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J'écoute "Demande-moi" de Marc Lavoine, en boucle. Et je retourne l'ensemble de mes CD pour retrouver "l'heure d'été"( toute personne susceptible d'avoir caché le dit album est priée de le dire) .
Quelque chose me dit que je ne suis pas sortie de l'auberge :) ...
Pour les lecteurs français, le mois de septembre, c'est un peu Noël en avance : avec près de 700 titres qui paraissent le choix est vaste !
Peut-être un peu trop , gare à la boulimie. Il faut faire du tri, mettre de côté ce qui attire l'oeil, chercher des avis, revenir en librairie. Pour ma part, je n'en raffole pas tant que ça . Trop de sorties , qui plus est en grand format (vive la bibliothèque dans ce cas-là), trop de romans français alors je penche de plus en plus pour la littérature anglophone, le petit monde de la littérature qui aime décicément bien se regarder le nombril, bien des débats stériles ... Alors il y a bien Jean D'Ormesson qui me donne le sourire (je pourrais l'écouter des heures), une ou deux titres en tête et les nouveautés poche (même si, là encore, ce qui est proposé me laisse un peu sur ma faim).
Moi, ce que je préfère, c'est organiser ma propre rentrée littéraire ! Surtout, que ces derniers mois, j'ai toujours eu une bonne excuse pour acheter un livre de plus et je trouve dommage de regarder cette pile s'agrandir, sans rien faire.
En "stock":
A acheter ( à moins qu'un généreux donateur ne se fasse connaître) :
Possibles relectures :
I miss Juliet Burke ...
I miss Lost ...
Sans oublier quelques romans policiers, la suite de mon challenge Miss Marple, les coups de coeur et envies dénichées au fil de mes visites sur vos blogs, l'automne s'annonce plutôt bon ...
Ah le dimanche soir ... Encore en week-end et pourtant la semaine qui s'annonce est déjà bien présente à l'esprit. Un concept décidément bien ennuyeux pour le moral qui a tendance à chuter.
Même en étant à la maison, la déprime vient pointer son nez dans un coin de ma tête. La semaine précédente a été plus chargée que prévue et riche en émotions. Je gère, je gère. Disons que j'aurai toujours du mal à accepter que ma grand-mère vieillisse, surtout de cette façon mais il existe des moments où j'arrive à prendre du recul et même sourire de certains choses: il y a des fous rires qui valent tous les remonte-moral du monde.
Et puis il y a des moments de découragement parce que je dois faire face à mes propres problèmes de santé. J'enrage d'être fatiguée, d'avoir à gérer autre chose, de devoir rencontrer un autre médecin. Posez les consignes à l'entrée et fichez moi la paix. Ce n'est pas grave mais dieu que c'est chiant !
Alors je travaille mon optimiste en lisant Anne - la maison aux pignons verts et j'évite d'écouter les chansons mélancoliques d'Alain Souchon ( même si je les adore). Je fais de drôles de rêves ou je m'installe à Stars Hollow avec un Seeley Booth* qui me prendrait dans ses bras pour me consoler ...
Je suis une guimauve, surtout les dimanches soirs.
* Je ne suis pas une fille difficile, Jack Shepard ou McDreamy peuvent faire l'affaire.
C'est à mon tour de faire ma rentrée, mes cours du mardi* reprennent aujourd'hui.
Je suis beaucoup moins stressée que l'an dernier, j'en connais le fonctionnement et surtout, mes objectifs. J'en mesure aussi les premiers effets positifs et reprends confiance en mes capacités, ce qui est forcément une bonne chose quand on part d'aussi bas en matière de confiance en soi.
Quand je repense à mon premier cours, à mon état d'angoisse, au fait que je ne pensais pas tenir plus d'un mois, je suis drôlement fière du chemin parcouru, de mes efforts semaines après semaines, voilà qui me donne envie de continuer.
Evidemment, je ne suis pas "ravie" d'y retourner, la liberté avait du bon mais je suis motivée et prête à mener de projet à bien (à relire les jours de découragement).
Pour l'occasion (et parce que la pluie m'y pousse un peu), je vais renouer avec mes réflexes de petite-fille-sage-qui-retourne-à-l'école et porter mes nouvelles ballerines gris souris, être gentille avec les autres élèves et attendre impatiemment l'heure de la sortie !
* Je vais rester volontairement dans le flou sur le pourquoi du comment, il s'agit d'une démarche personnelle que je n'ai pas envie de partager complètement sur mon blog.
I ♥ Garfield.