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  • "Le coeur a ses raisons...": vous connaissez la suite.

    Mon cœur (l’ensemble de mon corps à vrai dire) souffre depuis samedi soir de ce virus hivernal que tout le monde redoute et qui rime avec « O mon bateau ».
    Caractérisé par cette désagréable sensation de mal de mer, tout mon être s’est retrouvé secoué par les flots de l’océan, se posant cette lancinante question «  vomito or not vomito «.

    Autant vous dire combien je guette mon retour sur la terre ferme. La marée semble s’éloigner des mes côtes et c’est avec impatience que j’attends ce moment où sans, s’en rendre compte, respirant enfin, la vie reprend son cours.

    Le seul avantage que j’ai pu trouver dans cette galère a été une plongée dans les livres. A croire que dévorer des lignes est un anti nauséeux efficace. Enfin, quand les personnages ne s’approchent pas de nourriture, j’ai du sauter nombres de passages : c’est fou comme la nourriture a une part importante dans nos vies, sans que nous nous en rendions compte !

    Il faut aussi que je vous avoue l’envie de meurtre qui m’a étreint.
    Sur la personne de mon père.
    Qui a osé et de façon intentionnelle, prononcé le mot « magret de canard » devant moi. Si, si.
    Touchée mais pas coulée, je peux vous assurer que vengeance sera faîte, foi de pirate !

    Enfin, comme à chaque fois que je me retrouve au fond de mon lit, je me mets à cogiter sur l’être humain et sa capacité à se prendre la tête pour un rien, à brasser de l’inutile tout en se persuadant que c’est ce qui compte. Mais au fond, en deux heures, voire en quelques instants, tout peut basculer dans un sens comme dans un autre et que reste il à ce moment là, de ces débats stériles ? Rien.

    Revoir ses priorités, se consacrer à l’essentiel et ne plus se perdre, voilà qui me semble bien. Parce qu’il y a tant de personnes pour qui, ce n’est pas l’affaire d’un virus de quelques jours… Je pense à toutes ces âmes sous traitements (quand ils existent), dans les hôpitaux ou chez elles, qui ne demandent souvent pas plus qu’un peu de répit. Non vraiment, ne plus se perdre et profiter de la vie.

    De ses vraies futilités comme un bon film qui redonne le sourire, de ce parfum qui sent si bon ou de ce pull qui nous donne bonne mine. De l’énergie positive, voilà ce qu’il nous faut !

    La lecture de nombreux blogs m’attend, répondre à vos commentaires ainsi que la fin d’un très bon roman...

    N’oubliez pas ! Lavez-vous régulièrement les mains et essayez de vous concentrer sur ce qui en vaut la peine.

    Avis de beau temps en perspective...

     

  • Je maintiens qu'elle n'a pas pleuré !

    De ma classe de quatrième et de ma prof d’anglais au fort caractère, il me reste entre autres, le souvenir de mes 15ans, fêtés à London et un faible pour la famille Clinton, particulièrement Hilary qui a depuis belle lurette conquis sa place de future présidente dans mon esprit. 

    Obama a beaucoup de charisme ce qui d’ailleurs me perturbe un peu mais je suis avec attention le parcours des candidats et les primaires américaines...

    Née le 26 octobre 1947, elle est l’aînée d’une famille (républicaine !) de trois enfants.  Elle grandit dans l’Illinois où elle fait figure d’enfant modèle tout au long de sa scolarité.
    Encouragée par ces parents, Hilary, jeune fille intelligente fait ses études à l’université de Wellesley où elle sera l’un des premières étudiantes à prendre la parole à une cérémonie de remise de diplôme (promotion 1969) puis à Yale où elle fait son droit et rencontre un certain »Bill », qu’elle épouse en 1975 et avec qui, elle a une fille, Chelsea. Hilary n’est pas ce que l’on peut qualifier de « jolie fille », elle se cherche et privilégie déjà le savoir à l’apparence, n’est pas une pro du brushing et se fiche du dernier sac à la mode…

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    Devenue une avocate brillante, elle s’investit auprès des enfants : de la défense de leurs droits  au système d’éducation, que soit via les activités des cabinets où elle travaille ou à travers des comités qu’elle préside alors que son mari est gouverneur de l’Arkansas. Bientôt, c’est la course à la maison blanche et c’est encore son image de femme « moderne » (entendez par là qui travaille, ne reste donc pas à la maison à élever Chelsea en entretenant son foyer… hum, hum)  qui tranche avec celle de Mamie Bush préparant des cookies. Très impliquée dans la politique, elle s’engage auprès de son mari et participe notamment à un groupe de travail chargé de réformer le système de santé, en plus de sa fonction de First Lady.

    Au moment de l’affaire Lewinsky, c’est sa dignité qui me frappe. Face au monde entier, elle est la femme trompée. Elle ne pardonne pas d’emblée à son mari, loin de là mais même blessée, même affaiblie, elle garde la tête haute. Et en sort grandie.
    Dès 2000, elle se présente dans l’Etat de New York au poste de sénatrice et travaille dur pour emporter les suffrages. Il n’en faut pas plus pour relancer les rumeurs sur ces ambitions présidentielles.

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    Très souvent décriée pour ses choix professionnels ou pire, personnels (ne comptons plus le nombre de personnes qui ne la trouvaient pas assez bien coiffée, pas à la mode, etc.…), cette femme ambitieuse marque son époque et possède, selon moi, un parcours qui la place déjà comme une femme importante dans l’histoire politique des Etats Unis.

    Ce qu’elle résume d’ailleurs très bien dans son autobiographie "Mon histoire" :

    «Je ne suis pas née First Lady ni sénateur. Je ne suis pas née démocrate .Je ne suis pas née juriste, ni fémiste ni avocate des droits civiques. Je ne suis née ni épouse ni mère.
    J’ai eu la chance de naître dans l’Amérique du milieu du XXe siècle- un lieu et une époque qui m’ont offert des choix inconcevables pour un grand nombre de femmes dans le monde d’aujourd’hui. J’ai grandi portée par une vague de bouleversements sociaux et j’ai participé aux luttes politiques de ceux qui voulaient redéfinir ce qu’était l’Amérique et son rôle dans le monde. »

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  • Lessivée

    J’envisage très sérieusement de me passer à la machine. Un programme costaud qui enlève bien les tâches. A moins que je ne choisisse le programme  Laine   avec essorage doux …

    Ces derniers jours, ma petite est à l’image de mon lave linge trop bruyant qui se met parfois à bouger dans les sens mais qui restera toujours dans son coin de cuisine quoi qu’il tente.

    Pas plus tard que ce matin, je devais aller passer une échographie en raison de mon foie paresseux (que cette expression peut m’agacer !). Me lever tôt fut déjà un acte d’héroïsme mais comment lutter face à une chute de tension imprévue qui me laisse sur le carreau ?

    Rendez vous annulé, repoussé. Puis un autre repoussé aussi, un examen revenant se glisser sur une date déjà prise. Ne pas oublier de contacter le troisième médecin qui ne répond jamais au téléphone, inspirer, expirer.

    Et tout ce dont j’ai envie, c’est de me pelotonner sous ma couette et justement de ne pas sortir. De dire « pouce » et  me laisser le temps de me reprendre. Dormir d’un vrai sommeil réparateur sans rêves farfelus. Oublier le monde si violent et étourdissant parfois. Me poster le nez au carreau et regarder les rafales de vent secouer les arbres, me réchauffer enfin.

    Les quatre romans qui composent la série « Quatre sœurs » de Malika Ferdljoukh me ravissent. Comme Enid, Hortense, Bettina, Geneviève et Charlie, j’essaie d’avancer, j’essaie de grandir même si cela me semble de moins en moins évident. Même si je n'ai pas encore fini de tourner les pages, je sens déjà qu'elles vont me manquer. J'aimerais me promener sur la lande, les cheveux dans tous les sens puis rejoindre les chats Ingrid et Roberto dans la cuisine pour un bon chocolat chaud.

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    Il y a heureusement de bien jolies découvertes musicales, merci Mam’zelle Poupée.
    Pour conclure, on dira que je fais aller . Avec plus ou moins d’assurance mais avec envie, ce qui est déjà un bon point...

  • Et puis, zut !

    Il y a eu ce début de semaine placé sous le signe de la fatigue avec la lune pointée dans la zone » chutes de tension ». Puis cette migraine lancinante forcément et envahissante.

    D’où une incapacité à écrire quoique se soit qui tienne la route. Certes, les essais furent nombreux et les documents Word s’étalant un peu comme les boulettes de papier autour de la corbeille avec cette peur  de ne plus jamais y  arriver (non, je ne suis pas excessive comme fille…).
    Difficile d’avoir l’esprit clair quand ça fait boum-boum contre les tempes ou lorsque taper sur un clavier relève de l’exercice de gym…

    Il y a eu aussi ce moment presque fatal où regardant les premiers épisodes d’ Ugly Betty, j’ai soudain réalisé que j’avais non seulement une frange mais aussi un poncho au chaud dans mon placard… Violet certes et d’une belle matière mais dans le genre « toile de tente qui tient chaud », il en impose. Heureusement, je ne suis jamais sortie de chez moi, avec...

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    Alors que j’envisageais d’aller chez l’ophtalmo sous peu pour faire contrôler ma vue, mes lunettes me sont apparues tristement « passées » et j’ai beau de ne les porter que devant les écrans (je suis une taupe de l'informatique) , je ne vois pas pourquoi je n’aurais pas le droit de m’offrir une jolie monture …

    Et puis il y a eu cette heure passée à papoter dessus d’un chocolat chaud. Comme s’il était plus facile de se confier dans un endroit neutre, en regardant passer les gens. Ces petits rendez-vous hebdomadaires avec ma mère sont des bouffées d’air nécessaires pour évacuer les pressions. Des moments précieux où chacune parle de ce qu’elle souhaite. Il y a des douleurs qui refont parfois surface, des « comment tu te sens par rapport à ça ? » ou «  avec le recul, je me dis que … » qui font du bien. Un éclairage nouveau qui me permet bien souvent d’envisager l’avenir avec plus de sérénité.


    Et ça fait du bien !

    Commentaires et mails en attente pour demain ;)...

  • La vie est un arc-en-ciel

    Parfois, ça ne semble pas évident surtout lorsqu’il fait nuit noire et que la pluie cogne à la fenêtre.
    C’est important de le savoir et quoi de mieux qu’une surprise pour nous ouvrir les yeux.
    On dit tant de choses sur le net, sur l’éloignement qu’il crée notamment entre les personnes, sur les vilains pas beaux dont il faut se méfier et j’en passe.
    Mais il y a aussi de belles choses.

    Des gestes qui touchent, des colis inattendus qui vous donnent la pêche et ce sourire jusqu’aux oreilles. Merci du fond du coeur.

    C’est comme regarder la photo  d’un couple et avoir envie d’être amoureuse.

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    Crédit photo : Alicia Bock


    Se maudire d’être aussi en retard en emballant un cadeau mais penser à son destinataire en écrivant la carte et espérer que la personne sera heureuse de trouver notre paquet, un jour par hasard.

    Entendre « Bubbly » de Colbie Caillat, à la radio et  penser à une petite française expatriée aux Usa.

    Ecrire un mail, comme ça. Parce que.

    Prendre le temps de faire ses cartes de vœux sans que cela soit une contrainte mais son contraire.

    Oublier les « Il faut «  pour quelques heures…