit, espérer, croire que l’on peut le faire, sentir ses épaules baisser sur le poids de qui nous apparait soudain, si énorme, je crois que cela fait partie du jeu.

Dans sa note du jour, sur son site officiel (rubrique blablablog) , Katherine Pancol ( que je vous recommande de lire, que se soit l’un de ses romans ou l’une de ses notes qui sont des bulles de bonheur, des petits moments volés sur le coin de son bureau..) a écrit ces quelques lignes :

« Et c'est alors que je comprends qu'écrire est un exercice physique. Qu'il faut être robuste et vigoureux. Qu'on tient tête aux mots, aux idées, qu'on bande les biceps dans la tête, que ce n'est pas un exercice de mollement alanguie sur son canapé, mais une activité de flibustier. Posté tout en haut du mât, on affronte les intempéries.
Je le sais, mais je l'oublie tout le temps ! Je dis mais non, mais non, on écrit comme on patine, on glisse sur les mots qu'on a lus, enfant...
On glisse, d'accord, mais les muscles des cuisses bien bandés !
»

Et là, devant mon écran, je comprends. A mon échelle, bien sur, je ressens tout de même ce qu’elle exprime. Cela explique bien de choses sur ma route, mes hésitations et peurs mais je sais qu’un jour, je serais moi aussi un flibustier !

Je vous conseille, comme Katherine et tant d’autres, de regarder la rediffusion du documentaire sur Alain Souchon, cette nuit vers 2h du matin sur France3. Cet homme est profondément léger. Il y travaille, il lutte pour trouver la beauté dans nos vies(ce dont je ne me doutais pas forcément) et les mets en musique pour nous faire sourire. Il ressemble à un lord anglais qui aurait perdu le nord, il est drôle, intelligent et sensible.

Commentaires

  • c'est drôle parce qu'à part pour le Lord Anglais, je ne vois pas du tout Alain souchon comme toi. je trouve qu'il montre plutôt la grisaille du monde dans des chansons qui semblent légères, mais sont toutes mélancoliques...

  • Très belle citation, si vraie! Arriver pile à retranscrire par écrit ce qu'on ressent est un exercice de longue haleine. Certains jours, c'est très facile, d'autres, nettement moins. Parfois, l'inspiration vient à des moments pas franchement bien choisis. D'où la pratique du petit carnet près à être dégainé pour enfin y poser LA phrase qu'on cherche depuis des jours et qui une fois écrite noir sur blanc lance l'idée qu'on veut exprimer!

  • Mais bien sûr qu'un jour tu seras un flibustier !!!
    Je n'en reviens toujours pas du coup du téléphone hier, c'était extra :D
    Gros bisous!!!

  • @Camille, je pense qu'il y a des deux mais je le vois comme un pessimiste qui se soigne, qui remarque différentes choses et les mets en avant tout en étant capable de repérer les petits bonheurs. Est ce que tu as regardé le doc ?

    @La bureautière, c'est vrai que le carnet est bien utile !

    @Mam'zelle, vive les téléphones portables qui choississent les numéros :), je confirme : c'était super :D !

  • Rien à voir, mais très jolie ta nouvelle bannière :-)

    Ecrire n'est pas simple...

  • Jolie citation... Ton blog devient une habitude, un repère de mon temps de midi après le café :P

    Pour alain Souchon, j'étais déja fermement accroché, aimant ses textes, son petit coté décalé et comme tu le soulignes son coté lord anglais :) Ce doc n'a fait qu'accentuer mon gout pour ce chanteur. En plus il est adepte de mon ile... Belle ile, les images de l'ile mon serré le coeur, tant j'aimerais y retourner l'espace d'un week end... Mais c'est une autre histoire :)

    Bises!

  • Merci pour cette citation. je la trouve tellement juste, un peu espiègle aussi... Ecrire est un exercice difficile, il faut être assidu, persévérant, creuser, insister, et en même temps, laisser les mots sortir avec légèreté. Il m'arrive de songer à un billet pour alimenter mon blog, et une fois devant l'écran, mes doigts (ou plutôt mes émotions) m'emportent vers tout autre chose, je laisse venir les mots, en recherchant la justesse, la beauté aussi. C'est agréable.
    Je suis nouvelle sur la blogosphère. J'ai créé un blog pour - mais pas seulement - tenter d'aider les jeunes femmes atteintes de troubles du comportement alimentaire. Alors je me balade et parfois je me retrouve un peu...
    A bientôt peut-être...

  • moi aussi en ce moment je ne patine plus et je ne trouve plus l'energie pour ecrire aussi souvent.....alors oui meme pour mon petit niveau - je suis d'accord avec elle ! courage les mots viendront

  • J'aime beaucoup ta citation... et je suis d'accord avec toi, je vois aussi Souchon comme un pessimiste qui se soigne. Il est très lucide sur le monde, mais qui essaie de le rendre plus leger. Ses textes sont magnifiques... bisouuus

  • J'ai loupé l'émission sur Souchon. C'est bête de mettre ça si tard... j'en ai marre des programmations à la con...
    Une amie blogueuse (Sandralou) n'en dit que du bien aussi, dans un billet récent...
    J'aime Souchon. Sa simplicité, sa poésie, son humour... son charisme!!!!!
    Et le tandem avec Voulzy est un régal...
    Je l'aime aussi acteur... Pour moi, l'été meurtrier est un film culte de mon adolescence....
    J'espère que France 3 va le rediffuser... y a peut-être un sîte et un replay????
    Belle citation aussi
    Bisous

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