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  • Suivez la musique avec August Rush

    Les feuilles mortes sont tombées, le ciel est bien gris et le froid arrive. La crise est partout, Soeur Emmanuelle s'en est allée, la déprime guette et vous ressentez l'envie de vous réfugier chez vous, de vous couper de ce monde bien sinistre et de vous laissez transporter par un bon film pour tout oublier, le temps d'une soirée. J'ai ce qu'il vous faut en dvd : August Rush !

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    Je mets l'affiche américaine que je trouve bien plus jolie que la française.

    Jugez plutôt..

    Bien qu'abandonné à sa naissance, le jeune Evan est persuadé qu'il a des parents, une famille qui viendra le chercher prochainement, c'est pourquoi il refuse tout placement dans une famille d'accueil et préfère subir l'orphelinat. Evan a cependant une passion, il "vit" la musique, les bruits qui l'entourent deviennent une partition. Il ne me maîtrise pas encore son art, loin de là, il ne sait pas lire les notes, ni même jouer d'un instrument . Une énième nuit d'hiver, Evan décide de suivre la musiquejusqu'à New York. Il espère arriver à la jouer un jour pour que ses parents l'entendent et le reconnaissent.

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    De multiples péripéties lui font rencontrer un dénomé "Wizard" (Robin Williams) qui va, pour la première fois, le laisser s'exprimer et même encourager ce don pour la musique. Ce qu'Evan ne sait pas, c'est que ses parents étaient eux même musiciens et qu'ils ont été séparés, il y a bien longtemps...

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    Keri Russel est débordante de douceur, dans le rôle de Lyla et Jonathan Rhys- Meyers ne laissera pas les filles insensibles !Il a un regard d'un bleu troublant, un peu à la Paul Newman ...

    Ce film , accompagné d'une très jolie BO à laquelle participe d'ailleurs Jonathan Rhys- Meyers, cité ci dessus et qui joue le père d'Evan, est un conte de fées musical. Evan/August (Freddie Highmore) est un petit garçon émouvant et terriblement attachant. On tremble, aime, vibre avec lui. Va-t-il réaliser son rêve ? Jouer sa musique et se faire entendre de ses parents ? Les retrouver enfin ?

    Si j'ai tant aimé ce film, c'est, en partie, parce qu'il nous présente, un petit bonhomme, anti-héros par excellence, qui croit très fort en quelque chose (la musique et les retrouvailles avec ses parents) et qui ne laisse personne le décourager. Les enfants de l'orphelinat puis ceux de New York le rejettent mais Evan suit son chemin, il trace sa route. On pourra me retorquer que c'est un peu simpliste comme vision des choses mais parfois, cela fait du bien justement d'être simple. De s'accrocher à son rêve, malgré les épreuves. Nous voyons bien, qu'une fois devenus adultes, nous laissons la vie, la société manger nos rêves et c'est dommage.

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    Alors, ok, le final semble peut être évident (quoique...) mais être ému, vibrer, y croire nous aussi, à travers notre écran, c'est la réussite de ce film ! De l'espoir, voilà ce que nous donne August Rush !

    La bande annonce : Ici

    Humeur du jour: Soucieuse.

    Ma grand-mère a rendez-vous chez son médecin, aujourd'hui et disons que j'espère sincèrement que le traitement qui lui sera donné, n'est pas celui auquel je pense. Life sucks.

  • Grands-mères et bla-bla

    Si je suis un peu moins présente ces temps-ci, c'est un peu de leur faute.

    162 ans, à elles deux. Ma grand-mère et sa soeur.  Hautes comme trois pommes, une ressemblance évidente, des rides au coin des yeux. Elles parlent des heures. De tout, du présent, du passé. Elles boivent des litres de thé, mangent du chocolat. Demandent à regarder un bon dvd, le soir, de préférence accompagnées. Elles ont l'air charmantes comme ça, elles le sont même s'il est difficile d'avoir un bout de vie sur le reste de la journée. Elles se couchent tard, se lèvent tôt, déjeunent longtemps et en profitent pour m'attraper. On remet ça à midi, au goûter et même au dîner. Un petit peu entre aussi. Partager ses moments avec une génération qui n'est pas la mienne est enrichissant, forcément.

    Il m'est difficile de me détacher des angoisses sur la santé de ma grand-mère. Ses problèmes deviennent miens et j'ai parfois l'impression d'avoir 80 ans ce qui est très lourd. C'est de ma faute, je suis trop sensible et le fait de vivre avec elle, toute l'année, n'arrange rien.

    On ne parle jamais assez de la douleur que l'on ressent à voir vieillir ceux que l'on aime. Peut être parce que l'on espère que cela n'arrivera pas trop tôt mais quand un proche prend de l'âge, tombe malade, notre regard change. Le sien aussi. Ce n'est pas facile du tout à gérer, voilà presque une personne que l'on ne connaît pas. Où est la grand-mère dynamique, pleine de vitalité toujours connue ?

    Hier soir, j'écoutais Barack Obama, parler de la sienne. Pendant quelques jours, il stoppe sa campagne pour se rendre à son chevet à Hawaï. Il respecte profondément celle qui l'a élevé, seule, entre 10 et 18 ans et veut être auprès d'elle alors qu'elle ne va pas bien. Certains républicains pensent qu'il s'agit d'une manoeuvre politique pour s'attirer la sympathie de l'électorat blanc et senior. Se poseraient- ils la question si Obama était blanc ? Se pourrait-il qu'Obama soit humain, tout simplement et sincèrement inquiet ? Je le comprends Barack et je suis encore plus touchée par l'homme.

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    Une grand-mère réclame toujours un peu de présence. D'attention aussi. Et comme je n'ose pas penser à ce jour où..., je pardonne toujours. Ce qui ne m'empêche pas de soupirer et de râler en douce. Les relations familiales, un doux paradoxe !

    En attendant, j'ai visionné nombres de films avec elles et je vous parlerai demain, d'"August Rush" ;).

     

  • Yalla

    Une blouse grise et des baskets. Une énergie communicative. Sa foi. Présente mais pas envahissante, qui faisait croire à l'espoir. Ses révoltes qui venaient parfois titiller ma petite vie de privilègiée. Sa voix, si particulière, qui montait dans les aigus, pleine d'amour et qui résonne encore. Son regard. Elle, tout simplement.

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    Soeur Emmanuelle s'est éteinte paisiblement, dans son sommeil, à 99 ans. Elle avait consacré sa vie aux autres. Un journaliste a dit d'elle qu'elle ne voulait pas seulement aider mais partager, faire ensemble. Les hommages se multiplient et mon coeur se serre. Je la souhaite heureuse et elle va pourtant beaucoup me manquer.

    Si vous ne la connaissiez pas , que vous soyez croyants ou non, je vous invite vraiment à suivre un reportage dans un JT télé ou à lire un journal, ce matin. Parce que c'était une femme qui distribuait les sourires, son dynamisme sans compter.

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    Reste cette jolie chanson de Calogero , "Yalla" , son mot préféré (ici chez Bernard Pivot , elle s'en explique) :

     

    Depuis hier, je l'écoute en montant le son, en pensant très fort, à elle ...

  • Je vais bien, ne t'en fais pas !

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    Mon cher lecteur (ou lectrice, le plus souvent ;), je tiens à te rassurer, je vais bien. Je ne me suis pas noyée sous la culpabilité dans le week-end même si la soirée de vendredi a été chaotique. Je me relève toujours.

    Je suis un peu débordée, par contre. Je dois filer à la Poste (et tout le monde connaît les files d'attentes à la Poste), déposer un paquet mais aussi des chèques et avant ça, me faire une beauté pour ne pas faire peur aux guichetières pas sympas mais on s'en fout.

    Je t'embrasse donc bien fort sur les deux joues et te donne rendez-vous, un peu plus tard.

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