Top Ten Tuesday {16} : Mean girls

J'ai décidé de rayer de mon vocabulaire blogguesque, les mots ou expressions ayant un rapport avec "retard", "absence" ou "désolée". La vie est déjà suffisament compliquée au quotidien pour avoir à subir une autre pression ici, vous ne croyez pas ? Et puisque ce lundi férié bouscule toute la semaine et me fait me croire que nous sommes constament un jour en arrière, je vous propose mon top ten, en ce beau mercredi ensoleillé.

 

Top ten un peu difficile à cerner puisqu'il se concentre sur les "Mean girls", expression américaine par excellence. Les mean girls sont-elles les méchantes filles au sens littéral du terme ? Se rapprochent -elles plus de la garce ou de la vraie vilaine ? Je vais rester sur ces personnages de "bitch", comme :

• Dans les romans de Jane Austen (parce que la bourgeoisie anglaise ne manque pas de vipères snobs, prêtes à tout pour un beau mariage et/ou de l'argent) : Caroline Bingley , Kitty Bennet (Orgueil et Préjugés), Mrs Fanny Ferrars ( Raison et sentiments) et Isabella Thorpe ( Northanger Abbey). 
• Blair Waldorf , Gossip Girl de Cecily Von Ziegesar. Dans la série tv, elle est pourtant mon personnage préféré mais je reconnais volontiers que j'aurais détesté la rencontrer au lycée ! 
• Rosalie Cullen dans la saga Twilight de Stephenie Meyer. Vous allez me dire qu'elle a ses raisons et qu'elle n'est certainement pas celle que l'on croitn au fond. Mais, mais, mais. C'est une garce, une vraie.
• Miranda Priestly dans Le diable d'habille en Prada, de Lauren Weisberger. Le pire, c'est qu'elle existe !
• Bellatrix Lestrange dans la saga Harry Potter. Même si j'adore son nom. 
• Nelly Olson dans La petite maison dans la prairie de Laura Ingalls Wilder. Who else ?! Elle est celle que nous avons adoré détester alors que nous étions petites filles.
• Comme je suis en train de lire "La couleur des sentiments " de Kathryn Stockett (sur les bons conseils de Julia), j'ajoute Hilly Holbrook, qui a un fort potentiel ! 

Comme toujours, les tops us sont disponibles sur le blog, The broke and the bookish et en version française, chez Karine , Cecile, Theoma et The Bursar. .

La semaine prochaine : les dix livres que vous avez adorés mais que vous n'auriez jamais lu s'ils ne vous avaient été chaudement recommandés.

Top Ten Tuesday Rewind

Grosse fatigue et petit moral m'ont fait déserter le net et essayer de m'aérér la tête autrement. Pour un résultat mitigé, il faut bien le reconnaître. Et pourtant, il fait beau, et pourtant, c'est le printemps, et pourtant, pourtant ...

Mais j'ai la capacité de concentration d'un poisson rouge et cela me désole. Alors, je lis, réfléchis, vis plus lentement. Ahem.

Cette semaine, The Broke and the bookish propose aux participants du Top ten tuesday de revisiter un thème des semaines précédentes, pas encore abordé sur son blog. Facile, j'en ai quelques uns de retard et comme je suis d'une drôle d'humeur, je vais râler sur ces couvertures de romans que j'aimerais changer :

• Avant le genre ne devienne plus populaire, les romans policiers se sont souvent retrouvés affublés de couvertures moches et peu engageantes, forcément sombres, ensanglantées ou macabres. La finesse n'est pas l'ami des éditeurs, parfois. Ok, il y a de gros efforts, même en format poche. Mais par pitié, chers amis de chez Pocket, faites quelque chose, les couvertures de Harlan Coben ou Kathy Reichs sont horribles !

 

Oh que c'est moche tout ça et pourtant leurs thrillers sont très très bons !

• Je ne raffole pas non plus des couvertures de chick-litt qui se veulent "girlies" et qui, au final, ne donne absolument pas envie de lire le roman. Ce n'est pas qu'elles soient forcément ridicules mais too much comme Les petits secrets d'Emma, qui est pourtant un livre vraiment drôle et plus fin que le laisse imaginer cette horreur, qui se passe de commentaire (encore chez Pocket ...) :

  

 

•  Pour la bit-lit, c'est quitte ou double. Soit la couverture nous enchante et nous fait acheter/dévorer le roman dans la foulée, soit la photo choisie est si peu attirante que l'on passe notre chemin, sans jeter un oeil au résumé ( ce qui est terrible, vous en conviendrez) comme cette magnifique "chose" qui a attérri dans mon panier sur les recommandations d'une bloggueuse :

• Je déteste qu'une couverture me regarde. Du genre , ça :

•  Ce qui m'énerve aussi, c'est d'attendre avec impatience la sortie d'un roman en poche et découvrir une couverture plus que quelconque . Je vais les lire bien entendu mais le plaisir n'est pas le même à l'achat. 

• Ou encore les rééditions comme ce roman de Douglas Kennedy, qui fut mon premier de l'auteur et que j'aime beaucoup :

 

• Pour finir et je sens que je vais me faire taper sur les doigts par certains : les versions françaises d'Harry Potter qui n'ont rien de "magique" à mes yeux :

 

Néanmoins, n'oubliez pas mes amis : Don't judge a book by its cover !

Top Ten Tuesday {14} : ces livres que l'on aimerait voir adaptés au ciné

Retour du fameux et célèbre Top Ten Tuesday (de The Broke and the bookish)  sur The shop around the corner, avec cette semaine, la délicate question : quels livres aimeriez-vous voir portés à l'écran ? Il faut savoir que je râle régulièrement sur le manque d'imagination des scénaristes hollywoodiens qui ont tendance, trop souvent, selon moi, à adapter le nouveau roman à succès de la semaine au lieu de produire des histoires originales.

Néanmoins quand l'esprit du livre est conservé, je ne suis pas la dernière à aller vois ces films ...Et je pense que cela pourrait marcher avec :

• Boomerang de Tatiana De Rosnay. Cet automne, l'un de ses premiers romans "Elle s'appelait Sarah" a été porté (avec succès) à l'écran et pour avoir enchaîné ma lecture puis le ciné, j'ai retrouvé à travers les images, l'émotion ressentie en tournant les pages. Kristin Scott Thomas et la jeune Mélusine Mayance sont justes et encore une fois, je vous recommande vraiment les deux. Boomerang est aussi une histoire de famille et de passé qui refait surface, des années après. Là aussi, en respectant les personnages parfaitement écrits, j'imagine très bien une adaptation à la fois touchante et drôle, ne serait-ce que pour l'excentrique Angèle Routavier !
• Le cercle des amateurs d'épluchures de patates de Mary Ann Shaffer et Annie Barrows (j'en parle ici) ce roman épistolaire, gros succès de l'année précédente, donne envie de visiter Guernesey et je ne serais pas contre voir évoluer tous ces personnages attachants, d'aller au délà des lettres, pour une fois.
• Le Treizième conte de Diane Setterfield. J'ai lu ce roman en 2008 (ici)  et je garde un souvenir très fort de cette intrigue envoûtante et mystérieuse qui n'est pas sans me rappeler l'atmosphère de Rebecca de Daphné Du Maurier. 
• Frisson de Maggie Stiefvater (un coup de coeur)  Comme de nombreux livres de Bit-Lit, cette histoire d'amour entre une lycéenne et un loup-garou est parfaite pour être transposée. Tout est déjà là, des personnages forts, le mythe, l'amour impossible et le temps qui influence tant le déroulement.
• Tante Mame de Patrick Dennis (à retrouver par là). Son adaptation date de 1958 et mériterait une nouvelle exposition.

Azilys participe elle aussi au Top, d'une façon originale , à découvrir ici. Nous avons quelques titres en commun mais contrairement à elle, je ne peux pas choisir Fever de Karen Marie Moning, je crains trop le passage sur grand écran de Barrons ! Faites moi signe si vous avez repris vous aussi ce top pour que je puisse ajouter votre lien.

La semaine prochaine, un thème des semaines précédentes que l'on n'a pas encore fait, au choix. Voilà qui m'inspire !

Top Ten Tuesday {13} : Pet Peeves ?!

 

The Broke and the bookish nous propose, cette semaine, de râler sur ce qui nous ennuie au sujet des livres, que se soit au niveau de l'histoire (mais c'est bien sur ...), des auteurs  (où veut-il en venir ?) que des livres en eux-mêmes ( qu'est ce que c'est que cette couverture toute moche ?). .

 

• Ah ces fichues quatrièmes de couverture qui en révèlent beaucoup trop ! Rien n'est pire que de découvrir l'ensemble de l'intrigue en quelques lignes ...Dans le même genre, je déteste qu'une personne me raconte en entier un roman que je comptais lire, que se soit dans la vie de tous les jours ou sur le net où il est pourtant simple d'avertir que l'on va dévoiler quelques éléments de l'intrigue !
• Un livre qui sent mauvais. Complètement rédhibitoire.
• Attendre la sortie d'un livre en format poche et lui découvrir une affreuse couverture !  Heureusement des efforts ont été fait et les couvertures des grands formats sont souvent reprises mais ce n'est pas toujours le cas.
• L'avalanche de personnages. Quand je sens que je m'y perds et que j'ai besoin de prendre des notes pour m'y retrouver, c'est mauvais signe !
• La mort du personnage secondaire que l'on adore ( le meilleur ami, la grand-mère ...). Je trouve que c'est assez "facile"et n'apporte pas forcément le ressort dramatique, espéré.
• L'abondance de recherches (ou son absence) : lorsque l'on sent que l'auteur veut caser à tour prix son savoir et sa documentation. Au final, cela gêne plus la lecture qu'autre chose, notamment dans les romans policiers. Si j'ai besoin d'une précision scientifique, je recherche sur le net.
• La répétition des faits ou des caractériques des héros : au bout de dix fois, je pense que nous avons bien compris de quoi il retournait et à moins, d'avoir sauté quelques chapitres, nous n'avons pas besoin d'un résumé.
• Le triangle amoureux. A la base, il n'a pas ma préférence ...
• Top de séries tuent les séries : comprenez-moi, j'aime retrouver les personnages sur plusieurs tomes et si c'est bien fait, c'est un réel plaisir. Mais découvrir de nouvelles sagas, toutes les semaines, ce n'est juste pas possible. Il y a des jours où j'ai envie de lire un seul roman. Là aussi, pas de demi-mesure, le genre est à la mode, tout le monde s'y met.
• Les mots "parasites" qui reviennent toutes les trois pages comme un célèbre "derechef" qui en viendrait presque à me gâcher ma lecture ...

Elles râlent elles aussi : Cuné, Fashion ,Karine. A noter que le sticker collé sur le livre s'attire les foudres des américaines ;). Heureusement que la pratique est peu courante en France !

Et vous, qu'est ce qui vous agace dans les romans ?

Top Ten Tuesday {12}

Ce qui fait que le lecteur tourne les pages, même lorsque l'intrigue est plus faiblarde, ce sont des personnages intéressants, drôles, attachants aussi. Lorsque l'on sent qu'un auteur a passé du temps à les contruire, on sait que l'on va passer un bon moment, piégé par le fameux "je veux savoir ce qui se passer, ce qui va leur arriver ...".

Alors si les héros sont deux, c'est encore mieux !

 

 

The Broke and the Bookish nous propose de nous pencher sur ces duos (qu'ils soient amoureux, platoniques, amis, partenaires dans le travail) que l'on ne peut pas oublier, une fois le livre refermé.

• Sherlock Holmes et Dr Watson : les premiers à me venir à l'esprit, le meilleur duo peut-être. Il faut dire que l'exercice se prête particulièrement au roman policier, la forte personnalité d'Holmes s'oppose à celle, plus discrète de Watson qui n'en reste pas moins admirateur du célèbre détective.
• Hercule Poirot et et le capitaine Arthur Hastings : Si Poirot est un détective brillant, son mauvais caractère peut lui jouer des tours ! Heureusement, son fidèle ami Hastings lui prête main forte pour résoudre quelques énigmes. Ce duo, proche de celui crée par Sir Arthur Conan Doyle, se révelè plus drôle, A.Chrstie se plaisant à dépeindre un Poirot un peu ridicule, plus gauche que Sherlock.
• Miss Marple et Miss Lucy Eyeslesbarrow dans le Train de 16h50: Dans ce roman, Miss Marple qui a vieilli, ne peut enquêter seule et fait appel à sa jeune amie Lucy qui va s'inflitrer dans le manoir et être les yeux de Miss Marple auprès de cette famille suspecte ... Une de mes intrigues préférées et un duo que j'aurais aimé voir se reformer pour d'autres intrigues.
• Tommy et Tuppence Beresford, toujours chez Agatha Christie. Couple à la ville comme à la scène, l'auteur se serait inspirée de sa propre expérience maritale pour le personnage de Tuppence ! Je les connais moins et je me plongerais bien dans ce gros livre noir.
• Heather et Cooper - la série "Une irressitible envie de ..." : dans cette série de Meg Cabot, compromis parfait entre le roman policier et la chick lit, plus légère, nous découvrons le quotidien de l'ancienne star de la pop, Hearther Wells, devenue surveillellante d'une résidence universitaire où de nombreux crimes attirent son attention. Elle partage la maison de son ami Cooper, détective privé et charmant (c'est un plus). Evidemment, Heather en pince pour ce dernier et tout au long des trois livres, l'auteur joue avec nos sentiments. J'adore ces livres et je croise les doigts pour une suite. Please, Meg, please ...
• Jerciho Barrons et Mac de la série des "Fièvre" de Karen Marie Moning. Dès le premier tome (j'en parle ici), on sent que ces deux-là pourraient être autre chose que simples "partenaires". En même temps, leurs échanges piquants sont savoureux !
• Elinor et Marianne Dashwood, Raison et sentiments de Jane Austen : si les deux soeurs ont des natures opposés, l'une étant réservée, l'autre passionnée, elles se soutiennent dans les épreuves et le roman est basé sur cette relation, à mes yeux.
• Jo March et Laurie, Les quatre filles du Dr March de Louisa May Alcott : Louisa et moi avons une vue très différente du futur de ces deux héros. Une discussion entre quatre yeux s'imposerait si elle n'était pas décédée. 
• Bones et Booth , dans la série tv Bones inspirée des romans de Kathy Reichs : je vais tricher un peu mais il faut que vous le sachiez : c'est le duo parfait !  Jouant avec des caractères différents mais résoluments complémentaires et une réelle attirance entre nos personnages, Hart Hanson s'en donne à coeur joie et propose, au fil des épisodes et des saisons, un bon mélange entre enquêtes policières et scientifiques et l'amitié-amour qu'éprouvent Seeley et Temperance. Je veux vraiment croire à un rapprochement plus évident, avant la fin de la série, j'adorais les découvrir en couple (à l'image de Tommy et Tuppence) résoudre des crimes. Ce qui est sans doute une idée de la vie à deux un peu étrange mais j'adore vraiment leurs échanges et théories dans le travail et leurs conversations privées. Note pour la Petite Zou, j'ai deux épisodes de retard et je réponds à tes commentaires, promis. Mais je me sens un peu mal à l'aise avec cette saison, elle est tellement mélancolique ...