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The Shop Around The Corner - Page 202

  • Gilmore Girls

    Créée par la scénariste et productrice Amy Sherman-Palladino en 2000, la légende veut que la série soit née dans son esprit lors d’un week end passé dans une petite ville typique de la côté Est des Etats Unis, dans le Connecticut où elle était venue, avec son mari Daniel (lui aussi scénariste),  admirer des peintures de Mark Twain. Charmée par la beauté de la petite bourgade et l’atmosphère de la ville si particulière où chacun se connaît, l’idée prend forme et le pilot est diffusé pour la première fois en octobre 2000 sur The WB.

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    Lorelai Gilmore vit à Stars Hollow avec Rory, sa fille. Seulement 16 années les séparent et elles entretiennent des rapports privilégiés. Outre leur passion commune pour le café, elles partagent leurs secrets, un cd de Macy Gray en plus des hauts et bas de la vie. Lorelai élève seule sa fille et même si elle dirige l’auberge de l’indépendance avec brio, elle doit cependant demander  l’aide financière de ses parents quand Rory, brillante élève est admise à Chilton, prestigieuse école privée.
    Ses derniers acceptent à une seule condition : les filles devront venir dîner chaque vendredi soir. Ce rituel impose à chacun un nouveau rythme de vie : Rory peut enfin découvrir ses grands-parents qui entretiennent avec Lorelai, une relation plutôt difficile…

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    L’écriture étant soignée, ce sont des dialogues rythmés qui vous emportent dans l’univers des filles Gilmore où les références littéraires, musicales ou contemporaines sont nombreuses. Des personnages secondaires savoureux et originaux accompagnent la vie de nos héroïnes dans un décor adorable : vous aussi, vous aurez très vite envie d’aller prendre un café chez Luke ou de chiner parmi les antiquités de Mme Kim !

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    Longtemps gardée dans ses cartons par France 2 après avoir été diffusée pendant seulement un été, la série revient aujourd’hui sur la TNT où elle est diffusée, du lundi au vendredi, à 18h55 sur France 4.
    Sept saisons sont au programme , la dernière devant sortir en dvd en avril chez nos amis Belges qui ont permis aux fans français les plus assidus, de rattraper leur retard depuis plus d’une année.
    Piquante, pleine d’esprit, drôle mais aussi touchante, Gilmore Girls est une série à la fois intelligente et divertissante dont je pourrais vous parler pendant des heures…

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    Ce sont aussi deux brunettes attachantes qui rendent la vie plus jolie et qui auront marqué ma vie comme peu d’autres personnages de fiction. Proche de Rory à la découverte de la série, c’est  le caractère de Lorelai qui me gagne peu à peu. Et c’est peut être pour cela, qu’il m’est difficile de rester vraiment objective quand à la série.

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    Mon coup de cœur . Des coffrets dvd conservés avec soin sur l’étagère et des épisodes visionnés encore et encore, des répliques et expressions connues : tout un petit monde de références Gilmoresque  que je serais ravie de partager mais bien souvent la seule à comprendre, il faut le reconnaître !

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    J'adore cette photo, elle date des premiers épisodes et réprésente vraiment la série, à mes yeux.
    Et comme il n'y a jamais assez de Gilmore Girls dans nos vies, rendez vous demain pour une liste plus personnelle (Rory adore les listes) de que j'aime dans la série ;).
  • Besoin d'un peu d'aide pour Itunes ;)

    Chers utilisateurs d'Itunes,

    George (mon fidèle Ipod, pas M.Clooney) et moi avons besoin de vos lumières.

    Fidèle à mes habitudes, il y a quelques jours, j'ai ouvert sagement ma bibliothèque  quand une soudaine envie de tri s'est emparée de moi, telle une tornade blanche, il fallait que je mette de l'ordre de tout urgence dans mes listes de lecture et j'ai malencontreusement supprimé l'indispensable "Ajouté récemment" où chacun de mes nouveaux morceaux où podcast venaient s'ajouter, me permettant de classer et surtout vite repérer les nouveaux venus.

    C'est une boulette, je sais.

    Là où je suis encore moins douée, c'est que je n'arrive à la recréer avec cette fonction qui permettait justement de voir les nouveaux ajoutés dans la liste automatiquement.

    Je suis une quiche, vous pouvez rire.

    George et moi remercions d'avance l'âme charitable qui nous aidera à résoudre notre problème.

    En attendant, je retourne sagement à la rédaction de ma note concernant Gilmore Girls qui s'avère plus difficile à écrire, que prévu. Quand on aime si fort, comment prendre assez de recul, trouver les mots justes pour faire partager ce que l'on ressent (sans faire fuir son lectorat) ?

    Amicalement,

    Shopgirl et George

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    Edit: Hourra, C'est Angelye qui a trouvé la solution (relativement simplement et certainement en se marrant de mon manque de logique mais je t'assure que j'avais essayé la liste de lecture intelligente sans arriver à la paramétrer correctement ><. Du coup, j'ajoute des morceaux rien que pour tester ma liste retrouvée :) ! Merci à la demoiselle que je ne savais lectrice de ce blog... Voilà que des vieux souvenirs Taplanétiens me reviennent à l'esprit ;)...
  • Anny Duperey: une belle d'âme

    Lundi soir, TF1 a diffusé le deuxième des trois épisodes de la série « Une famille formidable ». C’est un feuilleton de famille bien français qui existe depuis les années 90 et que je prends toujours autant de plaisir à retrouver au fil des années.
    Certes, ce n’est pas une production "américaine"dont j'apprécie habituellement la qualité: les intrigues sont parfois exagérées (je reconnais cependant un réel effort de ce côté-là, cette première partie revient à des valeurs sures, la famille, le temps qui passe et la difficulté pour chacun de trouver sa place, de gérer le départ de certains et d’assumer son héritage) mais cela reste un style que j’aime. Des vagues souvenirs du « Chef de famille » avec Edwige Feuillère, Fanny Ardant et Francis Huster sur l’air de "Carmen" me reviennent en mémoire ainsi que Denise Grey  et ses petites filles de fictions que pouvaient être, entre autres,  Pauline et la Poison dans « l’Esprit de famille », je crois avoir été bercée par ces personnages qui affichaient des airs de ressemblance avec ma propre famille. Et ce n’est pas par hasard que je me suis surprise à penser à mes parents en suivant Catherine et Jacques …

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    Il y a quelques années ...
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    Dis papa, tu te souviens quand tu étais brun ?
    Il faut dire qu’ Anny Duperey qui interprète justement le Dr Beaumont, chef de cette tribu tumultueuse est une artiste que j’affectionne. Non contente de faire partie de ma mémoire télévisuelle en ayant joué dans nombres de téléfilms, elle s’est installée dans ma bibliothèque avec « Les chats de hasard », un vibrant hommage sur nos compagnons à moustache. Je me souviens avoir été émue aux larmes en lisant ce passage où elle expliquait comment, avec ses enfants, elle avait enveloppé le corps sans vie d’un de ces chats dans un paréo rapporté de vacances pour l’emmener reposer à la campagne…  Ce qui peut être perçu comme un détail, représente beaucoup à mes yeux.
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    Actrice mais aussi auteur de romans ou recueils comme le fameux « Les chats mots » (que j’ai acheté en double, croyant l’avoir égaré une première fois, c’est vous dire combien j’y tiens !), c’est une artiste complète qui a étudié au conservatoire, joué au théâtre mais aussi au cinéma avant de tourner les premiers épisodes de la série que l’on connaît. C’est une femme intelligente, drôle, pétillante et pleine de vie qui a vécu un réel drame dans son enfance : ses parents décèdent asphyxiés dans leurs salles de bains alors qu’elle n’a que 8 ans. Elle est ensuite séparée de sa jeune sœur qui n’avait pas un an à l’époque, élevées chacune par des membres de la famille.

    De cette blessure, elle a longtemps préféré éloigner les souvenirs. Le besoin d’exprimer ses sentiments est pourtant venu, comme une nécessité. S’appuyant sur les clichés de son père photographe, elle écrit alors un bouleversant témoignage sur ces premières années, ce deuil si difficile à faire. Il y a des choses qui ne se disent pas mais qui peuvent s’écrire. Et se lire...

    Je crois profondément au fait que l’on choisit un livre autant qu’il vous choisit. Qu’il faut un certain état d’esprit pour ressentir certains écrits. Il ne semble pas y avoir de hasard. Comment expliquer que ce roman, paru il y a bien longtemps se soit trouvé mis en avant, ce jour là ? Que je l’ai ouvert à ce passage précis, balayant d’un seul coup un ces quelques lignes si réconfortantes et bouleversantes à la fois ?

    "Le voile noir " est un livre qui m’accompagne. Je le lis par passages. Aime le reprendre. Réfléchir.
    Il s’en dégage alors un profond sentiment de vie.
    Sans que cela soit forcément lié au deuil d’ailleurs, je crois surtout que l’image que j’ai d’Anny Duperey  fait écho à la vie. De son sourire sur l’écran à ses écrits …

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    ***

    Petite forme encore aujourd'hui. Ce méchant virus a a du s'attacher à ma brillante personnalité et ne veut pas quitter les lieux trop vite...

    Demain, une note sur la série "Gilmore Girls " que j'aime tant et dont je vous recommande l'épisode du jour sur France 4 à 18h50 (en rediffusion demain à 13h10 ) : "Amours et guerres et tempêtes de neige" qui fait partie de mes préférés.

  • "Le coeur a ses raisons...": vous connaissez la suite.

    Mon cœur (l’ensemble de mon corps à vrai dire) souffre depuis samedi soir de ce virus hivernal que tout le monde redoute et qui rime avec « O mon bateau ».
    Caractérisé par cette désagréable sensation de mal de mer, tout mon être s’est retrouvé secoué par les flots de l’océan, se posant cette lancinante question «  vomito or not vomito «.

    Autant vous dire combien je guette mon retour sur la terre ferme. La marée semble s’éloigner des mes côtes et c’est avec impatience que j’attends ce moment où sans, s’en rendre compte, respirant enfin, la vie reprend son cours.

    Le seul avantage que j’ai pu trouver dans cette galère a été une plongée dans les livres. A croire que dévorer des lignes est un anti nauséeux efficace. Enfin, quand les personnages ne s’approchent pas de nourriture, j’ai du sauter nombres de passages : c’est fou comme la nourriture a une part importante dans nos vies, sans que nous nous en rendions compte !

    Il faut aussi que je vous avoue l’envie de meurtre qui m’a étreint.
    Sur la personne de mon père.
    Qui a osé et de façon intentionnelle, prononcé le mot « magret de canard » devant moi. Si, si.
    Touchée mais pas coulée, je peux vous assurer que vengeance sera faîte, foi de pirate !

    Enfin, comme à chaque fois que je me retrouve au fond de mon lit, je me mets à cogiter sur l’être humain et sa capacité à se prendre la tête pour un rien, à brasser de l’inutile tout en se persuadant que c’est ce qui compte. Mais au fond, en deux heures, voire en quelques instants, tout peut basculer dans un sens comme dans un autre et que reste il à ce moment là, de ces débats stériles ? Rien.

    Revoir ses priorités, se consacrer à l’essentiel et ne plus se perdre, voilà qui me semble bien. Parce qu’il y a tant de personnes pour qui, ce n’est pas l’affaire d’un virus de quelques jours… Je pense à toutes ces âmes sous traitements (quand ils existent), dans les hôpitaux ou chez elles, qui ne demandent souvent pas plus qu’un peu de répit. Non vraiment, ne plus se perdre et profiter de la vie.

    De ses vraies futilités comme un bon film qui redonne le sourire, de ce parfum qui sent si bon ou de ce pull qui nous donne bonne mine. De l’énergie positive, voilà ce qu’il nous faut !

    La lecture de nombreux blogs m’attend, répondre à vos commentaires ainsi que la fin d’un très bon roman...

    N’oubliez pas ! Lavez-vous régulièrement les mains et essayez de vous concentrer sur ce qui en vaut la peine.

    Avis de beau temps en perspective...

     

  • Je maintiens qu'elle n'a pas pleuré !

    De ma classe de quatrième et de ma prof d’anglais au fort caractère, il me reste entre autres, le souvenir de mes 15ans, fêtés à London et un faible pour la famille Clinton, particulièrement Hilary qui a depuis belle lurette conquis sa place de future présidente dans mon esprit. 

    Obama a beaucoup de charisme ce qui d’ailleurs me perturbe un peu mais je suis avec attention le parcours des candidats et les primaires américaines...

    Née le 26 octobre 1947, elle est l’aînée d’une famille (républicaine !) de trois enfants.  Elle grandit dans l’Illinois où elle fait figure d’enfant modèle tout au long de sa scolarité.
    Encouragée par ces parents, Hilary, jeune fille intelligente fait ses études à l’université de Wellesley où elle sera l’un des premières étudiantes à prendre la parole à une cérémonie de remise de diplôme (promotion 1969) puis à Yale où elle fait son droit et rencontre un certain »Bill », qu’elle épouse en 1975 et avec qui, elle a une fille, Chelsea. Hilary n’est pas ce que l’on peut qualifier de « jolie fille », elle se cherche et privilégie déjà le savoir à l’apparence, n’est pas une pro du brushing et se fiche du dernier sac à la mode…

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    Devenue une avocate brillante, elle s’investit auprès des enfants : de la défense de leurs droits  au système d’éducation, que soit via les activités des cabinets où elle travaille ou à travers des comités qu’elle préside alors que son mari est gouverneur de l’Arkansas. Bientôt, c’est la course à la maison blanche et c’est encore son image de femme « moderne » (entendez par là qui travaille, ne reste donc pas à la maison à élever Chelsea en entretenant son foyer… hum, hum)  qui tranche avec celle de Mamie Bush préparant des cookies. Très impliquée dans la politique, elle s’engage auprès de son mari et participe notamment à un groupe de travail chargé de réformer le système de santé, en plus de sa fonction de First Lady.

    Au moment de l’affaire Lewinsky, c’est sa dignité qui me frappe. Face au monde entier, elle est la femme trompée. Elle ne pardonne pas d’emblée à son mari, loin de là mais même blessée, même affaiblie, elle garde la tête haute. Et en sort grandie.
    Dès 2000, elle se présente dans l’Etat de New York au poste de sénatrice et travaille dur pour emporter les suffrages. Il n’en faut pas plus pour relancer les rumeurs sur ces ambitions présidentielles.

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    Très souvent décriée pour ses choix professionnels ou pire, personnels (ne comptons plus le nombre de personnes qui ne la trouvaient pas assez bien coiffée, pas à la mode, etc.…), cette femme ambitieuse marque son époque et possède, selon moi, un parcours qui la place déjà comme une femme importante dans l’histoire politique des Etats Unis.

    Ce qu’elle résume d’ailleurs très bien dans son autobiographie "Mon histoire" :

    «Je ne suis pas née First Lady ni sénateur. Je ne suis pas née démocrate .Je ne suis pas née juriste, ni fémiste ni avocate des droits civiques. Je ne suis née ni épouse ni mère.
    J’ai eu la chance de naître dans l’Amérique du milieu du XXe siècle- un lieu et une époque qui m’ont offert des choix inconcevables pour un grand nombre de femmes dans le monde d’aujourd’hui. J’ai grandi portée par une vague de bouleversements sociaux et j’ai participé aux luttes politiques de ceux qui voulaient redéfinir ce qu’était l’Amérique et son rôle dans le monde. »

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