C'est lorsque vous vous retrouvez, un soir, devant votre écran de tv à verser une larme parce qu'une série prend fin que vous mesurez alors combien vous vous êtes attachés à des personnages et intrigues, au fil du temps. Je crois sincèrement qu'il faut en avoir fait l'expérience pour comprendre... Combien de fois, dans sa vie, un sériephile doit affronter les yeux étonnés de son interlocuteur ?
Aux débuts d'Urgences, je me souviens que tout le monde avait un avis sur la série particulièrement novatrice. Il y avait les médecins qui analysait les gestes médicaux, les psys qui se demandaient quel impact auraient les images parfois dures, les uns décriant justement la dureté et la réalité présentée par le show, d'autres applaudissaient, au contraire, la nouveauté et le fait que les médecins soient présentés comme vous et moi, avec des soucis, des problèmes de boulot et non plus comme des personnes infaillibles.
Le côté humain m'a touchée. Tous ces personnages, aussi bien les patients que les médecins. Greene, Ross, Benton, Lewis, Carter et les autres. Pas une rentrée (ou presque) sans les dimanches soirs passés au Cook County. J'ai été touchée, émue, suprise, étonnée, choquée et je ne me suis jamais ennuyée. Si les producteurs m'écoutaient, il n'y aurait jamais eu de fin, j'aime retrouver les personnages, au fil du temps, les voir évoluer, en découvrir d'autres.
Nombre de séries actuelles doivent beaucoup à Urgences. Cette série a marqué un changement, dans les années 90.
Alors quand hier soir, les dernières minutes de l'épisode final sont arrivées, j'ai senti mon petit coeur se serrer.
Sur Youtube, j'ai trouvé cette vidéo "hommage" qui regroupe des moments forts des quinze saisons et du final , à savourer, sans modération !