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    Parfois, le monde qui nous entoure m’effraie. Outre la violence qui s’en dégage quotidiennement, de nos  journaux télévisés  qui relatent le dernier fait divers du quartier aux événements à l’autre bout de la planète, cette dernière ne cesse de tourner et de tourbillonner.
    Tout va très vite. A peine le temps de digérer un fait qu’il faut en apprendre un autre.

    Il y a des choses qui m’arrivent en pleine figure et dont j’aimerais ignorer l’existence. Ne pas savoir, pouvoir fermer les yeux et dormir. Ne rien voir et ressentir.

    Trop souvent perdue, j’ai  tendance à me dire que je ne suis pas faite pour l’affronter ce monde, pas  armée pour. Tout est douloureux et difficile à gérer. La société me renvoie trop souvent à mon hyper sensibilité. Sans doute. Je ne serais peut être jamais aussi forte que je le souhaiterais ou du moins, différemment parce que je ne pense pas manquer de ressource(s).

    Dans la rue, je suis souvent prise de panique et perd tout sens de la logique, ma seule envie est alors me retrouver au chaud, dans la douceur de ma maison.
    Une attitude somme toute très enfantine et qui me fait culpabiliser ne pas arriver à la dépasser.

    Les réactions des gens me laissent sans voix. Que ce soit des inconnus ou mes proches, j’ai l’impression que nous ne sommes pas sur la même longueur d’ondes et que nous ne le serons jamais.

    Peut être suis-je restée coincée avec des valeurs d’un autre temps ? J’étais sans doute adaptée au siècle dernier voire le précédent tant je me fais l’effet d’être une vieille grand-mère qui s’étonnerait de la jeunesse d’aujourd’hui. De mon temps, mon enfant…

    Serais-je un jour, une personne capable de rattraper le train ? Je ne sais pas, je cherche, je doute, j’ai peur, je reprends espoir très vite, j’y crois toujours, tombe et me relève.
    Rassurez-vous, aucunes mauvaises pensées noires ne traversent l’esprit, j’aime trop la vie pour ça et c’est peut être là, le problème. Trop aimer la vie, avoir des images de plénitude et de bonheur plein la tête et devoir me confronter à une réalité plus sombre.

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    "Bienheureux les pauvres d'esprits"
  • " Se tromper, ça n'arrive qu'aux vivants ! " *

    * Toute la sagesse de ce chauffeur de taxi moustachu, qui n'a pas su à quel point, il a su me soulager avec ces quelques mots.

    Arrivée dix minutes avant mon rendez vous important, j’apprends en me présentant à la secrétaire que je ne suis non seulement pas au bon endroit mais je dois me retrouver à l’autre bout de la ville !

    Entre la panique qui s’empare de moi et ma colère de ne pas avoir lu ma convocation correctement, j’entends de loin la voix de cette femme m’affirmant que ce n’est pas la première fois que ce genre d’incident se produit, que la mention "le plus proche de votre domicile" m’a clairement induite en erreur mais qu’il faut absolument que je me rende là bas. Sur le coup, j’ai envie de lui hurler "Tu crois que je fais quoi avec le portable déjà visé à l’oreille ? J’appelle un taxi !" Mais je me retiens et sourit poliment. Même lorsqu’ elle me conseille "de ne pas avoir d’accident" (à moins d’appuyer moi-même sur l’accélérateur, je ne pense pas que le chauffeur en ai plus envie que moi).

    Un tour de périph et près de 30 min plus tard, je trouve enfin cette fichue salle d’attente où je comprends que finalement la personne qui doit me recevoir a elle-même du retard. Ce qui ne me rassure qu’à moitié, surtout lorsque je vois débouler une petite femme à l’air plus que pressé et peu sympathique, qui crie mon nom. Avec la nette impression de suivre Mme le Proviseur jusqu’à son bureau. Le genre de truc que je n’ai jamais vécu même si j’ai l’impression d’être tout à coup, redevenue une gamine.

    L’entretien en lui-même est un souvenir flou. Plus que le visage de mon interlocutrice, je ne revois que cette fenêtre avec des barreaux. Ce fut déstabilisant. Humiliant aussi par certains côtés. Suis restée digne cependant, j’ai attendu d’être enfin dehors pour respirer un grand coup et laisser les larmes couler, là dans la rue.

    Le regard de quelques passants visiblement sensibles à mon désarroi a croisé le mien. Quelques secondes fugitives où l’on peut ressentir tant de choses de la part de ces inconnus. Des " Pourquoi ?" aux "ça va aller".

    Le résultat ne m’appartient plus.
    C’est le contrecoup maintenant. Evidemment que je vais retrouver le sourire mais pour le moment, il me faut un peu digérer mon aventure et oublier ces choses qui m’ont fait me sentir si mal.

    Me reviennent alors les paroles apaisantes de cette autre femme : "Nous avons beaucoup de ressources en nous. Plus que nous le pensons. Et puis… Vous êtes trop jeune pour être malheureuse ! ".

    Un petit présent inattendu de la vie que j’ai saisi un vol dont il faut savoir non seulement en profiter sur le moment mais surtout se souvenir lors des moments plus sombres...

  • Humeur (en séries)

    Rendons à César ... La sorcière est une grande sériephile qui aime non seulement regarder des épisodes mais faire des review des séries qu'elle suit. Ajoutons qu'elle a beaucoup d'humour, un balai (à deux roues) et une idée de génie : transcrire son humeur du jour via une capture d'écran !

    Peu importe que l'on connaisse ou non la série dont il est question: c'est drôle et toujours juste. Et puis la Sorcière, elle aime Dr House, Friends, The West Wing, Bones, rire de deLost, Ugly Betty, DH...

    Donc, j'inaugure aujourd'hui ces billets qui aident bien, les jours où les mots ne viennent pas.

    Here we go !

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    Zen, je dois être ! Deux rendez-vous importants en deux jours !

    Le premier est à midi, aujourd'hui et le second, demain matin.

    Ce n'est pas que j'appréhende (enfin, si, un peu...) mais il faut que je réussisse à me comporter de façon adulte, étudier les propositions et exposer la situation.

    Ce n'est pas gagné mais j'y crois.

    NB: Une pensée toute particulière pour une Mam'zelle. Ce n'est pas une journée facile (mais est ce que les autres le sont vraiment ? ) et je voulais te redire que je pense très fort à toi, même si nous nous connaissons que par écran interposés. Prends soin de toi.

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  • Où es-tu Meg ?

    Il y a quelques années, prononcer le nom de Meg Ryan, suffisait à faire résonner le terme « comédie romantique » dans nos esprits. Sans forcément se limiter à ce genre, elle était devenue tout de même l’héroïne de nombreux succès comme le fameux « Quand Harry rencontre Sally » (qui n’a pas pris une ride), « Nuit blanches à Seattle » avec Tom Hanks qu’elle retrouve dans « Vous avez un message » (qui est l'un des films préférés de l'auteur de ce blog, souvenez vous) ou encore plus récemment, « Kate et Léopold » (peut être moins réussi que ces prédécesseurs …).

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    Qui est bien plus que "la scène du restaurant"...
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    « Pour l’amour d’une femme » avec Andy Garcia,  révèle un côté plus dramatique  de Melle Ryan et je conseille à l’occasion de visionner l’histoire de cette femme qui sombre dans l’alcoolisme malgré l’amour de sa famille et le soutien de son mari.

    « L’échange «  avec Russel Crowe lui permet de toucher au film d’action (et d’arborer la coupe de cheveux qui fait rêver, la brunette aux cheveux lisses que je suis...).

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    Mais depuis…

     Un essai avec Jane Campion, « in the Cut » ( un triller érotique et noir d’après Allociné)  et d’autres films passés pour le moins, inaperçus. Bien sur, il y a cette comédie avec Adam Brody qui n’est toujours pas sortie en France mais cela reste plus ou moins confidentiel .

    Confrontée au difficile passage de la quarantaine à Hollywood où les producteurs pardonnent rarement à une actrice de vieillir (ce qui est scandaleux), les rôles se font plus rares .Elle incarnait la fraicheur et le naturel , je trouve dommage qu’elle ai du sacrifier à la folie du « botox ».
    Notre quadra semble désormais privilège sa vie de famille. Divorcée de Dennis Quaid, elle élève son ado de fils et a récemment adoptée une adorable petite fille,  prénommée Daisy.

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    Elle est apparue la semaine dernière au festival du film indépendant de Sundance et quelques indices laissent présager son retour sur grand écran avec « The Women ».

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    Ce qui prouve bien qu'elle sait rester simple et ne fait pas appel à une équipe de stylistes et autres "coach", à chacune de ses sorties.
    Ok, là, elle aurait peut être du....
    Dire qu'elle était ma "Reese" :'(...
  • Ecrivain public

    Avoir à taper des mots qui ne sont pas les siens et qui relèvent de l’intime, voilà une expérience bien étrange.

    Mais comment ne pas vouloir aider cette personne ,qui ne peut plus écrire, à s’exprimer comme elle le souhaite ?
    Dès les premières lignes de cette lettre adressée à ces enfants, j’ai senti le malaise me gagner.

    Mes chers petits…

    Des histoires de famille se sont dessinées sous mes yeux en même temps que cette volonté de s’expliquer, d’engager le dialogue avant qu’il ne soit trop tard, pouvoir dire haut et fort ses sentiments trop longtemps refoulés, l’amour qu’elle porte à son père, la méchanceté de sa mère, l’absence de mots réconfortants, de parole tout simplement.

    Cet écrit risque de déclencher la colère, ne serait ce que par la présence d’un tiers inconnu qui a retranscrit les mots. Le contenu n’est pas un brulot, juste une mise au point et l’appel d’une mère en mal de reconnaissance.

    Mais comment réagit on lorsque l’on ouvre une telle enveloppe remplie du passé et de non-dit ?

    Il n’y a pas de bons et de méchants, là dedans. C'est plus compliqué, plus subtil ...
    Si j’ai pensé dire « non », j’ai aussi essayé de comprendre ce que pouvait ressentir cette femme. Les idées qui créent un cinéma permanent, le besoin absolu de dire avant de partir et cette frustration de ne pas pouvoir tout simplement prendre un stylo et dire ce qu’elle ressent. Un profond sentiment d’injustice m’a alors envahi, de colère aussi envers ces enfants qui ne voient même pas ce qu’elle endure au quotidien, qui se permettent de juger sans savoir finalement. Elle a de l’amour à revendre, des flots de paroles à déverser.

    Si j’étais à sa place, je crois que je deviendrais folle tant il m’est nécessaire de conserver cette liberté de pouvoir m’exprimer. Se vider des colères et des blessures mais aussi des bons moments sur le papier m’est essentiel.
    C’est pour cela que j’ai accepté cet exercice délicat.

    En espérant que ces écrits soient bien reçus…

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    Avez vous remarqué comme il est difficile de trouver une photo de "Carrie" face à son pc ? C'est tout de même l'une de ses activités principales dans la série et à part celle-ci, niet !.Pas le temps pour une capture faite maison. Il faudra aussi que je pense, quand je serais riche à acheter les 3 premières saisons, histoire de complèter les coffrets dvd ...