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  • Dans la nuit, les étoiles brillent ...

    ... à Hollywood ! Décalage horaire oblige, la cérémonie des Oscar sera diffusé très tardivement sur Canal+ . Heureusement qu'internet fait partie de ma vie parce que je ne suis pas abonnée à la chaîne mais veut absolument revivre les bons moments.

    Cette année, trois actrices que j'aime beaucoup sont nominées pour l'Oscar de la meilleure actrice : Meryl Streep, Kate Winslet et Anne Hathaway. Mon coeur balance, Meryl a déjà reçu la petite statuette, Kate un golden globe et Bafta alors pourquoi pas Anne ?

    Ce que j'aime le plus, cependant ( bien au delà des prix qui ne veulent pas toujours dire quelque chose) ,  ce sont les photos prises sur la Red Carpet. Je rêve en découvrant les belles robes de soirée qui font rêver les petites et grandes filles, j'attribue les bons points, préférant celle-ci plutôt qu'une autre et ferai bien entendu, une note ici dans la journée de demain ou mardi.

    En attendant, je croise les doigts ...

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  • Une seule valise

    En écoutant le nouvel album d'Aleha Diane, je lis le dernier roman de Jodi Picoult. J'aime beaucoup cette américaine qui décrit comme personne les sentiments humains et met en lumière ces nuances de gris dans nos vies, celles que nous refusons si souvent de voir. Vous pensez bien qu'en voyant son nouveau livre, j'ai craqué et me le suis offert en grand format, je ne voulais pas attendre !

    Son héroine Delia vit une situation très étrange, des policiers viennent d'arrêter son père qui est recherché depuis vint huit pour le kidnapping de ...Delia, ce que la jeune femme ignorait totalement ! Sous le choc, elle est obligée de faire son sac pour l'Arizona où son père est extradé.

    "Votre vie peut tenir dans une seule et unique valise, en cas de nécessité. Demandez-vous ce dont vous avez besoin à tout prix, la réponse ne sera pas celle que vous avez imaginer. Vous vous passerez facilement du travail en cours, des factures et de votre agenda mais vous garderez le pyjama en flanelle que vous portez les jours de pluie, la pierre en forme de coeur que vous a donnée votre enfant et le vieux livre de poche dans lequel vous vous replongez toujours en avril, parce que vous le lisiez au moment de votre première histoire d'amour. L'important n'est pas ce que vous avez accumulé au fil des années  mais ces quelques objets que vous emporteriez avec vous."

    Le rideau déchiré, Jodi Picoult, Presse de la cité

    Depuis le petit déjeuner, ce passage me travaille. Qu'est ce que je choisirais ?

    Il y aurait ce pyjama bleu nuit que j'aime tant, celui avec les deux oursons devant, qui regardent le ciel. Un gros gilet confortable dans lequel je me sens bien. Un foulard ou une écharpe, doudou indispensable qui m'accompagne. Mon parfum. Des photos de mes proches. Des livres à lire évidemment et mon Ipod avec toutes les chansons que j'aime pour le réconfort qu'elle m'apportent. J'aurais du mal mais je pourrais me passer de mon pc portable. Je prendrais alors un grand cahier et mes stylos préférés.

    Je crois que c'est un peu la même liste pour tous, ce sont des choses qui nous apportent de la chaleur et du bonheur quand plus rien ne va plus.

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    Dès que j'ai 5 min devant moi, je me replonge dans le livre où j'ai glissé un adorable marque-pages reçu par la Poste. Petit cadeau inattendu mais bienvenu. Je vous en reparle dès la dernière page tournée...
  • Copains d'avant

    Comme si c'était hier. La cour de récréation avec la marelle, les arbres et leurs racines qui faisaient de très bons repaires pour jouer aux billes. Le préau où toute l'école se réunissait les jours de pluie ou lors de la fête de fin d'année. Les petites classes avec les dessins, les cartes de France, la guitare du maître posée dans son étui et qui animait bien des après-midis. De bons souvenirs dans l'ensemble, une époque naïve et innocente.

    Le collège et le lycée. Les salles de cours. Les feuilles Clairefontaine dans les classeurs, sac à dos sur l'épaule, l'anxiété à l'approche d'un devoir dans les couloirs, les cours de mathématiques, livres de français dévorés. Les petites histoires entre filles, rumeurs et autres bla-bla. Brevet, baccalauréat. De moins bons souvenirs et des amis qui se volatilisent comme par magie à la fin de l'année...

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    Saurez-vous la reconnaître ?

    Evidemment, le site Copains d'avant joue sur la nostalgie de ces époques, retrouver tous ses camarades de classe en moins d'un clic et après ? Bien sur qu'il y a des personnes qui comptent beaucoup pour moi , perdues de vues à cause d'un déménagement ou de la vie tout simplement mais qu'aurais-je à dire aux autres ? Difficile de débouler dans la vie de quelqu'un pour lui demander ce qu'il est devenu, non ? Je me suis inscrite sur le site pour une personne précise et je n'ai pas pu m'empêcher de surfer un peu, rechercher quelques noms ...

    J'ai du mal à reconnaître certains visages, il est évident que nous avons tous près de quinze années de plus mais comment est ce que mes propres copains d'école peuvent avoir changé à ce point ? Mes amies de primaire ont des enfants, maintenant. Ce qui est assez assez logique mais destabilisant.

    Du coup, je me sens bien loin de la place des grands hommes... C'est la vie , certainement.

    On est partis c'était fin juin
    On s'est embrassé serré la main
    Un pour tous et tous pour un
    Et puis chacun a pris son train

    On avait tous aussi peur
    On s'est juré la main sur l'cœur
    Qu'on s'reverrait avant dix ans
    On s'est revus et maintenant
    De temps en temps on s'invite
    Même si souvent on s'évite
    On s'dit bien sûr j'm'en souviens
    Mais on s'rappelle de moins en moins
    Ça nous a pas rendus amers
    On sait bien qu'on peut rien n'y faire

    C'est la vie,
    C'est la vie,
    C'est la vie qui nous change et qui dérange
    Toutes nos grandes idées sur tout

    C'est la vie,
    C'est la vie,
    C'est la vie qui décide qui nous file des rides
    Au coin des yeux et du coeur

    A quoi ça sert d'aller contre
    On perd son temps
    Et quand on r'garde nos montres
    Tout à coup on comprend

    Y 'en a qui ont fait des enfants
    Y 'en a d'autres qui ont dit j'attends
    On a tous aimé les femmes
    On s'est tous trouvés du charme
    On est tous devenus quelqu'un
    Dans son quartier ou plus loin
    Bien sûr on s'est perdus de vue
    Mais on n'appelle pas ça perdu


    On s'est traités de tous les noms
    On s'est tombés dans les bras
    On n'a pas osé dire non
    On a dit oui quand fallait pas
    Ça nous a pas empêchés
    De continuer à s'aimer

    C'est la vie,
    C'est la vie,
    C'est la vie qui nous change et qui dérange
    Toutes nos grandes idées sur tout

    C'est la vie,
    C'est la vie,
    C'est la vie qui décide qui nous file des rides
    Au coin des yeux et du coeur

    Pas besoin de faire semblant
    Ça sert à rien
    Chaque jour qui passe on apprend
    Qu'on peut jouer sans être comédien

    A quoi ça sert d'aller contre
    Ça sert à rien
    Chaque jour qui passe on apprend
    Qu'on suit tous le même chemin

    Pour la vie. Patrick Bruel

  • Anatomie d'un crime- Elizabeth George- Pocket

    Avant toute chose, il est bon de savoir qu’ Anatomie d’un crime  fait suite au roman  Sans l’ombre d’un témoin, reprenant différents éléments de l’intrigue sous un angle différent. Je ne le savais pas et je dois dire que cela n’a pas gêné ma lecture, tout au plus, décidé à lire le précédent pour en appréhender l'enquête policière. En somme, mettre en place le puzzle.

    Quatrième de couverture :
    Londres. A l'arrière d'un bus qui traverse la ville, le jeune Joël, sa sœur et son frère roulent vers leur destin. Dans un quartier chic, Helen Lynley rentre chez elle. Elle est belle, heureuse, la vie lui sourit. Tout est en place pour une rencontre. Fatale. Car Joël est une arme vivante. Le détonateur ? C'est son histoire. L'explosif ? Son quartier, écrasé par la misère et la violence qu'elle génère. Jusqu'au dernier moment, Joel pense qu'il pourra choisir. Mais d'autres ont peut-être déjà choisi pour lui... Une extraordinaire machine à remonter le crime. Et à le démonter.

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    Si vous vous attendez à une enquête de police typique avec crime et recherche de l’assassin, vous pouvez passer votre chemin car ce roman est réellement atypique et complexe. Pour comprendre ce qui va amener Joël à commettre l’irréparable, l’auteur nous propose pendant près de 600 pages de revenir sur la vie du jeune garçon,, des drames qui jalonnent son existence depuis le décès de son père, victime innocente d’un règlement de comptes et l’hospitalisation de sa mère en institut psychiatrique. Nous plongeons dans les quartiers pauvres de Londres. Ici, c’est la loi de la rue avant tout.

    Leur grand-mère ayant décidée de partir seule en Jamaïque, Ness (Vanessa) la sœur aînée qui ne pense qu’à la drogue et au sexe (c’est là son unique  moyen de paiement),  Joel  et Toby, son jeune frère de 8 ans qui présente de sérieux retards et troubles du comportement, se retrouvent devant la porte de leur tante Kendra. Cette dernière n’est pas franchement heureuse de la situation mais prend en charge la fratrie. Au fil des mois qui vont suivre, elle n’aura de cesse de vouloir remettre Ness sur la bonne voie, de les aider comme elle le peut et d’éviter à tout prix une séparation et les services sociaux.

    Joel n’est pas une petite frappe, il n’a même rien du voyou, c’est un gamin plutôt sympathique, dépassé par une situation et des responsabilités qui ne devraient pas être les siennes. A un âge clé ( à 12 ans, on ne veut plus être considéré comme un gamin mais il est difficile de prendre des décisions d’adute),il va essayer de se faire une place dans cette cité, de se préserver des rencontres avec les dealers et autres brutes. Un conseiller de son collège va tenter de l’attirer vers le monde des lettres car Joel est doué. Mais les mots ne seront pas d’une grande aide pour protéger Ness et Toby …

    Implacable. Captivant. En tant que lecteur, nous savons que Joel va commettre cet acte et nous suivons cette longue descente aux enfers, ces mauvaises rencontres et autres pactes qui conduisent au drame. Un sentiment de frustration grandit au fil des pages. Les choses auraient elles pu être évitées ? Certainement. Ce qui est encore plus déchirant …
    Plus de 700 pages et pourtant, aucune lassitude. L’ensemble est sombre, le décor sordide mais à aucun moment, le récit ne tombe jamais dans le voyeurisme ou le racolage. Il amène à réfléchir sur la société, ce qu’il est possible de faire ou pas mais aussi le regard que nous pouvons porter sur ces quartiers, les préjugés et idées fausses que nous en avons.

    En ce qui me concerne, il s'agit de ma première rencontre avec l'américaine Elizabeth George. Qui m'encourage fortement à poursuivre cette découverte ;)  ...