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Books - Page 24

  • Diane Keaton - Une fois encore (Robert laffont)

     images.jpg« J’étais une fille ordinaire qui est devenue une femme ordinaire, à une exception près : Maman m’a donné une volonté extraordinaire. Alors pourquoi écrire ce livre de souvenirs ? Parce que Maman demeure ;  parce que j’ai mis des dizaines d’années à reconnaître que son trait de caractère le plus séduisant était sa complexité ; parce que je ne voulais pas qu’elle disparaisse, et qu’elle a disparu."

    Lorsque sa mère Dorothy Hall s’éteint, après des années de lutte contre Alzheimer, Diane décide de se plonger dans ce trésor familial que sont les carnets de Dorothy. Pendant des années, sans autre lecteur qu'elle-même, elle a noirci des journaux intimes, écrivant sur sa famille, son couple, ses enfants, sa condition de femme, ses questionnements, ses attentes artistiques … Elle a aussi beaucoup photographié et réalisé de nombreux collages.

    Avec ces journaux comme support, Diane Keaton ouvre ses souvenirs au public, les écrits de sa mère faisant écho aux siens, ce récit à deux voix permettant de voyager dans ce passé, d’approcher la complexité de la relation mère-fille et d’en comprendre tout l’amour qui s’en dégage.

    De son enfance à ses débuts d’artiste, de ses amours avec les grands, Woody, Al Pacino, Warren Beatty,  de Annie Hall à Tout peut arriver,  l’actrice revient sur son parcours et nous livre ses blessures intimes sans pour autant chercher à émouvoir, elle raconte sa peine au décès de son père, nous dit sa détresse de voir sa mère partir dans un autre monde où sa mémoire n’est déjà plus et nous soumet quelques réflexions sur le temps qui passe, sa maternité tardive, Hollywood …

    Diane Keaton nous propose une autobiographie qui ressemble à l’idée que nous avons d’elle : intelligente et drôle, subtile et profonde, originale et légère.

    Cette lecture m’a bouleversée : si  j’ai aimé découvrir les anecdotes liées à ses films, ses histoires d’amour et sa vision sur le monde du cinéma, j’ai encore plus adoré cet hommage à sa mère, ces propos qui traversent les années, leurs choix de femmes, ce qu’il a été possible pour Diane et que Dorothy, coincée dans une société plus stricte, n’a pu réaliser. Les questionnements de chacune, leurs doutes, cette façon d’avancer malgré tout. Comment Diane, si peu sûre d’elle, est devenue mère en adoptant, sur le tard et combien elle aime ses enfants, sa vie de famille et ces choses loin du business hollywoodien comme redécorer des maisons. J’ai ressenti énormément d’amour entre ces deux femmes, ce lien très fort qui uni une mère et sa fille, au delà des conflits et du temps. Le regard bienveillant de Dorothy qui déborde de tendresse et cette affection qu’a Diane pour sa mère, aujourd’hui disparue. Il n’y a rien de gnangnan, de dramatique dans ce livre mais des sentiments retenus qui pourtant, surprennent le lecteur au détour d’un chapitre.  

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    Dorothy

    Je crois que je manque de mots pour vous dire combien « Une fois encore » a éveillé de choses en moi. Combien j’ai aimé le savourer et le garder sur ma table de nuit, encore aujourd’hui, près de trois mois après. Combien je sais qu’il va m’accompagner, désormais et combien il m’aura convaincue d’écrire régulièrement moi aussi, dans mon journal et de laisser mes envies s’exprimer librement.

    Cette autobiographie n’aurait peut-être pas le même effet sur vous … Elle reste néanmoins, un portrait de femmes très intéressant et une autre manière de découvrir cette grande actrice qu’est Diane Keaton.

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    Quelques extraits :

    ¤ « Je suis allée dans la pièce de travail de Maman. C’est drôle comme ce qui est évident, nous échappe.  A côté de PENSER, scotché au mur, il y a avait une citation que je n’avais jamais remarquée : « Les souvenirs sont des moments simples qui refusent d’être ordinaires ». 

    ¤ Le fait qu’Annie Hall, une comédie, ait remporté l’oscar du meilleur film m’excitait. Pour une raison incompréhensible, la comédie est toujours reléguée au rang de petite cousine du drame. Pourquoi ? L’humour nous aide à nous en sortir dans la vie avec un minimum de grâce. C’est l’un des rares moyens anodins encore à nôtre disposition pour surmonter l’absurdité de toute chose. Rétrospectivement, je suis très heureuse et fière d’être dans une Grande Comédie Américaine. »

  • Petites nouveautés de mars

    Parce que j'aime lire, mes proches n'osent pas toujours m'offrir un nouveau roman. Je laisse donc traîner, quelques indications, comme ça, mine de rien ... Cette semaine, j'ai été gâtée et je vais m'empresser d'y jeter un oeil !

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    ©Shopgirl


    ¤ Rien n'e'st trop beau de Rona Jaffe (Presses de la cité)  : Lorsqu'il fut publié, en 1958, le premier roman de Rona Jaffe provoqua l'engouement de millions de lectrices américaines. Elles s'identifièrent immédiatement à ses personnages, de jeunes secrétaires venues d'horizons différents employées dans une grande maison d'édition new-yorkaise. Leurs rêves et leurs doutes reflétaient ceux de toute une génération de femmes.

    ¤ Et puis Paulette, de Barbara Constantine (Calman(Lévy) : Ferdinand vit seul dans sa grande ferme vide. Et ça ne le rend pas franchement joyeux. Un jour, après un violent orage, il passe chez sa voisine avec ses petits-fils et découvre que son toit est sur le point de s’effondrer. À l’évidence, elle n’a nulle part où aller. Très naturellement, les Lulus (6 et 8 ans) lui suggèrent de l’inviter à la ferme. L’idée le fait sourire. Mais ce n’est pas si simple, certaines choses se font, d’autres pas… 
    Après une longue nuit de réflexion, il finit tout de même par aller la chercher. 
    De fil en aiguille, la ferme va se remplir, s’agiter, recommencer à fonctionner. Un ami d’enfance devenu veuf, deux très vieilles dames affolées, des étudiants un peu paumés, un amour naissant, des animaux. Et puis, Paulette…

    ¤ Paris vs New York de Vahram Muratyan (editions 10/18) : Un match visuel amical entre ces deux villes, c'est le regard croisé d'un amoureux de Paris sur un New York rempli de détails, de clichés et de contradictions. Suivez le guide !

    J'ai découvert ces illustrations sur Tumblr et je suis tombée sous le charme de ces dessins colorés et naifs. Vous pouvez les retrouver su le blog de l'auteur ici . Je les imagine très bien, encadrées, au dessus d'un bureau.


    En fin de semaine, sur son blog, Foley a proposé un petit DIY très sympa pour des marques-pages découpés. Aussitôt vus, aussitôt faits ! Samedi après-midi, devant de vieux épisodes de Ghost whisperer, j'ai sorti mes jolis papiers et mon scalpel et voilà le résultat :

     

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    ©Shopgirl


    D'une manière générale, j'aime beaucoup l'univers doux et créatif de Foley, elle fait partie de ces blogueuses so inspiring comme disent les américaines !

    Petit plus : j'adore le manga qu'elle présente, il s'agit de Chi, une vie de chat de Konami Kanata. Un vrai smile maker que ce chaton adopté par une gentille famille, impossible de ne pas craquer si vous aimez les chats ! La série compte déjà 7 tomes et je compte bien rattraper mon retard.

    Enfin, avec du masking-tape, j'ai costumisé un joli carnet déniché sur le site Lovely tape. A la base, il est présenté comme un album photo mais j'ai eu très envie d'y déposer mes pensées du mois de mars,  sur les pages en kraft et le voilà, déclaré "carnet de bord".

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    ©Shopgirl

     

    A propos, je vous prépare une note sur le masking-tape et ces différents utilisations ainsi qu'un décor plus printanier pour le blog, dans les jours à venir ....

     

     

  • Sunday #1

    Rien n'est plus reposant qu'un dimanche après-midi, tranquille, à la maison, le nez dans un bon bouquin ou un magazine de fille qui vide la tête ... Ne pas oublier une bonne tasse de thé et quelques biscuits à proximité !

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    En écoute : On ne sait plus s'ennuyer de Thomas Dutronc

     

    • Le dernier numéro de ELLE, le spécial Mode, la "Bible". Pour les publicités plus que les pages mode, justement.
    • "Silence, on tourne ... on tourne en rond" de Thomas Dutronc
    • Relecture du très beau roman de Kathryn Stockett, La couleur des sentiments (Jacqueline Chambon éditions) , avant de voir l'adaptation, sortie en dvd cette semaine.
    • Globe-Trotteuses de Tokyobanbao : dans cette seconde bande-dessinée, Tokyobibi et ses amies sont à la recherche de la destination parfaite pour un week-end en amoureux. Elles échangent idées, bons plans et souvenirs de leurs diverses péripéties. C'est léger et drôle ! Si vous aimez le blog de l'auteur (comme moi), vous craquerez forcément pour ce nouvel opus ! 

     

    Et vous, quels sont vos coups de coeur du dimanche ?

  • La maison d'à côté de Lisa Gardner (Albin Michel)

    Avec l'arrivée du mois de mars, il est temps pour moi de reprendre de bonnes habitudes et partager avec vous, mes derniers coups de coeur littéraires.

    En fin d'année, je découvrais le roman qui allait devenir mon polar préféré pour 2011, "Sauver sa peau"(ma chronique est ici) et j'étais impatiente de découvir une autre intrigue de l'américaine Lisa Gardner. "La maison d'à côté" (- grand prix des lectrices de ELLE, 2011) met en scène, une nouvelle fois, l'inspectrice DD Warren et permet de découvrir, au détour de l'enquête, ce que sont devenus Annabelle Granger et Bobby Dodge (un détail que j'aime particulièrement car rien n'est plus frustrant que de devoir laisser après avoir avoir dévoré leurs aventures).

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    Un fait-divers intrigue et passionne la population de Boston : une jeune femme, mère de famille et professeur, Sandra Jones, vient de disparaître, en abandonnant sa petite fille de 4 ans. Le principal suspect est son mari Jason, si réticent à répondre aux enquêteurs ...

    Avec ingéniosité, l'auteur déroule la pelote de l'intrigue, les apparences sont trompeuses et la famille Jones dévoile, un à un, ses secrets les plus cachés. L'ordinateur du salon se révéle être une pièce centrale et soulève une nouvelle fois, les interrogations qu'entrâinent la vie virtuelle, au sein du couple et le manque de communication qui peut l'accompagner, laissant l'imagination galoper...

    Très vite, un voisin, délinquant sexuel est soupconné et si l'on peut craindre à ce moment-là, une accumulation de clichés, Lisa Gardner rebondit et nous réserve un twist final littéralement bluffant.

    Si quelques maladresses subsistent (comme ces comparaisons avec des acteurs de séries tv pour les personnages masculins par exemple), l'ensemble propose un bon roman policier que l'on ne lâche pas facilement. Néanmoins, je dois reconnaître que j'ai ressenti plus d'empathie pour Annabelle et Bobby et que je garde donc un attachement plus fort pour Sauver sa peau.

     

     

    A noter que Lisa Gardner écrit une autre séries de romans avec pour personnage principal, le profileur du FBI, Pierce Quincy, sorti en poche sous le titre de "Disparue". De facture peut-être plus classique, je regrette que les romans précédents ne soient pas traduits car ils manquent un peu à la compréhension des personnages. Son dernier livre  "Derniers adieux" chez Albin Michel, reprend lui aussi une enquête de la fille de Quincy , Kimberly.

     

    •  "La maison d'à côté"  et "Derniers adieux" de Lisa Gardner, chez Albin Michel.
    • "Sauver sa peau" (et" "Disparue" de Lisa Gardner , au livre de poche.
  • We need Mrs Miracle !

    Pour ce week-end glacial, le meilleur programme est encore de rester au chaud, à la maison, avec un gros pull, des chaussettes confortables, un chocolat chaud à portée de main et un bon bouquin ...

    Pourquoi ne pas revenir à l'époque magique de fin d'année et des fêtes de Noël ? Avec Mrs Miracle de Debbie Macomber, vous avez l'assurance d'une lecture doudou, 100% réconfortante ! Malheureusement, traduit il y a quelques années, il sera plus facile de le trouver en anglais mais il reste très abordable, je vous rassure.

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    Seth Webster est le père de jumeaux dynamiques qui ont épuisés toutes les bonnes nounous des environs. C'est bien simple, ce qu'il faudrait à ce trio, c'est un miracle ! C'est alors que Mrs Merckle sonne à la porte. Cette dame chaleureuse, à la patience d'ange est très vite rebaptisée par les garçons, Mrs Miracle  ... Evidemment, il sera question d'amour et de bons sentiments, Debbie Macomber nous offrant une délicieuse romance de Noël , un brin prévisible mais qui atteint son objectif : nous réchauffer le coeur !

    Une adaptation tv existe, avec Doris Roberts (parfaite dans le rôle de Mrs Miracle), Erin Karpluk (Erica Strange) et James Van Deer Beek (Dawson). Plutôt réussie, c'est elle qui m'a donnée envie de découvrir le roman.

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    La bonne nouvelle, c'est qu'il existe une autre aventure de cette Mary Poppins moderne, Cupidon à ses heures perdues , Call me Mrs Miracle ( que je viens de commander sur Amazon) et qui reprend le même genre d'intrigue. Là aussi, un téléfilm a été tiré du roman et on peut y retrouver Jewel Staite et Eric Johnson avec pour décor, un magasin de jouets new-yorkais ...

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    Elles aussi, sont fans de Mrs Miracle : Emilie (c'est moi qui lui ai offert, hé hé ) et Chi-Chi

     

     

    Bon week-end à tous !