Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

In Style

  • Miss Fisher enquête !

    Vous parler d'une série dont la diffusion est plus que bien entamée n'est pas forcément l'idée la plus logique mais parce que le coffret dvd sera disponible début de septembre et qu'il s'agit d'un réel coup de coeur, la voici !

    miss-fisher-ep-6.jpg

    La première saison de Miss Fisher enquête ( en vo Miss Fisher's murder mysteries) est l'adaptation des romans de Kerry Greenwood. Elle comprend (seulement) 13 épisodes et est diffusée les dimanches soirs sur France 3. Une deuxième saison est (heureusement) en cours de tournage.

    Dans les années 20. Après avoir passé plusieurs années en Angleterre, Phryne (prononcez Franny) Fisher est de retour dans sa vie natale, Melbourne. Elle veut s'assurer que le meurtrier de sa jeune soeur reste en prison.

    20130419_inq_dvdfea19-a.JPG

    Les chapeaux <3 ...

     

    miss fisher

    miss fisher

    Impliquée bien malgré elle, dans l'enquête sur la mort du mari de sa cousine,  Phryne n'a pas son pareil pour mettre le nez dans les investigations de la police et le commissaire Jack Robinson va devoir s'accomoder à l'avenir, de sa présense, puisque la jeune femme s'improvise détective !

    Forte d'un aplomb solide et soutenue par sa fine équipe qu'elle a réuni sous son toit (Dot sa gouvernante, Butler son majordome, Burt et Ces ses chauffeurs et hommes de main) , Miss Fisher n'hésite pas à étudier les nombreux meurtres qui ont le don de survenir dans son entourage. Comme une certaine Jessica Fletcher à Cabot Cove, dans Arabesque, elle est en effet atteinte de ce syndrôme qui veut que là où elle passe, quelqu'un trépasse ...

    miss-fisher-enquete_51857236_1.jpg

    On soulignera ici les limites possibles d'un tel scénario et certaines faiblesses, notamment dans le suivi des intrigues concernant les personnages secondaires qui apparaissent puis disparaissent subitement au gré des épisodes (quid de Mac, son amie médecin, Tante Prudence ou encore la jeune Jane, sa pupille ?) mais on pardonnera facilement tant l'ambiance qui se dégage de l'ensemble est plaisante et entrainante !

    Rythmée par une bande-son jazzy, l'esthétique est soignée, les décors parfaitement reconstitués et le soin apporté aux seuls costumes de l'héroine (près de 150 !) valent le détour.

    miss fisher

    Phryne est indépendante et libérée ce qui se ressent dans les thèmes abordés : le droit des femmes et leur libération sont au centre des intrigues puisque Miss Fisher est terriblement moderne pour son époque (elle porte pantalons et jupes charleston, conduit sa propre voiture et peut aussi, à l'occasion piloter un avion) . Seront donc abordés l'avortement et la contraception, l'homosexualité, les mariages arrangés et les conséquences économiques et politiques de la Première Guerre Mondiale ...

    miss-fisher9.jpg

    Miss Fisher apporte un vent de fraîcheur bienvenu dans les nombreuses productions qui sont nous sont proposées à la télévision. A l'image d'un Downton Abbey, on regarde autant pour les intrigues, les casting (Essie Davis est parfaite) ou l'esthétique .On plonge réellement dans une "ambiance" et re-découvrons cette période palpitante en compagnie de Miss Phryne ! J'ai été emportée dès les premiers épisodes etj'attends désormais avec impatience, chaque fin de week-end ...

     

    missFisher3.jpg

    1211_1_miss_90.jpg

    miss fisher

     

    Si vous aimez les intrigues policières qui privilègient la réflexion aux analyses scientifiques parfois froides et dénuées de sentiments, les enquêtes de Miss Fisher, au charme délicieusement rétro (et qui ne sont pas sans rappeler celles de l'inspecteur Murdorch ou de ce cher Hercule Poirot) ne peuvent que vous séduire !

    NB: vous n'avez pas fini d'en entendre parler puisque j'ai commencé la lecture du premier tome "Cocaïne et tralala", déniché sur le net d'occasion puisque 10/18 n'a malheureusement édité que 8 aventures .

  • Diane Keaton sur grand écran : Annie Hall

    Nous sommes en 1977. Annie Hall est une comédie bavarde qui projette sur grand écran, les questionnements existenciels de son cinéaste sur l'amour, la vie et l'absurdité de l'ensemble avec cette patte si particulière et reconnaissable entre autres qui caractérise les films de Woody Allen. Alors séparé de l'actrice Diane Keaton, il lui offre ici le rôle qui lui vaudra son premier Oscar et qui marquera l'esprit du public.

    Ce que je préfère dans ce film, c'est son côté so seventies, son grain d'image polaroid , n'oubliez pas que je suis née en 1978 et que mes premières photos d'enfance ont cette "couleur". Je dois avouer que j'ai beaucoup de mal avec le rythme saccadé de Woody, très prononcé dans ces premiers films mais j'aime le personnage d'Annie et quelques bonnes répliques d'Alvy frôlent le génie (surtout la dernière qui vaut vraiment la peine de regarder cette comédie en entier).

    Ce que je préfère ...

    Le style masculin-féminin d'Annie fait figure de classique, souvent copié, encore aujourd'hui. Diane Keaton dira qu'elle a puisé son inspiration dans les rues new-yorkaises, au contact de ces femmes à qui elle a emprunté, par exemple, le fameux veston d'homme, la chemise blanche, la cravate et le chapeau noir.

    Ce qui fait qu'aujourd'hui encore, sa garde-robe est une source d'inspiration, ce sont des pièces simples mais bien coupées empruntées à ces messieurs et habillement féminisées, des couleurs très automnales, une forme de naturel ( cheveux flous, peu de maquillage) qui est quasi inexistante maintenanti. J'y retrouve des accessoires que j'ai pu voir dans la penderie de ma mère, comme ces grosses lunettes de soleil fumées pour lesquelles j'ai beaucoup de tendresse, un goût pour les tons chocolats et les imprimés "hippie chic" avant l'heure (je pense à la robe qu'Annie porte au début du film, lorsqu'elle va au cinéma).

    vlcsnap-2012-09-29-19h15m39s148.png

    vlcsnap-2012-09-29-19h16m55s158.png

    vlcsnap-2012-09-29-19h17m27s215.png

    vlcsnap-2012-09-29-19h18m51s36.png

    vlcsnap-2012-09-29-19h21m42s209.png

    Nourriture et photo : Annie avait tout compris à Instagram !

    vlcsnap-2012-09-29-19h34m25s164.png

    vlcsnap-2012-09-29-19h35m54s30.png

    vlcsnap-2012-09-29-19h39m09s180.png

    Tout le génie de Woody est présent, dans cet échange ...

     

    vlcsnap-2012-09-29-19h40m20s114.png

    vlcsnap-2012-10-19-19h18m41s253.png

    vlcsnap-2012-10-19-19h33m03s172.png

    vlcsnap-2012-10-19-19h35m18s236.png

    Chez le psy ...

     

    vlcsnap-2012-10-19-19h35m39s202.png

    Sans le vouloir (mais est ce vraiment le cas ?), Annie et Alvy sont souvent assortis ...

    vlcsnap-2012-10-19-19h39m10s251.png

    vlcsnap-2012-10-19-19h40m22s209.png

    vlcsnap-2012-10-19-19h42m56s215.png

    vlcsnap-2012-11-14-19h14m04s142.png

    Le final, si touchant ...

    vlcsnap-2012-11-14-19h15m33s251.png

     

    Certains passages restent très modernes, le propos est universel. Annie Hall n'est pas mon film préféré dans la carrière de Diane Keaton mais je pense qu'il est nécessaire de le voir pour mieux comprendre l'actrice tant Diane est "Annie".

    Pour finir en beauté, voici deux extraits du livre de Diane Keaton, "Une fois encore" dont je vous parle ici .

    Diane s'exprime sur le film, la direction de Woody et la look d'Annie :

    " Libère le dialogue. Oublie les marques. Déplace-toi comme une personne réelle. Ne fais pas un sort à chaque mot, et porte ce que tu as envie de porter. Alors j'ai fait ce que me disait Woody, j'ai mis ce que j'avais envie de mettre, ou plutôt, j'ai piqué ce qui me plaisait aux femmes décontractées des rues de New York. Le pantalon kaki d'Annie, sa veste, sa cravate, c'est d'elles qu'elles venaient.J'ai piqué le chapeau à Aurore Clément, la future femme de Dean Tavoularis qui est passée, un jour sur le plateau du Parrain II avec une espèce de chapeau d'homme, mou,  enfoncé très bas sur le front. Le chapeau a mis la dernière touche au "look" d'Annie Hall. Aurore avait du style, mais ni plus ni moins que toutes les femmes chics qui faisaient de Soho, un quartier vivant dans les années 70. C'était elles les vraies costumières d'Annie Hall.

    Enfin, ce n'est pas totalement vrai. C'était surtout Woody. Chaque idée, chaque décision, chaque choix étaient issus de l'esprit de Woody Allen"

    Le second extrait provient des nombreux carnets ou journaux intimes de sa mère, Dorothy Hall (Diane choisira de reprendre son nom de famille pour son héroine) que l'actrice partage dans on livre . Elle vient d'assiter, avec Jack, le père d'Annie, à la première du film et ne peut alors cacher son émotion :

    "Je ne voyais que Diane, ses attitudes, ses expressions, sa robe, ses cheveux, etc. C'était vraiment elle. L'histoire venait au second plan. Quand elle a commencé à chanter "Ca devait être toi", j'ai refoulé mes larmes. Mais pour la chanson "Comme au bon vieux temps", j'ai eu plus de mal ; tellement pleine de tendresse. J'explosais, intérieurement. J'ai vraiment dû faire un effort pour me dominer. Elle avait l'air magnifique. Gordon Willis a fait un travail formidable sur la photo. Elle a choisi ses propres tenues et le tee-shirt gris et le pantalon baggy étaient "faits maison", à coup sûr. Annie Hall est une histoire d'amour. Elle semblait vraiment réelle. Annie, l'appareil photo à la main, sa façon de mâcher son chewing-gum, son manque d'assurance; du pur Diane. L'histoire était tendre, drôle et triste. Et ça finissait par une séparation, juste comme dans la vraie vie".

     

    Pour une analyse plus complète du film, je vous renvoie à cette bonne critique . Pour une autre critique plus pointue du style d'Annie, je vous invite à lire la note de Géraldine Dormoy, sur son blog Café Mode que j'ai découvert, après avoir écrit la mienne.

     

    NB : Toutes les captures d'écran sont faites maison.

  • Ce drôle de sentiment que l'on ressent lorsqu'un acteur que l'on aime beaucoup, remporte un Oscar.

    Ca fait comme des papillons dans le ventre et c'est tout de même très étrange voire difficile à expliquer, cette joie tout simple mêlée de satisfaction de voir cette personne récompensée, comme s'il y avait un petit "je vous l'avais bien dit qu'il-elle était génial-e".

    Dans les nombreuses interviews françaises, une même question est revenue, adressée directement à Jean Dujardin ou l'un de ses proches : est-ce que cet Oscar va vous (lui) apporter la grosse tête ? Allez-vous (va-til)  savoir rester simple ?

    Typiquement frenchy ...

    Pourquoi ne peut-on jamais se réjouir, profiter de l'instant présent comme vous diront les psys, savourer la victoire ? Pourquoi faut-il que le succès soit forcément négatif ? Ramenez la situation à vôtre quotidien, et vous verrez, c'est la même chose.

    Ces mêmes journalistes posent-ils la même question à Queen Meryl (Copyright Lyly June- allez lire sa review, la meilleure sur A long time ago), oscarisée pour la troisième fois ?

     

    Heureusement qu'il reste les jolies images de la soirée ...

    tumblr_m01kwv95LX1rp4vy1o1_500.png

    Hiii !

    tumblr_m01dl2wMhD1rpx7bpo1_250.jpg

     

    tumblr_m045boItRm1qkxvsoo1_500.jpg

     

    Ouaf !

    tumblr_m01f8hC7Et1qb3yx5o1_500.jpg

    Queen Meryl ...

     

    tumblr_m02cmsgoen1rpe1d9.jpg

    En coulisses

    tumblr_m03dw3roYq1qzfcv8o1_500.png

    Oh Octavia !

    tumblr_m02lwhce3q1qapk86o1_500.jpg

     

    tumblr_m01hzhuNzV1rn2a7lo1_500.jpg

    La robe rouge de Livia Firth

    tumblr_m01cqlJchg1rp68cjo1_500.jpg

     Colin  we ♥ you ! 


    Ps : après 10 jours de grippe, j'avais envie de revenir sur une note positive.

    Ps n°2: Ce que va faire Jean Dujardin après son Oscar, on le sait bien, grâce à cette vidéo.

    Ps n°3 : Il faudrait peu-être que je commence mes billets pour le challenge Colin Firth, la bonne excuse pour travailler mon anglais, bien entendu...

    colin4.jpg


  • Déception ...

    Régulièrement, je repars à la conquête du Saint Graal, le mascara d'un beau noir profond qui ouvre le regard en allongeant la frange de cils. Parce que j'aime le regard de biche qui n'a pas son pareil pour attirer l'attention et comme je suis plutôt maladroite avec les fards et crayons, le mascara reste mon plus fidèle allié.

    En me retrouvant à la parfumerie , la semaine dernière, je l'avoue, j'ai été faible. Une fois de plus, j'ai demande à la vendeuse, qui a cette voix si haut-perchée, son avis sur les nouveautés. Cette dernière m'a conduite devant le présentoir Yves Saint Laurent et son nouveau mascara effet faux-cils censé épaissir et gainer mes cils.Je lorgnais vers Lancôme et les yeux de Julia mais elle a été catégorique, c'était celui-ci ou rien. Le tube doré était magnifique, la nana déterminée, j'ai craqué et rapporté le précieux à la maison.

    Après quelques jours d'utilisation, le résultat est décevant. Si la couleur est belle, un noir profond, l'effet escompté est quasi nul. Je serais capable de faire autant de paquets avec un rimmel bon marché ... Le pire étant sa non-tenue. Au bout de quelques heures, deux cernes bien noires apparaissent sous mes yeux et ce , quoi que je fasse ! J'ai pensé qu'il pouvait s'agir d'un coup de vent, de quelques larmes mais que nenni ! Même au calme d'une dimanche à la maison, mes yeux de panda me regardent dans la glace.

    YSL.jpg

    Et c'est juste inacceptable.

    Je ne sais pas ce que je pleure le plus : mes sous perdus ou mes espérances déçues ...

  • La série des "Violette" de Melissa Walker

    Claudia, Christy, Cindy, Linda, Carla,Kate, Naomi (et j'en oublie, j'en suis sure) ... Des prénoms très en vogue dans les années 90, décennie marquée par la mise en avant de ces mannequins qui ont su imposer différents styles et s'installer dans la durée puisqu'un grand nombre est encore très présent dans les campagnes publicitaires ! Comme de nombreuses adolescentes, j'ai suivi les parcours de chacune, acheté les numéros ELLE top model en économisant mon argent de poche et accroché des photos dans ma chambre. J'ai aimé des clihcés et conseils que je pouvais lire même si j'ai très vite compris que nous n'avions pas le même métabolisme et que jamais, je ne pourrais être aussi mince tout en vivant bien cette injustice, rassurez-vous. Depuis, je jette un oeil aux petites nouvelles sans retenir leurs noms et souris lorsque je retrouve l'une de mes chouchoutes.

    lindbergh.jpg

    Lorsque je suis tombée* sur cette nouvelle série de romans (Chick-litt tendance jeunesse puisque notre héroine a 17 ans, dans le premier tome), j'ai été plus qu'intéressée. A 8 euros le livre, je me suis dit que je ne risquais pas grand chose et j'ai dévoré les 3 romans trop courts en une semaine.

    Violette Greenfield est originaire de la Caroline du Nord. A 17 ans, elle n'assume pas du tout son mètre 80 et sa minceur qui lui a valu nombres de surnoms. Pas facile d'être différente des autres, au lycée. Heureusement, elle peut compter sur le soutien de ses meilleurs amis Julie et David, fidèles depuis l'école primaire. La rentrée en classe de terminale approche ...

    • "Violette, taille mannequin": Premier tome, présentation des personnages et la situation. Jake, le petit frère de Violette a su faire de sa grande taille, une chance en intégrant l'épuipe de basket du lycée alors que Violette courbe le dos et rentre les épaules. Le week-end, elle travaille dans un petit ciné lorsqu'une femme plutôt chic débarque et tombe en arrêt devant la jeune femme ! Angela Blythe est agent et veut engager Violette sur le champ ! Elle est tout ce que l'agence Tryst recherche ! Après débat avec ces parents, Violette part pour New York et découvre la vie de mannequin avec ses hauts et ses bas, les castings, les défilés, la jalousie des autres filles ... Après cette première année, riche en rebondissements, Violette décide de rentrer chez elle...
    • "Violette, Fashion mais pas victime":Violette devait commencer la fac mais comment refuser cette opportunité de voyage au Brésil, lors de la fashion week ? L'inscription est repousée et Violette s'envole seule, vers de nouvelles aventures. Elle fait la connaissance d'un play-boy local Paulo Forte avant de reprendre l'avion pour l'Espagne. La question de la minceur des tops est enfin soulevée et Violette s'engage pour des filles en bonne santé, qui acceptent leurs défauts et s'assument, quelque soit leur poids. Sur son blog puis dans la presse. Mais il est difficile de prêcher cette saine pensée quand on est soi-même une fille quasi parfaite. Son ami David, lui vient en aide, le temps de quelques jours à Barcelone et il se pourrait que Violette ressente de nouveaux sentiments pour lui mais déjà, on la réclame à Paris ... Un contrat très important et l'aide d'une autre top Veronica (autrefois ennemie de Violette), tout s'arrange et Miss Greenfield décide de prendre le chemin de la fac.
    • "Violette, version privée":Adieu belles robes et projecteurs, bienvenue à Vassar ! Elle y fait la connaissance de ses colocataires et surtout de Kirk, qui remarque tout de suite sa paire d'escarpins Louboutin ! Il est gay et adore la mode mais on ne tombe heureusement pas dans les clichés et le personnage plus que drôle, saura soutenir Violette. Elle ne sait plus ce qu'elle doit faire : elle aime défiler mais ne supporte plus le côté pile et hypocrite du métier, elle se sent bien avec ses 5 kilos en plus ! Et puis cette vie d'étudiante, avec ses amis, c'est agréable aussi. Si seulement, David ne sortait pas avec Chloé, elle pourrait lui déclarer ses sentiments ...

    Sous un aspect frais et léger, cette série de romans se permet d'aborder l'envers du décor du métier de mannequin. Le milieu de la mode se révèle plus sombre , une fois les projecteurs éteints. Ce qui m'a touchée, c'est le questionnement de Violette et ses doutes : alors qu'elle est jeune et plus jolie, elle se rend très vite compte de l'hypocrisie, de la futilité aussi de certaines personnes du milieu mais ne cache pas qu'elle aime aussi les paillettes. Dur de trouver sa place ! Je lui ai bien dit qu'elle n'était plus cette fille que personne ne remarquait au lycée, qu'elle était riche de toutes ces nouvelles expériences, elle n'a jamais voulu m'écouter !

    695100818.jpg

    Cette série ne va pas révolutionner le genre mais Violette est une fille attachante, elle a cette habitude très agréable de créer des playlists sur son Ipod et d'en faire profiter le lecteur (à partir du tome 2). Son meilleur ami David, l'intello branché a un potentiel certain alors que tante Rita et sa petite maison à Brooklyn avec la chambre au sous-sol apparaissent comme un refuge bienveillant...

     A noter que l'auteur, Melissa Wlaker a été journaliste et rédactrice à TeenGirl et Seventeen.

    Melissa Walker.jpg
    * Toutes ces chutes et pas un bleu :) !