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  • Zen, je suis...

    A la base, je ne pense pas être une personne pessimiste mais il est vrai qu’avec les années (dieu que ça fait « vieille » de taper ce genre de choses !), j’ai appris à adopter une forme permanente de pensée positive.
    En clair, les choses qui m’arrivent ne sont pas forcément négatives, j’essaie de trouver un maximum de « positif » dans ma vie même un truc minuscule car prendre une corde et me pendre au balcon, là, tout de suite, ne me tente pas des masses…
    C’est une gym de l’esprit (et après, on dira encore que je ne suis pas sportive !) mais j’y arrive et je me surprends parfois.
    Je ne suis pas encore Bouddha mais j’y travaille !

    Or dimanche a été une de ces journées où rien ne va.
    Où il faut donc redoubler d’énergie pour ne se sentir mal.

    Je ne pouvais pas rejoindre mes amis venus spécialement sur Lyon et alors, ce n’était que partie remise !
    J’ai réussi à me convaincre un moment quand même.
    Ok, j’ai évité de penser à mes amis, je l’avoue parce que j’en avais gros sur le cœur quand même …
    Je suis même devenue un peu trop enjouée pour être forcément crédible (je pense que le gratin était assez bon sans le répéter 10 fois …) .

    Ce n’était pas de ma faute, si je me retrouvais au fond de mon lit, deux de tension et mal au crâne un beau dimanche après midi mais j’ai été heureuse de pouvoir les entendre, une attention adorable qui donne le sourire mais fait pleurer une fois le téléphone refermé.

    Là aussi, j’ai hésité entre rester au fond de mon lit et déclarer que la vie était nulle ou me lever, boire un grand verre d’eau et essayer d’avancer.

    J’ai choisi l’option « debout », en ne pensant pas « très fort » à mes amis.
    En me mettant à écrire à une miss qui a fait des Usa sa patrie pour une année.

    Mais « l’enfer, c’est les autres » et lorsque ma tante est passée par surprise, je peux vous assurer que si j’avais eu une corde sous la main…
    Pas pour moi, pour elle.

    Avait elle sincèrement besoin de faire remarquer que je n’étais pas en ville avec ses grands yeux ronds ?
    Avait elle sincèrement besoin d’insister sur ce point ?

    Naturellement comme la cloche que je suis, je n’ai pas trouvé à répondre.
    Peut être parce que finalement, ne pas répondre à une question idiote est la meilleure chose.

    Non, je suis positive, les attaques même minimes ne me touchent pas, je suis zen dans ma tête…inspire, expire …
    Mes envies de « cou tordu » n’étaient que positives, je vous assure !


     

  • Daddy and the city

     

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    Il existe des moments où l’on se dit, sourire jusqu’aux oreilles que la vie valait la peine d’être vécue pour « ça ».
    Et même que l’on aurait aimé être une petite souris pour y assister !

    De part son travail, mon père est un homme habitué à parler, à échanger, à négocier.
    Il sait avancer ses pions et écouter les autres.
    Alors quand il est rentré cette semaine en me racontant cette anecdocte, je n’ai pu m’empêcher de rire…

    Un déjeuner seul au restaurant, deux jeunes femmes parlent derrière lui, un homme en face de lui, seul lui aussi.
    Le portable dans la poche, prêt à sonner, j’imagine mon père perdu dans ses dossiers, essayant de se détendre quand les filles se sont mises à papoter un peu trop fort pour qu’il n’entende pas car même si on ne veut pas écouter, on sait que dans ces cas là, on le fait malgré tout.

    Vous allez me dire, mais de quoi parlaient donc ces demoiselles, dans le dos de mon père ?

    Elles avaient une conversation digne de « Sex and the city », se racontant avec détails et impressions à l’appui, leurs ébats amoureux.
    Mon père est donc en mesure de raconter ce que faisait à 1h10, l’une d’entre elles.
    Ce que faisait aussi son jules.
    J’imagine d’ici sa tête, mi amusé, mi étonné.
    Il a eu aussi le droit au long débat « chaque pot à son couvercle » qu’il ne connaissait visiblement pas encore.

    Mais le moment de grâce, celui où je regrette vraiment de ne pas avoir été en face de lui, tant j’aurais aimé surprendre son regard, c’est lorsqu’une des deux filles a demandé à l’autre, « si après, elle s’essuyait simplement ou si elle se lavait ! ».

    (Notez que je ne veux pas savoir quelle a été la réponse...)

    Il n’était pas choqué mais surpris, étonné de la facilité avec laquelle ces filles parlaient de « ça » avec moult détails en mangeant leurs spaghettis aux boulettes de viande puis leurs desserts (on est d’accord que j’invente le menu, il était de dos) et combien, finalement, les générations avaient changé …

    Il m’a assuré qu’ »elles n’avaient pas l’air bêtes, qu’elles n’étaient pas des gamines, elles devaient avoir 25 ou 26 mais pas trente ans » parce qu’il les avaient regardé en se levant, il voulait voir à quoi elles ressemblaient.
    Il s’agissait bien de deux copines qui papotaient à table comme tant d’autres et non d’aliens débarqués de la quatrième dimension.

    Il a attendu, je pense de voir ma réaction pour savoir si un jour, un autre papa surpris, m’entendrait dans un restaurant.

    Je l’ai déclaré officiellement apte à regarder la série, tout en le rassurant.
    Non, je ne suis pas une fille qui déballe sa vie entre la poire et le dessert, je trouve que c’est too much "en public" mais je lui ai bien expliqué que pour un nombre important de personnes, ce n’était pas un problème d’étaler leur vie intime à la terrasse d’un café.

    « Mais quand même …enfin…je n’avais jamais entendu des questions aussi stupides ! »

    Eh oui, c’est comme ça, que veux tu !

    En voyant la tête décidément déconfite de mon père, souriant et riant à la fois, je lui ai  quand même demandé si il avait donné quelques conseils à ces jeunes filles.

    Même pas.
    Par contre,  il semblerait que le Jules en ai besoin !

     

  • Et non, je ne suis pas toujours sur le net !

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    J’y passe assez peu de temps en ce moment et je suis affreusement désolée de ne pas être forcément là, pour lire vos blogs ou mails, commenter, faire vivre The Shop ...
    Je passe en coup de vent, bien souvent malgré tout.
    Ce sera encore le cas, en ce début de semaine puisqu’une fois de plus, je suis celle qui subit la vie de la famille au sens large et la cohabitation qui va avec.
    Je ne remercierais jamais assez l’adsl de me permettre de laisser le pc allumé, de venir vous lire quand j’ai un quart d’heure de libre …
    Car je suis comme ça, je ne passe pas forcément de longues heures derrière mon écran.
    Je vais et je viens, me pose quand je veux.

    Un de mes petits bonheurs consiste le matin à allumer le pc, ma fenêtre sur le monde et mes amis s’ouvre alors, ma journée peut commencer.
    D’un clic, je vais regarder mes mails et je découvre aussi les infos.
    Puis je décide d’aller où bon me semble, sous Word ou sur un forum.
    J’aime cette liberté de mouvement même si je reconnais être devenue accro.
    Pas dans le mauvais sens.
    Je sais que je pourrais survivre quand même quelques jours sans mais c’est un lien avec le monde que je me suis construis, avec des amis chers aussi.

    Et vous, quel est votre rapport au net ?
    Y passer vous plusieurs heures ou préférez butiner comme moi ?

    Quelque soit notre rapport à ce monde, il ne me semble pas si virtuel que ça.
    Au contraire, il me semble bien réel, comme les liens tissés sur la toile qui se sont prolongés parfois dans la vie.

    Vous prenez quand même de la place dans ma vie car vous me manquez !

    See you soon ...


     

  • Hé, hé ...

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    Ce que je trouve génial avec la vie en général, c’est cette façon presque comique de faire vivre à d’autres, des moments pas forcément faciles.
    Non que je souhaite du mal aux autres, ce n’est pas de ça dont je veux parler.
    Ces petites agressions liées au stress, ces moments où l’on se dit que la coupe est pleine, que l’on va lâche prise, péter un plomb.
    Parce que, bien sur, même si on le souhaite fort, on ne craque jamais dans ces moments.
    On craque plus tard alors que l’on ne s’y attend pas.
    L’extérieur, souvent peu complaisant, pense alors que vous êtes une petite nature, que je ne supportez pas grand-chose.
    Et vous vous sentez encore plus mal.

    Ce que je raconte, sent le vécu, je sais.
    C’est presque le résumé de ma vie.
    De ma vie de famille.

    Et là, coup de téléphone et oh miracle, ce n’est pas moi qui suit à deux doigts de lâche prise.
    Ce stress, ce n’est pas moi qui le subit mais d’autres.
    Et malgré moi, je souris.
    Parce que je me dis qu’il y a quelque part une forme de justice.
    Parce que je me dis que j’avais quand même raison parfois, de tirer la sonnette d’alarme.
    Parce que pour une fois, ce n’est pas moi qui avait le cafard cette nuit…

    Du coup, je sais celle qui dit qu’il faut se calmer, ne pas se prendre la tête et c’est jouissif, je le reconnais.
    Est-ce que j’ai à me sentir coupable ? Non sûrement pas et je vais même vous confier un secret …

    Je vais passer une magnifique journée !

    Bande son: Calogero- "Un jour parfait"

  • Quelques épines sur la route...

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    Je pense que vous commencez à me connaître, je ne suis pas d’une nature violente ou revancharde.
    Si je m’emporte, j’ai tendance à le faire contre le monde entier (autant faire les choses bien) et il est rare que je sois réellement en colère vis-à-vis d’une personne.
    Je ne suis pas d’une nature rancunière et en « bélier » que je suis, je fonce, je dis ce que j’ai sur le cœur et dans le quart d’heure suivant, la dispute est souvent oubliée.
    En général, c’est ma nature.

    Seulement là, il y a des choses que je ne comprends pas, des priorités qui me surprennent tout autant que les réactions en chaînes qu’elles provoquent.
    Je suis au milieu d’une nouvelle tourmente familiale où les mots « anniversaire » et « Venise » sont à éviter.

    Comment ce qui, au départ doit être joyeux, se transforme en nuage noir ?
    Nous n’avons décidément rien à envier aux fictions, dans ma famille de filles.
    Je pense même que nous pourrions donner quelques idées à des auteurs en mal d’inspiration.

    Je suis déçue.
    Pas comme le serait une petite fille à qui on a offert le mauvais jouet, non.
    Comme une petite fille qui a souhaité très fort que sa famille soit unie, que les rancoeurs s’oublient et que l’on vive alors une belle journée.
    Cette petite fille regarde la pluie tomber et attends en vain ses invités, ils ne viendront pas.
    Parce que Venise ne rime pas avec cette date là.

    « Dieu que c’est triste, Venise… » disait la chanson, je crois.
    Dieu que c’est triste de choisir Venise, si vous voulez mon avis.

    Parce que la vie est fragile, que les instants de bonheur sont précieux et que lorsque la déception est causée par un propre membre de votre tribu, alors c’est encore plus difficile à vivre.

    J’ai comme un sentiment doux-amer au fond du cœur…