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The Shop Around The Corner - Page 200

  • Avant/Après

    S'il y a bien une chose, qui est devenue plus qu'une particularité, mais bel et bien un élément de ma personnalité, c'est ma frange ! C'est simple, elle est là depuis toujours et si j'ai essayé diverses coiffures, elle est toujours restée.

     Si je dois me décrire, je précise souvent que je suis brune ... avec une frange. Elle est "moi" autant mes yeux ou ma façon de parler avec les mains. Je serais perdue sans elle et il m'est impossible de m'imaginer sans ces quelques centimètres de cheveux sur le front.

    Évidemment, elle demande de l'entretien, comme on dit. Si je laisse pousser mes cheveux au gré de mes envies, elle nécessite quelques coups de ciseaux régulièrement, ce qui donne lieu à une scène quasi vieille comme le monde ou presque : moi assise avec une serviette éponge devant moi et l'un de mes proches me demandant de ne pas bouger.

    C'est là que l'on se peut se dire que j'ai de la chance d'avoir toujours sous la main, une tante ou l'un de mes parents prêts à me venir en aide... Sauf que ...

    Samedi, j'étais encore insouciante, je chantais avec Mika sans savoir ce qui allait se passer. Je faisais sauter les crêpes en riant et je ressemblais à peu près à :

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    Sans les yeux bleus magnifiques et les cheveux lâchés , à peu près 15 centimètres en dessous des épaules.

     

    Dimanche matin, je décide de demander un peu d'aide maternelle afin de rafraîchir un peu ma coupe. Les centimètres enlevés devaient être sur la longueur (pour alléger le tout)  et juste en dessous des sourcils, pour la frange.

    Depuis cette tragique fin de matinée, j'ai l'impression de ressembler à ça :

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    * Vives protestations maternelles qui insistent bien sur le fait que ce n'est qu'une impression et, qu'à la limite, je serais plus proche de son rôle de "Martine" dans "L'auberge espagnole", en plus long encore de quelques centimètres sur la longueur*

     En gros, ça :

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    Certes, des ciseaux qui dérapent, ça peut arriver mais je maintiens que ma frange est trop courte et que j'ai l'impression de ressembler à Amélie Poulain. Et une impression, c'est tenace, croyez moi !

    Audrey Tautou est adorable. Elle a un visage mutin et les coupes courtes lui vont bien.

    Avec mon visage rond, tout de suite, je me sens plus proche de Casimir.

     

    Zen, je reste.

    Quelques nuages sont encore venus assombrir mon ciel durant le week-end alors que j'avais pourtant posé un écriteau "mauvaises nouvelles interdites" sur la porte de ma chambre.

    Je gère donc mes priorités mais il est certain que je n'ai pas fini de faire des grimaces devant le miroir ...

  • Humeur, Chandeleur et une agréable surprise

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    Crêpes party ce soir ! J'adore la Chandeleur, préparer la pâte et faire sauter les crêpes avec une pièce dans la main !

    Plutôt "sucrée", j'aime mettre, du jus de citron, du sucre ou le mélange divin : crème de marrons et confiture de fraise ou framboise, c'est un délice !

    Et je ne veux pas bouder mon plaisir ce soir, même si une nouvelle inattendue vient encore rajouter un nuage au dessus de ma tête. Groumpf...

    J'ai aussi eu la surprise de découvrir chez mon marchand de journaux, le dvd de "Nuits Blanches à Seattle" que je cherchais depuis si longtemps ! La première rencontre entre Meg Ryan et Tom Hanks se trouve vendue pour 6 euros avec Télé 7 jours cette semaine alors dépêchez-vous d'aller l'acheter: c'est le film idéal pour passer une bonne soirée ( de Saint Valentin) !

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    Enfin, en parcourant mes blogs préférés (sans netvibes, je sais que je devrais m'y remettre), j'ai appris que le 2 févirier est aussi le Hedgehod day !

    C'est Dephine de Non diary diary, une illustratrice de talent qui a fait cette découverte. Le hérisson qu'elle a dessiné, me rappelle vraiment ceux de mon enfance quand je lisais les contes de Madame Hérisson (ma mère était obligée de me raconter des histoires du bois où chacun des animaux avait sa maison dans les troncs d'arbres, pour m'endormir).

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    Ma marraine m'a offert vers 4/5, une demoiselle Hérisson qui a accompagné tous mes chagrins, jeux et bons moments, depuis. Elle a pris un peu d'âge (quoiqu'en bon état pour 25 ans de vie de peluche)  mais reste adorable ;).
    Du coup, cette journée est vraiment un retour en enfance...

     

  • Mika : pop et joie de vivre !

    Voilà presque une année que sa bonne bouille et ses  cheveux frisés  ont débarqués en France, avec ses chansons « bonne humeur » reconnaissables entre mille, son style musical très personnel et affirmé, la voix haut perchée et un univers pop et coloré.

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    « Grace Kelly » a ouvert le bal.  Avec succès. Ont suivi les tubes « Relax (take it easy) » ou « Love today ». Avec toujours le même entrain. Devenu grand,  voilà notre chanteur prêt à conquérir l’Amérique avec une série de concerts (Ace, je t’envie autant que je te hais, sache le :p).

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    De ce côté de l’Atlantique, nous pensons déjà bien connaître ce génie de la musique, né au Liban et qui a vécu dans différents endroits du monde notamment 8 ans dans notre beau pays, lui permettant de parler couramment la langue de Molière, aussi bien que celle de Shakespeare qu’il choisit pour ses chansons.
    Michael Holbrook Penniman, dit Mika est  né au Liban et a développé ses dons pour la musique très tôt, trouvant alors plus qu’un remède à un mal-être. Il joue du piano, découvre ses capacités vocales et s’essaie même à l’Opéra, compose des musiques de pubs avant d’intégrer  le Royal College of Music à 19 ans qu’il quitte pour se lancer dans une carrière solo.
    Voilà pour sa bio.
     

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    Il faut l’écouter, maintenant,  ne pas hésiter à regarder ses vidéos pour comprendre l’énergie positive qu’il dégage.  A la fois sensible (Laissez tourner le cd après « Happy ending »)  et intelligent, il n’hésite pas à donner de grands coups de pied dans le monde de la musique ! Oubliez les chanteurs « formatés », Mika aime créer. Ca se sent dans ses compositions, ou,  ne serait que pour le visuel très orignal de son album.

    Voici une interview qui date de l’automne et qui permet de découvrir cet artiste original:

     


  • ...

    Parfois, le monde qui nous entoure m’effraie. Outre la violence qui s’en dégage quotidiennement, de nos  journaux télévisés  qui relatent le dernier fait divers du quartier aux événements à l’autre bout de la planète, cette dernière ne cesse de tourner et de tourbillonner.
    Tout va très vite. A peine le temps de digérer un fait qu’il faut en apprendre un autre.

    Il y a des choses qui m’arrivent en pleine figure et dont j’aimerais ignorer l’existence. Ne pas savoir, pouvoir fermer les yeux et dormir. Ne rien voir et ressentir.

    Trop souvent perdue, j’ai  tendance à me dire que je ne suis pas faite pour l’affronter ce monde, pas  armée pour. Tout est douloureux et difficile à gérer. La société me renvoie trop souvent à mon hyper sensibilité. Sans doute. Je ne serais peut être jamais aussi forte que je le souhaiterais ou du moins, différemment parce que je ne pense pas manquer de ressource(s).

    Dans la rue, je suis souvent prise de panique et perd tout sens de la logique, ma seule envie est alors me retrouver au chaud, dans la douceur de ma maison.
    Une attitude somme toute très enfantine et qui me fait culpabiliser ne pas arriver à la dépasser.

    Les réactions des gens me laissent sans voix. Que ce soit des inconnus ou mes proches, j’ai l’impression que nous ne sommes pas sur la même longueur d’ondes et que nous ne le serons jamais.

    Peut être suis-je restée coincée avec des valeurs d’un autre temps ? J’étais sans doute adaptée au siècle dernier voire le précédent tant je me fais l’effet d’être une vieille grand-mère qui s’étonnerait de la jeunesse d’aujourd’hui. De mon temps, mon enfant…

    Serais-je un jour, une personne capable de rattraper le train ? Je ne sais pas, je cherche, je doute, j’ai peur, je reprends espoir très vite, j’y crois toujours, tombe et me relève.
    Rassurez-vous, aucunes mauvaises pensées noires ne traversent l’esprit, j’aime trop la vie pour ça et c’est peut être là, le problème. Trop aimer la vie, avoir des images de plénitude et de bonheur plein la tête et devoir me confronter à une réalité plus sombre.

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    "Bienheureux les pauvres d'esprits"
  • " Se tromper, ça n'arrive qu'aux vivants ! " *

    * Toute la sagesse de ce chauffeur de taxi moustachu, qui n'a pas su à quel point, il a su me soulager avec ces quelques mots.

    Arrivée dix minutes avant mon rendez vous important, j’apprends en me présentant à la secrétaire que je ne suis non seulement pas au bon endroit mais je dois me retrouver à l’autre bout de la ville !

    Entre la panique qui s’empare de moi et ma colère de ne pas avoir lu ma convocation correctement, j’entends de loin la voix de cette femme m’affirmant que ce n’est pas la première fois que ce genre d’incident se produit, que la mention "le plus proche de votre domicile" m’a clairement induite en erreur mais qu’il faut absolument que je me rende là bas. Sur le coup, j’ai envie de lui hurler "Tu crois que je fais quoi avec le portable déjà visé à l’oreille ? J’appelle un taxi !" Mais je me retiens et sourit poliment. Même lorsqu’ elle me conseille "de ne pas avoir d’accident" (à moins d’appuyer moi-même sur l’accélérateur, je ne pense pas que le chauffeur en ai plus envie que moi).

    Un tour de périph et près de 30 min plus tard, je trouve enfin cette fichue salle d’attente où je comprends que finalement la personne qui doit me recevoir a elle-même du retard. Ce qui ne me rassure qu’à moitié, surtout lorsque je vois débouler une petite femme à l’air plus que pressé et peu sympathique, qui crie mon nom. Avec la nette impression de suivre Mme le Proviseur jusqu’à son bureau. Le genre de truc que je n’ai jamais vécu même si j’ai l’impression d’être tout à coup, redevenue une gamine.

    L’entretien en lui-même est un souvenir flou. Plus que le visage de mon interlocutrice, je ne revois que cette fenêtre avec des barreaux. Ce fut déstabilisant. Humiliant aussi par certains côtés. Suis restée digne cependant, j’ai attendu d’être enfin dehors pour respirer un grand coup et laisser les larmes couler, là dans la rue.

    Le regard de quelques passants visiblement sensibles à mon désarroi a croisé le mien. Quelques secondes fugitives où l’on peut ressentir tant de choses de la part de ces inconnus. Des " Pourquoi ?" aux "ça va aller".

    Le résultat ne m’appartient plus.
    C’est le contrecoup maintenant. Evidemment que je vais retrouver le sourire mais pour le moment, il me faut un peu digérer mon aventure et oublier ces choses qui m’ont fait me sentir si mal.

    Me reviennent alors les paroles apaisantes de cette autre femme : "Nous avons beaucoup de ressources en nous. Plus que nous le pensons. Et puis… Vous êtes trop jeune pour être malheureuse ! ".

    Un petit présent inattendu de la vie que j’ai saisi un vol dont il faut savoir non seulement en profiter sur le moment mais surtout se souvenir lors des moments plus sombres...