Quand Miss Hello rencontre Sophie Fontanel...

Cela donne une interview très sympa de 10 min, à découvrir sur le blog de la demoiselle : ici

Si je ne me trompe pas, c'est à Miss Hello que l'on doit la création du Nuage des filles où je me promets de m'inscrire chaque semaine sans trouver le courage de rédiger trois lignes sur mon blog. Il va falloiir que j'y remédie.

Sophie, elle écrit dans Elle. Ca en impose tout de suite. Chaque semaine, on retrouve le personnage loufoque et drôle, Fonelle, qui échange mails sur mails avec ses amis. C'est le petit plus du lundi, celui qui fait rire en début de semaine.

Je me souviens qu'au tout début, je conservais ces pages dans un cahier où les envoyait par courrier, à ma tante, tout ça, c'était bien avant le net, si mes souvenirs sont bons.

Sophie écrit aussi des livres. Que je n'ai pas tous lus. A vrai dire, je n'aime pas toujours ses écrits mais c'est finalmement très sain, je ne suis pas fan, j'aime ce qu'elle dégage mais son texte doit me séduire. En même temps, j'ai envie de me contredire et de vous dire qu'elle est tout simplement géniale parce qu'elle aime le nutella et surtout (roulements de tambours) : Arabesque !

Cette femme est formidable !

Je vous conseille donc d'aller zieuter cette vidéo fort sympathique et de jeter aussi un oeil au blog de Fonella, certaines vidéos de l'auteur, sont à mourir de rire !

A part ça, j'ai suprise ma mère et ma grand-mère, devant les fesses de Richard Gere ! Je ne m'en suis pas encore remise ! Elles regardaient soi disant le film mais j'ai trouvé qu'elles étaient bien collées à l'écran... J'ai donc ajouté "Officier et Gentleman" sur ma liste de films à voir ;).

Peu de commentaires sur vos blogs et je m'en excuse mais sachez que je vous lis sans faute ! Ce temps chaud a décidément des effets sur ma petite personne, je me traîiiiiiiiiiiiiiiiine toute la journée, entre vertiges, nausées et grosse fatigue. Mais vous me connaissez, je n'aime pas que l'on me dicte mes faits et gestes alors je vais reprendre très vite le dessus !

 

Sur une idée de Miss Zen *

 *dans cette note

Il faut croire que 2008 me donne déjà le tournis.
Ca tangue de tout côté sur mon bateau alors que je n’ai pas fait d’excès, il faudra que l’on m’explique. En attendant une accalmie, je surfe avec autant de douceur que je peux et évite de trop bouger.

Pourtant lorsque je regarde autour de moi, je me dis qu’il y aurait à ranger. De piles de livres aux piles de dvd, des cadeaux de Noël posés près du lit au nouveau sac à main qui semble avoir déjà trouvé sa place, il se forme déjà un joyeux mélange entre les choses, sans aucune distinction.  « La détective de Noël » d’Anne Perry pourrait avoir envie de rejeter le dernier Pennac arrivé, juste parce qu’elle va rejoindre l’étagère  alors que lui s'intalle près de ses nouveaux amis en attente.  Le cd de Christophe Willem pourrait faire la tête à celui de Peter Cincotti parce qu’il sera un peu moins écouté ces jours ci. Et ainsi de suite…
Alors que l’univers tout entier distingue bien tout ce qui appartient au passé d’un côté et à la nouvelle année de l’autre, tout ce petit monde cohabite plutôt bien dans le secret de ma chambre. Peut être parce qu’il sait que je vais et reviens toujours à ce que j’ai aimé, que je suis capable de me ressortir le dernier cd de la pile parce que j’ai envie d’écouter ses mots pour me consoler…

2007, c’était bien, c’était chouette…

Pour les livres qui ne laissent pas indifférents ou qui vous touchent tout simplement d’une façon toute particulière comme :
_ "Extrêmement fort et incroyablement près" de Jonathan Safran Foer : comme Oskar, je me sens les semelles de plomb ou le sourire à mille dollars ;
- "Ma vie pour la tienne " de Jodi Picoult : terriblement humain. Il y a des situations où les solutions choisies ne sont ni bonnes ni mauvaises  mais coutent très chers. Qu’est ce que j’aurais fait à sa place ? Qu’aurais je ressenti à la place de ?  Ce livre est un dégradé de sentiments.

- "Harry Potter andyhe deathly hallows" de JK Rowling. Dernier tome de la saga. Réussi même s'il faut laisser le ptit sorcier à regret....
- " Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur " d’Harper Lee. Parce que l’être humain, ses peurs et croyances ridicules seront toujours d’actualité.
-"Treize petites  enveloppes bleues" de Maureen Johnson. Un roman Jeunesse qui est plus que ça. Qui revient à l’essentiel. Qui fait du bien.

Il y a aussi eu ces films qui me font croire que…
- "The holiday" avec Kate Winslet, Cameron Diaz et Jude Law. Je veux devenir une femme de caractère, mon cher Arthur… Je rêve aussi de ce petit cottage anglais et de l’amour.
- " Little Miss Sunshine " parce que nous sommes tous des ratés sans jamais nous l’avouer. Parce que, eux, n’ont pas peur d’avancer dans leur van jaune. Parce ce film sait nous émouvoir, nous faire rire et pleurer sans que l’on sache trop pourquoi ni comment. Il le voir pour le ressentir.
- " Il était une fois ". Les contes de fées ne sont pas réservés aux enfants. Le prince charmant n’est peut être pas celui que l’on croyait et la vie est tellement plus belle en musique. Je veux faire le ménage avec des écureuils moi aussi.

Du côté de la musique, c’est " Ciao Bella " de Rose qui m'aura le plus accompagnée. Mais aussi :
-Mika
-Christophe Willem parce que "Jacques a dit ".
-Joni Mitchell "blue"
-Colbie Caillat qui sent bon les Usa
- La Bo de The Oc et ses morceaux magiques comme la reprise de "Wonderwall" par Ryan Adams ou encore " Speading cars ", "Forever young ", " Maybe this Christmas " et bien sur " California ".

Enfin du côté des séries,  2007 ce fut Lost et Grey’s Anatomy. Encore et toujours. Le personnage de Juliet si mystérieuse et énigmatique, si humaine aussi. L’optimiste et courageuse Izzie. L’Emmy Award de Katherine et sa robe blanche…

- Arabesque : dès les premières notes du générique qui donnent envie de taper sur une machine à écrire comme Jessica…
- The Oc (Newport Beach en Vf) et la famille Cohen. Parce que je pensais que les personnes seraient superficiels et que j’avais tort. Parce que l’humour de Seth Cohen, l’évolution de Summer et la sensation de retrouver ma correspondante américaine chaque fois que je voyais « Marissa » (un peu moins torturée, je vous rassure).

Et la jolie découverte :  Men in trees ! L’Alaska, Marin, Elmo, Jack.

Mais aussi la fin de Gilmore Girls ou comment me faire pleurer pendant 42 minutes. "C'est trop tôt" comme le dit Lorelai

2007, c’était tout ça et d’autres choses encore.

2008 sera l’année de ma première crème anti-rides (légère certes mais j'hydrate ma peau depuis mes 13 ans, ce n'est pas pour rien !)  et de mes 30 ans. Totalement cliché…
Quand j’y pense, ça me semble incroyable, terrifiant, quasi paralysant et d’autres fois, terriblement excitant, encourageant d’une certaine manière et pas si catastrophique que ça.

2008, c'est aussi une pile de livres ...

 

Et Herbert, le hérisson marque-pages en peluche, bien câlé.

Et ma tête.

Alouette.

Une nouvelle copine : Miss Silver !

Je ne sais pas si vous fonctionnez comme moi mais lorsque je croise (ce qui arrive très rarement !) un personnage qui porte mon prénom, je suis touchée et espère du fond du coeur qu'il sera à la hauteur.

Or je viens de découvrir une consoeur de la célèbre Miss Marple d'Agatha Christie chez Patricia Wentworth. Miss Maud Silver est une institutrice à la retraite qui mène l'enquête à ses heures perdues. Discrète et observatrice, elle sait faire preuve de beaucoup de bon sens et de logique. Tout en tricotant, elle dénoue les intrigues au rythme de ses aiguilles ...

 

La plume du corbeau est le premier tome de ses nombreuses aventures. Tilling Green est un adorable petit village où il fait bon vivre qui voit sa tranquilité troublée par une série de lettres anonymes adressées à ses habitants. A quelques jours du mariage de Valentine Grey, on retrouve la pauvre Doris noyée dans le lac du manoir, elle se serait suicidée à cause des horreurs proférées dans le courrier ... Miss Silver va intégrer la vie du village et essayer de démasquer le coupable ...

Petits cottages, manoir, tea time, bibis fleuris et potins au coin du feu, l'ambiance de ce roman est so british. L'intrigue prend son temps, il faut suivre nombres de conversations pour réunir les pièces du puzzle ce que sait très bien faire Miss Silver. Elle sait écouter et économise ses paroles.

Les personnages secondaires sont savoureux et il est bien difficile de trouver le corbeau ... Est ce Scilla, la jeune femme du colonel Repton ? Miss Eccles, la vieille fille autrefois amoureuse du colonel ? Ce voisin si curieux qui vit avec ses chats (ne sous-estimez pas les matous ...)  et ne sort qu'à la nuit tombée ? Toute personne qui dit connaître l'identité du corbeau est retrouvée assasinée ...

A lire, l'avis de Cuné.

La plume du corbeau, Patricia Wentworth, 10/18 grands détectives

”Mais t'es quoi, au juste ? Une Miss Marple miniature ? ”

 

Kate White est la rédactrice en chef du magazine Cosmopolitan aux USA et auteur de romans policiers mettant en scène , notamment le personnage de Bailey Weggins, une journaliste dynanique, drôle et enquêtrice à ses heures perdues. Ces livres sont malheureusement publiés dans le désordre, certains étant même indisponibles, c'est avec "Blonde létale" (Marabout)  que nous découvrons Bailey, en France.

Bailey est jounaliste people chez Buzz, spécialisée dans les faits divers touchant les célébrités. Déjà impliquée dans la résolution d'un meurtre, elle a l'habitude se de faire gentiment taquiner par ses amis et collègues. Lorsque son ex Chris, le médecin sexy de la série Morgue, l'a contacte pour l'aider à retrouver Tom, un ami et acteur lui aussi dans la même série, elle n'hésite pas une seconde et se met au travail. Tom a disparu depuis quelques semaines, Bailey suit plusieurs pistes en parallèle de la police et son enquête prend alors une tourne beaucoup plus dramatique lorsqu'elle retrouve un cadavre et se retrouve la cible d'attaques diverses ...

 

Voici un thriller féminin. Parfaitement. Fé-mi-nin. Qui n'est pas interdite aux garçons, cependant.

Une intrigue policière bien ficelée (qui n'empêche pas de dormir, cependant, ces dames doivent pouvoir se reposer l'esprit tranquille), une héroine drôle et attachante qui a une vie sentimentale mouvementée, un peu de polar, un peu de chick litt' et New York. Le genre de roman qui procure un bon moment de détente, idéal pour les vacances ou un week-end pluvieux. Rien de bien révolutionnaire mais une lecture agréable, à ne pas bouder !

"Blonde létale" ( Lethally blond) de Kate White - Girls in the city, Marabout - 6€90

LC: Miss Alabama et ses petits secrets de Fannie Flagg

Après notre lecture commune des Beignets de tomates vertes, Emy et moi avons eu envie de poursuivre notre découverte des romans de l’américaine Fannie Flagg avec Miss Alabama et ses petits secrets, son second livre traduit en français. 

 

Une fois de plus, l’auteure nous embarque dans le Sud des Etats-Unis en Alabama, dans sa ville natale de Birmingham où il fait bon vivre pour une intrigue qui réunit des femmes singulières aux caractères et personnalités atypiques. Leur amitié est solide et les nombreuses années passées  à travailler ensemble ont créés des liens forts.

Cependant,  depuis la mort d’Hazel, le pilier de la bande et patronne de l’équipe, rien n’est plus pareil. Il faut dire qu’elle était un sacré personnage, qui avait tiré de sa petite taille et de son éducation reçue, une force et un atout, rien n’était impossible pour Hazel si elle avait décidé de l’obtenir !

De son côté, à 60 ans Maggie est fatiguée. Autrefois Miss Alabama, elle est devenue agent immobilier après avoir rencontré Hazel. Célibataire, elle est estime avoir vécu le meilleur et s’apprete à mettre fin à ses jours. Elle a élaboré un plan très précis à suivre pour disparaître sans bruit , à l’image de la femme discrète et respectée qu’elle a toujours été.

Un coup de fil de la dynamique Brenda la surprend et l’oblige à repousser ses plans. En effet, elle n’est pas à un jour près et décide de faire plaisir à son amie avant tout.

Maggie ne le sait pas encore mais ces quelques jours de répit vont lui montrer que la vie vaut la peine d’être vécue et qu’elle a encore beaucoup à donner et recevoir …

D’une idée de départ plutôt déprimante mais amusante (comme Maggie, essayer de faire une liste avec les +/- bonnes raisons de rester en vie), on aperçoit le potentiel décalé de l’intrigue ( penser aux derniers détails, régler les factures, fermer les comptes, dire au revoir aux proches mais aussi se assurer que l'on va bien mourrir et ne pas rater son suicide ) que la vie ne cesse de venir contrarier.  Le problème, c’est que l’’ensemble manque cruellement de rythme. Passé et présent se mêlent sans que l’on sache vraiment où l’auteure veut en venir, l’héroïne n’est pas aussi attachante que ça ( je dirais même qu'elle peut devenir agaçante) et j’ai tourné les pages en attendant un déclic qui ne s’est jamais produit. Pour tout vous dire, s’il n’avait pas été l’objet d’une lecture commune, je l’aurais abandonné au bout de 100 pages. Ce long démarrage n’est jamais rattrapé par un petit je ne sais quoi, on reste en surface, il manque un peu de profondeur. 

Si la plume de Fannie Flagg n’est pas à remettre en cause, je regrette que la sauce ne prenne pas et surtout, le soulagement ressenti à la dernière page tournée.

Une déception pour moi ( c'est rare !) , sans doute à la hauteur de mes attentes après les Beignets de tomates vertes,  mais je vous invite à lire les impressions d’Emy, sur son blog.

 

Miss Alabama et ses petits secrets, Fannie Flagg (2010), traduit par Jean-Luc Piningre, chez Pocket